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par katy81
ans
#205605
L'être humain n'aime pas le changement de base, il craint d'être confronté à l'inconnu. Et je pense que c'est quelque chose que l'on apprend à affronter durant l'enfance.

Toutefois et si je pends mon cas, mes parents ne m'ont pas du tout aidé à affronter l'inconnu, ni le monde extérieur, mais plutôt à me laisser dans mon "nid douillet" par soucis de protection.
Les seules fois où j'ai du affronté l'inconnu était lors de l'école puis éventuellement la colonie de vacance ou le centre aéré. Comme ça en devenait une habitude s'en est devenu une zone, je ne dirai pas de confort, mais connue. Par contre faire face à l'imprévu ne m'a jamais vraiment rassuré.
Il y a quelques année j'ai compris que tout ne pouvait être maîtrisable, même s'il m'arrive encore parfois d'avoir des scénarios catastrophes ça va quand même bien mieux.
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par Chihiro1
Femme de 37 ans non vierge
#206193
C'est pas mal ça! j'avais déjà essayé ce système de cartes pour me faire un peu plus sortir de chez moi (j'avais une carte aller au cinéma toute seule et aussi "trouver un copain" haha).
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par Zanz
Homme de 32 ans non vierge
#206340
Il y a une communauté qui organise des "confort zone crusher" : http://www.comfortzonecrusher.com/ je m'étais inscrit il y a quelques temps et j'avais reçu pendant un mois une série de défit. J'avais juste fait le premier : m'allonger en pleine rue pendant 30s et j'avais renoncé aux autres.
Je trouve que ce qui marche très bien pour s'obliger à sortir de sa zone de confort c'est de parler de ce qu'on va faire à quelqu'un comme ça on sait ce qu'on va le faire.
Pour les site de rencontre, j'ai eu longtemps le problème de ne pas réussir à proposer de rendez-vous par peur de l'échec et du refus. J'ai plus ou moins réussi à avoir moins peur en réduisant l'objectif de ces rendez-vous : plutôt que de penser avant le rendez-vous à entrer dans une relation, juste me dire que mon objectif est de passer un moment agréable et d'apprendre à se connaitre. Après tout c'est sensé être quelque chose de plus ludique que stressant
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par AyeLuv
Homme de 32 ans non vierge
#210965
Je me reconnais énormément dans ce dont vous parlez.

Ma zone de confort, c'est mon célibat. Et bien que je souffre beaucoup du manque affectif, je n'entreprends que peu de choses pour m'en sortir.

C'est l'un des problèmes que l'on peut rencontrer: la peur de l'échec. Je suis célibataire à longue durée, mais je n'ai jamais vraiment dragué. Si une fille m'aborde lors d'une soirée (je n'aborde jamais), je panique et au premier blanc dans la conversation, je prétexte quelque-chose pour m'éclipser.
J'ai eu quelques matchs sur tinder, mais je n'ai jamais franchi le cap de la rencontre: J'ai cette impression qu'il va falloir que je me vautre à une dizaine de rendez-vous avant que je n’acquières les armes pour éventuellement séduire. Cela me décourage à l'avance, donc je ne fais rien.

Je me dis qu'il faut que je fasse de nouvelles rencontres, qu'il faut que je sociabilise, mais lorsque j'en ai l'occasion, je n'adresse pas la parole aux "étrangers", je reste auprès de mes connaissances.

Il faut que je me jettes à l'eau. Mais le problème c'est que ça fait au moins 2 ans que j'en ai pris conscience, mais j'ai toujours du mal à cause de cette zone de confort.
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par Amto
Homme de 30 ans vierge
#211050
J'ai longtemps eu cette peur de l'échec mais j'ai retourné le problème de l'autre sens, je m'explique !

Quand tu abordes une situation dans laquelle tu peux être mis en difficulté (principalement dans nos cas (même si je généralise le mien en faite...) cela reste une confrontation à l'autre) il ne faut pas aller chercher plus loin que cela est simplement : une rencontre, un échange !
Donc tu mets en avant ta curiosité, ta soif de connaissance pour t'intéresser à l'autre et à ce qu'il fait. De cette manière tu rentres dans la conversation et n'es plus passif (au passage sa meubles les blancs ou au pire si tu as un blanc tu rebondis facilement sur ce que l'autre ta dis et hop une pression en moins de ce coté la) . Et le faite d'être acteur de la conversation (pas le leader sinon tu vas te griller et étouffer la conversation (j'ai connu cela au début surtout quand le sujet te passionne)) va lever ces verrous que tu te mets inconsciemment. Ainsi tu vis le moment présent en lâchant prise et tu profites beaucoup plus !
Il est évident que je ne suis pas un druide de la com (la barbe n'est pas encore blanche :wink: ) sinon mon statut serrait différent :grin: mais il me parait évident que cela est plus une histoire d'état d'esprit avant tout.
La taille de ta zone de confort est fixé par le regard que tu as de toi à travers celui des autres, en regardant autour de toi tu verra de l'inquiétude chez bon nombres de personnes lorsque tu les regardes dans les yeux. C'est de cette manière que j'ai retapé ma confiance en moi car je nourrissais cette mauvaise estime de moi car je ne savais pas l'image que je renvoyais au gens (je me disais que j'étais mauvais, la dernière des roues du carrosse, a cela tu ajoutes le faite que je pesais a peu près 40kg de plus et tu obtiens un mec dont la zone de confort ce limite à sa chambre a couché....).
Après je repousse les limites de ma zone de confort de jour en jour car je traine de sacrées lacunes dans les relations humaines mais je pense que la clés pour sortir de cette zone je dirais même plus l'agrandir (il ne sert a rien de se forcer dans un endroit qui ne te plait pas !), c'est de trouver un fil rouge, une ligne à suivre qui te motive au plus haut point et de la transposer dans le cadre de ton interaction avec autrui. Pour ma part c'est ma grande curiosité, ma soif d'apprendre qui me pousse à interagir, m'intéresser à mon interlocuteur ce qui fait sauter les barrières de ton fichu inconscient !
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par rooter
Homme de 39 ans vierge
#212025
Je déteste le changement. Genre vraiment. Je doit être la seul personne au monde à être soulagé de ne pas être retenu à un entretien d'embauche... Même des petites choses, ma famille qui me fait une surprise, je suis d'abord angoissé et furieux pendant plusieurs minutes à heure, avant d'arriver à dépasser ça.

Comment gérer ce problème ? Généralement, je doit m'isoler pendant un moment dans un endroit calme et organisé, éventuellement revoir entièrement mon programme pour inclure ces modifications, me documenter en urgence sur le nouveau contexte, méditer au sujet de l'autre, ses sentiments, émotions, buts,... Rien ne marche à 100%, mais on peut réduire la crise comme ça. En général, faire pour les autres pousse à faire plus (pour moi, en tout cas).
par Max56
Homme de 35 ans non vierge
#212060
rooter a écrit :Je doit être la seul personne au monde à être soulagé de ne pas être retenu à un entretien d'embauche...
Ce genre de sentiments m'arrive encore ...