Vous avez des questions à poser concernant votre prochaine rencontre ? C'est par ici que ça se passe !
par Agnos
Homme de 40 ans non vierge
#237864
Un responsable de bassin en avait parlé, derrière la question du célibat il y a un calcul: si un homme postule pour un CDI et qu'il est en couple, il y a de fortes probabilités qu'il s'installe et que sa compagne tombe enceinte dans l'année qui suit la validation du CDI.
par salambo
ans
#237868
Ok, et donc comment cela est vu par l'entreprise?
La question est intéressante en vrai, voir comment cela est perçu par l'entreprise (sera-t-il moins dispo? va-t-il demander plus d'augmentation?) et comment cela fait peser la balance lors de la prise de décision.

Car pour une femme, cela est crucial, je ne vais pas te dire que c'est ce qui fait pencher à tout les coups la balance, mais à compétence égale, les entreprise préfèreront prendre une sans enfant (et qui ne compte pas en avoir) ou bien qui en as déjà des grands car cela veut dire pas de congé maternité, pas de congé parental, pas de temps partiel, pas de congé enfant malade, pas de débauché tôt pour aller les chercher..... Encore une fois c'est une question d'éducation, c'est un cercle vicieux, car en pensant comme ça on encourage ces comportements pour la femme, c'est vrai. Mais c'est une réalité.

Etre entre 25 et 40 ans et en couple n'est pas favorable à l'embauche pour une femme.
par Agnos
Homme de 40 ans non vierge
#237869
Ok, et donc comment cela est vu par l'entreprise?
Ça n'a pas de rapport avec le sexe: l'entreprise est là pour faire des profits et préféra toujours un candidat plus disponible qu'un autre.
Homme ou femme: s'il/elle a des enfants, il/elle risque d'arriver en retard parce-qu’il faut les déposer à l'école; il/elle sera prioritaire sur la pose des vacances, il/elle sera susceptible de poser des jours pour garder son enfant malade etc ...
Maintenant que les congés parentaux ont été étendu pour les pères de famille, le préjugé est le même là dessus.
Homme ou femme, qui ont ou vont avoir des enfants, cela complique la vie de l'entreprise et lui fait perdre de l'argent.
par SnapBack
ans
#237874
Agnos a écrit :Si on mettait la pression sur les garçons pour qu'ils obtiennent des postes à responsabilités, ils seraient poussés à l'excellence et à la compétition.
Ce n'est clairement pas le cas.
Je ne suis pas d’accord.
J'ai compensé certaines choses en étant plus rigoureux, avec une présentation plus soignée (je suis d’origine étrangère).
Le sport m’a endurci pour gérer l’aspect compétitif du métier.

Ça a payé (après des années d’échecs) mais il m’a fallu du temps.
La pression peut venir de la famille (un oncle qui te rappelle que tu vis chez ta mère, sans taf et que c’est pas top - sous-entendu, un parasite) et ça laisse des traces.

Vous m’excuserez pour ce HS mais j’ai bien ressenti une certaine pression.
par salambo
ans
#237878
Agnos a écrit : 08 mai 2021, 09:51
Ok, et donc comment cela est vu par l'entreprise?
Ça n'a pas de rapport avec le sexe: l'entreprise est là pour faire des profits et préféra toujours un candidat plus disponible qu'un autre.
Homme ou femme: s'il/elle a des enfants, il/elle risque d'arriver en retard parce-qu’il faut les déposer à l'école; il/elle sera prioritaire sur la pose des vacances, il/elle sera susceptible de poser des jours pour garder son enfant malade etc ...
Maintenant que les congés parentaux ont été étendu pour les pères de famille, le préjugé est le même là dessus.
Homme ou femme, qui ont ou vont avoir des enfants, cela complique la vie de l'entreprise et lui fait perdre de l'argent.
Si tu penses sincèrement ça, alors on ne vit pas dans le même monde.
Mais c'est bien pour toi, si vraiment dans les entreprises que tu connais les hommes et femmes ont les mêmes préjugés quand il s'agit d’enfants, alors tu ne connais que des entreprises égalitaires.
Tu as beaucoup de chance, mais sache que ce n'est pas comme ça dans pas mal d'entreprises (je l'ai vécu, cette dernière phrase n'appelle pas de commentaire, c'est du vécu, point)
par Agnos
Homme de 40 ans non vierge
#237879
Est ce qu'on t'as poussé vers un métier particulier ou "simplement" à quitter la maison ?

Moi aussi on m'a poussé à trouver du taf; ma mère me demandait régulièrement ce que je faisais encore à la maison, me traitait de fainéant et me harcelait en me disant que la maison c'était pas l’hôtel (alors que j'étais en CDD, que je payais un petit loyer à mes parents et que je faisais courses + cuisine pour eux).
Elle avait fait la même à ma sœur.

Là dessus il n'y a pas eu de discrimination on a eu le droit à la même m****.

J'ai effectivement vécu beaucoup de choses qui ont remis en question l'image du monde patriarcale tel que nous le présente les féministes.
Exemple:
Je travaille dans une piscine dite "familiale" (qui accueille beaucoup de familles).
On est en ouverture publique, avec des clients dans tout les bassins (don notamment familles et enfants).
Cours de palmes: deux lignes d'eaux sont réservés pour le cours.
Moyenne de tranche d'age du cours, entre 50 et 60 ans, toutes des femmes majoritairement en surpoids.
Mon collègue BP (qu'on va appeler "K"), un mec bien baraqué qui pousse régulièrement de la fonte, les accueille en plaisantant avec elles. Le directeur est juste à coté dans les tribunes et discute avec un autre collègue.

Une des clientes du cours de palmes se met à l'eau et dis bien fort pour que tout le monde entende: "Tu sais "K", je suis infirmière. Je suis habiliter à contrôler TOUT les orifices! Si tu veux je te montrerais !".
Je regarde le directeur, il ouvre de grands yeux ... et rien.
Pas un mot ! Ça passe crème !
Il n'est pas allé la voir après le cours pour lui dire que c'était pas correcte de parler ainsi à une personne sur son lieu de travail.

N'importe quel client homme qui aurait oser sortir ça à une collègue ça aurait provoqué un tollé général; il aurait été expulsé du cours, voir de la piscine.
Déjà que dans la loi, regarder une femme de manière insistante c'est considéré comme un outrage sexiste ...
Je ne sais pas dans quel monde je vis, mais pas dans un monde d'oppression patriarcale, ça c'est sur.
par SnapBack
ans
#237881
Ma mère, au contraire, était bienveillante : elle m'a toujours soutenu dans ce que je voulais faire.
Surtout à la mort de mon père, il y a déjà 5 ans.

Je vis maintenant seul mais c'était mon objectif. Pour la vision d'un monde patriarcal, je peux dire que j'ai fait des erreurs, des choses dont je ne suis pas fier. J'ai mis un terme aux rencontres sur Internet (chose qui me frustrait énormément) pour repartir courir sur les pistes et rencontrer les gens en vrai, au fil des courses. Quelque chose qui me paraît plus sain et auquel j'y trouve du sens.
par salambo
ans
#237891
Pour répondre à ta question agnos, j'ai des parents bienveillants, qui m'ont encouragée dans mes demarches et non pas forcée.

Et donc tu confirmes bien mes propos, nous ne vivons pas dans le même monde.

Comparer une remarque, grvoise il est vrai , d'une dame âgée vers un jeunot qui voulait, à priori je pense, faire rire l'assemblée aux innombrable harcèlement de rue où, soyons bien clair, j'ai parfois peur pour ma vie car je me fais suivre et me fait traiter de tous les noms, je trouve ça surprenant.

Mais si dans ton quotidien tu constates une égalité des sexes, très sincèrement c'est bien, il faut juste que tu sois conscient que non, ce n'est pas le cas partout.
par Amelie
Femme de 43 ans vierge
#237893
Effectivement certaines femmes peuvent être tout aussi directes et même plus que les hommes, avec les hommes ou avec les femmes d’ailleurs. J’ai eu ‘droit’ à quelques gestes complètement déplacés de la part de quelques femmes, qu’un homme n’aurait jamais osé faire. Ca reste quand même minoritaire et ce n’est pas du tout comparable a la drague de rue qui est un phenomene beaucoup plus etendu. Je crois que la comparaison n’a pas de sens, c’est beaucoup plus difficile pour les femmes. Cela ne veut pas dire que les hommes doivent se taire quand cela leur arrive sous pretexte qu’un homme doit toujours aimer les avances. Et toi, Agnos, combien de fois tu t’es fait harceler ? Je crois qu’on a plus de chance de se faire harceler par des hommes que par des femmes, meme en etant homme. Pour ma part, dans mon enfance et ma jeunesse ce sont juste des hommes qui ont eu des gestes/mots déplacés.
par Agnos
Homme de 40 ans non vierge
#237897
Le harcèlement de rue est un problème.
Mais là encore, ce n'est pas parce-qu’une minorité racailles (souvent des ados) harcèlent les gens -pas que les femmes- dans les stations de metro et Rer, qu'il faille généraliser à l'ensemble des hommes.
J'ai vécu en banlieue, moi aussi j'ai subit les même: tentatives de vol, provocations et menaces.
J'aurais été une femme, j'aurais eu droit à des remarques graveleuses; à la place j'ai eu le droit aux menaces de morts.

Ce qui est frappant c'est quand on regarde les statistiques sur les violences, ce sont les hommes les premières victimes des violences.
Mais comme ce sont aussi des hommes qui forme la majorité des agresseurs et bien .. "ça ne compte pas" aux yeux des féministes ! C'est comme faire une soustraction pour elles.
Et on avance l'idée que ce sont les femmes qui en souffrent le plus.
La violence n'est pas lié au sexe.

On vous fait croire par des manipulations statistiques que c'est le cas, mais en réalité il y a une équivalence entre les hommes et les femmes.
Les femmes violentes "expriment" leur violence différemment des hommes, elles font appellent au chantage et à la manipulation; les hommes violents font plus souvent usage de la violence physique, qui elle est plus visible et plus facilement quantifiable.
Il y a également une perception de degré dans la violence qui est différente et qui fausse les questionnaires: par exemple, quand une femme est prise par le bras, elle considère le geste comme une violence, ce qui n'est pas le cas des hommes.
Il est donc très facile de grossir les chiffres sur la violence, en mettant sur le même plan les agressions physique et les agressions psychologiques, tout en tournant les questions autour de la perception et du ressenti des victimes.

Il y a 20 ans déjà on dénonçait ces méthodes frauduleuses qui ont battis la perception de la violence qu'on a aujourd'hui:
https://www.lexpress.fr/culture/livre/1 ... 18757.html
8,3% des femmes seraient victimes de harcèlement sexuel Iacub et Le Bras donnent pour exemple «l'indice global de harcèlement sexuel» dans l'espace public, et observent que, pour le calculer - 8,3% des femmes en seraient victimes - les auteurs de l'enquête ont additionné, notamment, le fait d'être suivie dans la rue, des «avances sexuelles» non définies, des «pelotages» et des «viols». D'autre part, ils ont entretenu la confusion autour de mots qui, comme «harcèlement» ou «violences conjugales», ont un sens commun distinct de sa définition pénale. Voilà comment on prépare, suggèrent les deux chercheurs, «l'ajustement de la notion juridique sur le sens commun». C'est ce qui s'est passé avec la création du délit «insaisissable» de harcèlement moral, à la suite d'une campagne d'opinion, et l'élargissement aux collègues du délit de harcèlement sexuel. Autre critique: pour aborder les violences conjugales, l'Enveff mélange allègrement les actes physiques et les pressions psychologiques. Ce qui permet de présenter un «indice global» confortable:

10% des femmes se déclarent victimes de violences conjugales. Tant pis si, dans ce pêle-mêle, on retrouve mélangés des insultes répétées, du chantage affectif, du harcèlement moral, d'autres «pressions psychologiques» et des violences physiques et sexuelles.
Pour ce qui est du résultat sur l'opinion, il y a un documentaire "pied de biche"qui a été fait il y a 20 ans au canada qui montre bien les conséquences du matraquage médiatique sur la perception de l'opinion publique autour de la violence:
-Invisibilisation complète de la violence féminine.
-Surévaluation de la violence masculine.
https://www.youtube.com/watch?v=HfnoKas71_0&t=290s

Et ça c'était il y a 20 ans, avec des études sur lesquelles se sont appuyés les politiques pour lancer leurs mesures de luttes contre les violences faites aux femmes; alors qu'on savait qu'elles étaient faussés et que leur méthodologie était discutable.
Aujourd'hui, l'espace médiatique est saturé par les mouvements féministes et il est quasiment impossible de critiquer les études actuelles sans se faire agresser sur les réseaux sociaux.
Pourtant on continue de dire qu'il y a des progrès mais que c'est lent ... quels progrès au final? Quand en 2018 Dehass déclare que un homme sur deux ou trois est un agresseur.
On nous dit que tout s'améliore mais on nous sort des déclarations et des résultats pire qu'il y a 20 ans.
. Et toi, Agnos, combien de fois tu t’es fait harceler ? Je crois qu’on a plus de chance de se faire harceler par des hommes que par des femmes, meme en etant homme. Pour ma part, dans mon enfance et ma jeunesse ce sont juste des hommes qui ont eu des gestes/mots déplacés.
J'ai été plus souvent agressé par des femmes que par des hommes.
Mais c'est particulier, car ma mère était l'auteure principale de ces violences que j'ai subit au quotidien dans ma "jeunesse".

Pour ce qui est des "gestes déplacés" (à caractères sexuelle), ce sont toujours les femmes qui en ont eu à mon égard.
Que ce soit dans ma jeunesse ou après.
  • 1
  • 65
  • 66
  • 67
  • 68
  • 69
  • 73