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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#222529
Luciole a écrit : 25 juil. 2019, 15:00 Pour creuser un peu plus, je dirais déjà qu'au delà de la complicité, l'attachement et le désir que j'ai pu ressentir autrefois avec mes précédentes relations, c'est un sentiment infiniment plus profond et j'insiste sur le terme, profond et pas intense comme peut l'être la passion par exemple.
Plus un sentiment est profond, plus n'est-il pas intense? Pourquoi un sentiment intense ne pourrait-il pas être du genre profond?

Luciole a écrit : 25 juil. 2019, 15:00 C'est pas un sentiment qui te retourne, qui te fait faire des montagnes russes émotionnelles, qui te fait descendre aussi bas que tu montes haut, qui est nourrie essentiellement d'égo et de dépendance. Non là je dirais plus que c'est un sentiment de plénitude, on se sent juste bien avec l'autre, en parfaite harmonie et ce sentiment augmente au fur et à mesure du temps passé ensemble.
J'ai vécu ce que tu décris dans ta deuxième phrase... et ça n'empêche aucunement de vivre ensuite ce que tu décris dans la première (si on enlève cette histoire d'ego, théorique mais pas nécessairement reliée au reste de mon point de vue). C'est facile d'être serein, de ne pas descendre bien bas et de surtout se sentir bien, tant que tout se passe merveilleusement bien/tout nous rassure.

Quand on pense qu'on a trouvé LA personne après des années ou des décennies, ça me semble normal d'être guetté par la peur de la perdre, et donc, d'être capable de vivre de relatives montagnes russes émotionnelles, d'éprouver une relative dépendance. Ce qui me semblerait étrange, ce serait de rester complètement serein à l'idée de perdre cette "évidence", alors qu'on ignore si on pourrait en retrouver de semblable.
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par Luciole
Femme de 32 ans non vierge
#222870
Azrael a écrit : 25 juil. 2019, 15:57 Plus un sentiment est profond, plus n'est-il pas intense? Pourquoi un sentiment intense ne pourrait-il pas être du genre profond?
J'sais pas , j'vois l'intensité comme quelque chose de vif mais qui ne peut pas durer avec la même intensité sur le long terme et la profondeur comme quelque chose de peut-être un peu moins vif mais ancré à intérieur durablement. Après, c'est mon ressenti (pas toujours simple à décrire, ni forcément logique), le terme profond est plus approprié pour ce que je ressens, tout simplement.

J'ai vécu ce que tu décris dans ta deuxième phrase... et ça n'empêche aucunement de vivre ensuite ce que tu décris dans la première (si on enlève cette histoire d'ego, théorique mais pas nécessairement reliée au reste de mon point de vue). C'est facile d'être serein, de ne pas descendre bien bas et de surtout se sentir bien, tant que tout se passe merveilleusement bien/tout nous rassure.
C'est peut-être facile pour toi d'être serein et rassuré, même quand tout se passe bien, mais ce n'est pas le cas de tout le monde, on a pas tous les mêmes problèmes à régler que ce soit pour la VT comme pour les relations.
Et puis toi, avant d'en passer par là tu a vécu cet état de sérénité et d'harmonie, c'est le fait que ça se passait mal qui t'a fait ressentir de "relatifs remous émotionnels" si je comprends bien, non ? moi non, la relation en elle-même était calibrée comme ça presque depuis le début.
Quand on pense qu'on a trouvé LA personne après des années ou des décennies, ça me semble normal d'être guetté par la peur de la perdre, et donc, d'être capable de vivre de relatives montagnes russes émotionnelles, d'éprouver une relative dépendance. Ce qui me semblerait étrange, ce serait de rester complètement serein à l'idée de perdre cette "évidence", alors qu'on ignore si on pourrait en retrouver de semblable.
Quand on est dépendant affectif (et pas un peu dépendant), même quand on souffre et que ça se passe mal, on reste par peur de perdre l'autre, pas par amour comme on peut le penser mais par besoin, comme une drogue. On serait presque prêt à tout accepter parce qu'on se sent vivant de vivre comme ça, les sentiments sont décuplés (quand je parle de remous émotionnels c'est à un point complètement dingue) mais ce n'est clairement pas sain.
Avec mon copain actuel, ce n'est pas égo contre égo, ni amour/haine, on est une équipe, on se tire vers le haut, on communique et je sais que si quelque chose ne va pas on en discutera, on sait tempérer nos caractères donc oui je me sens sereine et terriblement bien avec lui comme je ne l'ai jamais été. Et être serein dans sa relation ne veut pas dire n'en avoir rien à faire de perdre l'autre, j'vois pas bien où est le rapport.
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#222895
Luciole a écrit : 02 août 2019, 12:33 C'est peut-être facile pour toi d'être serein et rassuré, même quand tout se passe bien, mais ce n'est pas le cas de tout le monde, on a pas tous les mêmes problèmes à régler que ce soit pour la VT comme pour les relations.
Justement non, c'est difficile pour moi d'être serein et rassuré, et pourtant il me semble bien que c'est facile "tant que tout se passe merveilleusement bien/tout nous rassure".

Luciole a écrit : 02 août 2019, 12:33 Et puis toi, avant d'en passer par là tu a vécu cet état de sérénité et d'harmonie, c'est le fait que ça se passait mal qui t'a fait ressentir de "relatifs remous émotionnels" si je comprends bien, non ? moi non, la relation en elle-même était calibrée comme ça presque depuis le début.
Pas compris le sens de ce passage ; moi aussi, je peux dire que la relation était calibrée comme ça presque depuis le début, ça n'empêche pas que la suite se passe souvent autrement, en quoi serions-nous différents (est-ce que ça s'est déjà très mal passé avec ce jeune homme, pour savoir que tu n'auras pas de "relatifs remous émotionnels"?).

Luciole a écrit : 02 août 2019, 12:33 Et être serein dans sa relation ne veut pas dire n'en avoir rien à faire de perdre l'autre, j'vois pas bien où est le rapport.
Je ne dis pas qu'être serein, signifie n'en avoir rien à faire de perdre l'autre, mais bien qu'il est naturel de vivre certaines choses (peur/montagnes russes/dépendance etc) dans tel contexte, tant que ça ne va pas trop loin.