Vous avez des questions à poser concernant votre prochaine rencontre ? C'est par ici que ça se passe !
#214448
Bonjour.

Comme certains le savent, je suis JB, pratiquant le libertinage et aspie (c'est à dire ayant Asperger).
C'est un mélange assez étonnant, et j'ai choisi cette voie pour avoir une vie sexuelle et un peu plus d'expérience en la matière. Certes j'ai appris des choses, mais je sais qu'il me manque l'expérience amoureuse et le sexe avec amour, pour que mes dysfonctionnements sexuels (et oui j'en ai) puissent partir. Même si je ne regrette rien, je souhaite repartir d'un bon chemin, et développer une histoire d'amour.
Le problème, c'est mon inexpérience totale en la matière et mon asperger (forme d'autisme) qui me handicape et me crée des blocages. Je recherche donc des expériences positives ou négatives d'hommes ayant Asperger, et qui ont malgré tout réussi à se construire une vie amoureuse. Merci beaucoup.
#214569
Je crois que tu aurais plus de réponses sur un forum dédié aux aspies. Si je me rappelle bien, les personnes Asperger ont besoin de rester beaucoup de temps seules, mais il doit y avoir des femmes qui ressentent le même besoin. J'ai eu un homme dans mon entourage que je pense est Aspie et c'est très frustrant de communiquer avec lui. Mais j'imagine que chacun a sa propre forme d'autisme donc ce n'est pas si utile de se baser sur l'expérience des autres.
#214774
Fin juin, je suis allé au festival "Ma sexualité n'est pas un handicap".

Il y avait un forum dans lequel un intervenant Asperger a parlé de sa sexualité. C'était intéressant de l'entendre parler de sa sexualité active en tenant compte des mécanismes qui occupent son esprit et des difficultés sociales liés à son autisme.

Je t'invite à consulter le site, et bon courage.
#214791
victeur a écrit :Fin juin, je suis allé au festival "Ma sexualité n'est pas un handicap".

Il y avait un forum dans lequel un intervenant Asperger a parlé de sa sexualité. C'était intéressant de l'entendre parler de sa sexualité active en tenant compte des mécanismes qui occupent son esprit et des difficultés sociales liés à son autisme.

Je t'invite à consulter le site, et bon courage.
Merci beaucoup... Je suis aussi allé à ce festival, mais je pense qu'il a un peu manqué de réponses, ou de solutions concrètes quant au problème le plus terrible quand on est confronté à l'handicap (physique ou mental), c'est à dire la solitude sexuelle et surtout amoureuse. Je pense que les PUA ou coachs séductions dont l'activité a été un peu mise à mal par le mouvement Metoo et etc, pourraient regagner des lettres de noblesses, en venant par exemple en aide à ces personnes. Mais pour cela, il faut qu'ils soient prêts aussi à revoir leurs méthodes et à travailler pour des personnes handicapées. Pour moi qui suis Aspie, j'aurais aimé qu'il y'ait une école, des profs, qui puissent coacher, et conseiller sur la vie amoureuse et sexuelle, car je ne sais pas comment faire tout seul.

Ajouté 4 minutes 14 secondes après :
Octave a écrit :Salut JB.

Il y a de très fortes chances pour que je sois "autiste Asperger", bien que je n'aie jamais été diagnostiqué comme tel.
Je n'ai jamais eu de relation amoureuse, je ne vais donc malheureusement pas pouvoir t'aider à ce propos.
Mes rares tentatives dans ce sens se sont soldées par des échecs cuisants et très douloureux.
Si tu veux en discuter, n'hésite pas à me contacter par MP ou à répondre directement ici.

Bonne soirée.
Cher Octave, il serait mieux, je pense, d'avoir un diagnostic en bonne et due forme. Pour cela tu peux consulter le site "Asperger Amitié". C'est une longue aventure, mais au bout, je pense que cela enlèvera des doutes. Depuis que j'ai eu ce diagnostic, je me comprends mieux et tache de mieux me reconstruire, même si cela n'est pas parfait. J'ai 6 objectifs maintenant dans la vie : connaitre ma première histoire d'amour (avec sexe épanouissant bien sur), boulot en architecture, vivre indépendament, etre un bon danseur de salsa, etre plus athéltique, mieux vivre le libertinage. Ca fait beaucoup et pour le moment, c'est un peu dur. Je lacherais pas.
Bref cher Octave, un diagnostic est toujours mieux, pour ensuite être suivi, mieux te comprendre, mieux réagir, et avoir accès aux ateliers d'habilités sociales.
#214883
Octave a écrit :Merci pour ta réponse JB. Je m'étais déjà renseigné pour effectuer un diagnostique, mais plusieurs choses me font hésiter.

D'une part, sur le site du CRA (Centre ressources autismes) de ma région, il est indiqué qu'on ne s'adresse à eux qu'en seconde intention, cela signifie-t-il qu'il faut d'abord prendre contact avec un médecin (généraliste, psychiatre, etc) ? Je me vois mal demander à mon médecin généraliste (que je n'ai vu qu'une seule fois) d'appuyer une telle demande de diagnostique auprès du CRA. Comment as-tu procédé de ton côté ?

D'autre part, je me questionne sur l'utilité même du diagnostique. Est-ce autre chose que l'apposition d'un nom sur une réalité préexistante ? En quoi ton diagnostique t'a-t-il été utile ? Il pourrait peut-être me servir dans mon travail, pour que les collègues me comprennent mieux et cessent de m'ignorer (voire me mépriser).

En tous cas je te souhaite sincèrement de réussir à atteindre des objectifs !
Il faut consulter un médecin qui a fait une spécialisation, le CRA a normalement une liste de professionnels compétents pour ça. C'est comme ça que ma longue aventure du diagnostic s'est déroulé. Oui, l'apposition d'un nom sur une réalité est importante, car cela permet aussi d'éclaircir son esprit, et de se trouver. Mon diagnostic a été pour cela utile, car j'ai pu m'expliquer beaucoup de mes problèmes et je peux entamer un processus, pour mieux me comprendre et mieux comprendre aussi les autres. Le libertinage aussi, chez moi, reveille des désirs très enfouis, et m'apprend pas mal de choses sur moi même.

Ajouté 13 minutes 52 secondes après :
victeur a écrit :J'ai écouté Kristian Schott, autiste Asperger qui a une vie sexuelle et sensuelle active et toi, as-tu été le voir ?
Oui, mais, il n'est pas Aspie, je l'ai vu, et ça allait, mais ça ne m'était pas utile. En fait, ce qu'il manquait dans ce festival, c'est du genre des solutions pour contrer la solitude affective et sexuelle des personnes en situation d'handicap.
#214925
Bonjour Jbk,

Je n'ai pas de réponse à la question initiale de ton sujet. En revanche, je voulais te conseiller de chercher une personne qui soit à la fois psychologue et sexothérapeute, pour l'aspect coaching et conseil par rapport à la vie sexuelle et amoureuse. Je te conseille, très idéalement, pour ne pas dire impérativement pour toi qui a un TSA, de chercher quelqu'un qui pratique les thérapies cognitive et comportementales pour l'aspect psychologique, et également cognitivo-comportementale ou mieux, la sexofonctionnelle (mais bien plus difficile à trouver) pour l'aspect sexologique. Avec cette personne tu pourras faire un bilan de où tu en es dans ta façon d'approcher/gérer les relations sentimentales et/ou sexuelles et t'aider de façon très concrète, si ce sont des aspects très concrets (pas des questions existentielles je veux dire). Il n'a pas besoin d'être spécialisé dans le handicap en général ni l'autisme en particulier s'il est très pratico-pratique, et avec les orientations que je te conseille ce sera le cas. A défaut de trouver quelqu'un qui soit à la fois psychologue ET sexothérapeute ce n'est pas si évident à trouver), pour ce que tu cherches, dirige-toi plutôt vers un sexothérapeute/sexologue (pas vers un psychologue), toujours d'orientation cognitivo-comportementale ou sexofonctionnelle. Après, restera comme toujours à voir si la personnalité du professionnel te convient, si tu te sens à l'aise, et si ce n'est pas le cas, à en chercher un autre.

N'hésite pas à me contacter en privé si tu as des questions par rapport à ces orientations professionnelles, si tu ne sais pas comment chercher, etc.

Bonne continuation dans ta quête ! :)
#215001
Rainbow a écrit :Bonjour Jbk,

Je n'ai pas de réponse à la question initiale de ton sujet. En revanche, je voulais te conseiller de chercher une personne qui soit à la fois psychologue et sexothérapeute, pour l'aspect coaching et conseil par rapport à la vie sexuelle et amoureuse. Je te conseille, très idéalement, pour ne pas dire impérativement pour toi qui a un TSA, de chercher quelqu'un qui pratique les thérapies cognitive et comportementales pour l'aspect psychologique, et également cognitivo-comportementale ou mieux, la sexofonctionnelle (mais bien plus difficile à trouver) pour l'aspect sexologique. Avec cette personne tu pourras faire un bilan de où tu en es dans ta façon d'approcher/gérer les relations sentimentales et/ou sexuelles et t'aider de façon très concrète, si ce sont des aspects très concrets (pas des questions existentielles je veux dire). Il n'a pas besoin d'être spécialisé dans le handicap en général ni l'autisme en particulier s'il est très pratico-pratique, et avec les orientations que je te conseille ce sera le cas. A défaut de trouver quelqu'un qui soit à la fois psychologue ET sexothérapeute ce n'est pas si évident à trouver), pour ce que tu cherches, dirige-toi plutôt vers un sexothérapeute/sexologue (pas vers un psychologue), toujours d'orientation cognitivo-comportementale ou sexofonctionnelle. Après, restera comme toujours à voir si la personnalité du professionnel te convient, si tu te sens à l'aise, et si ce n'est pas le cas, à en chercher un autre.

N'hésite pas à me contacter en privé si tu as des questions par rapport à ces orientations professionnelles, si tu ne sais pas comment chercher, etc.

Bonne continuation dans ta quête ! :)
Merci, j'ai déjà trouvé une sexologue, mais elle estime qu'il faut que je retravaille d'abord mon amour pour moi même, qui a, pour elle, disparu, et elle axe sa méthode sur l'hypnose pour que je me retrouve d'abord.