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par cetoine
Homme de 51 ans vierge
#83976
ange a écrit :C'est très intéressant, et les mots de cette sexologue (ou sociologue du sexe tel qu'écrit dans l'article) me réconfortent enfin un peu. Je suis totalement d'accord : partout où on regarde c'est du sexe, du sexe, du sexe. Du coup être vierge devient une tare parce que le sexe est devenu banal, donc, c'est pas normal de ne jamais l'avoir expérimenté. Et l'âge de la première relation sexuelle diminue de plus en plus. En cherchant de l'aide sur le net, je suis tombée sur des forums où des ados de 15 ans demandaient si c'était normal qu'ils soient encore vierges?!!! Mais il croient quoi? Que l'âge pour perdre sa virginité c'est 12 ans ou quelque chose comme ça?!

Je me reconnais dans cet article pour le blocage psychologique : me trouve pas belle, ou enfin, comme je me dis souvent, je me trouve belle, mais je crois que les autres ne me trouvent pas belle. Et puis j'ai une timidité maladive qui me fait craindre les rencontres et les contacts, j'anticipe épouvantablement ce moment où je me retrouverais nue devant quelqu'un.

Et pour ce qui est de chercher le prince charmant... oui et non. C'est pas que je chercherais absolument l'homme parfait, celui avec qui je passerais le reste de ma vie. Je suis plutôt indépendante, et je crois que deux personnes peuvent s'apprécier, avec de la complicité et du respect mutuel sans se promettre l'amour éternel. Ce que je cherche désespérément, ce serait l'homme qui m'appréciera telle que je suis et qui se montrera respectueux et compréhensif de ma situation, me permettant enfin de passer le cap. Après, on n'est pas obligés de passer notre vie ensembles. Pour moi, amour et amitié sont très liés, l'un ou l'autre fera mon affaire.

Finalement, mon problème c'est vraiment le blocage, et je suis méfiante du genre : les mecs cherchent la fille physiquement parfaite, ils ne veulent que du sexe, il va rire de moi, etc.
je comprend ce que tu rescent ange : j'ai eu peur du regard des autres ( je me dévalorisais,je deniais tous compliment,..). j'étais parti dans trip ou je n'étais pas homme tant que je n'avais pas eu de relation sexuel. et je pensais la même chose des filles que toi des hommes. je parle au passé par ce que depui peu ( 3ans) j'ai abandonné ces croyances : j'ai fait ( et je continue) thérapie qui ma permis de regler mes "pb" avec ma mere et mon pere et j'ai rencontrer une fille ( une amie : je ne suis pas son genre (physiquement) de mec) qui a su m'écouter (je ne lui pas dit ma virginité, mais les filles ont un 6e sens !!!. pour dire que il faut A B A T R E ces idées préconsu, et se faire sa propre idées ( et se dire que des idiots (ou idiotes !) pour etre polie, il y en a partout, et dans toutes les classes sociales, mais ce n'est pas la majorité !!!).
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par impala
Femme de 40 ans non vierge
#85097
Bonjour,

Dans l'article proposé, je me reconnais dans le témoignage de Mina : ce qui me dérange le plus, c'est d’être une novice en matière de relation amoureuse.
Les raisons chez moi de la VT sont les suivantes :
- milieu familial renfermé sur lui-même (pas d'amis à la maison) - le monde extérieur est vu comme dangereux
- manque d'expression des émotions et sentiments en famille, parole bridée en général (interdiction de penser autrement), pas de tactilité
- mère castratrice et surprotectrice
- mon caractère hypersensible qui fait que j'ai intégré très fortement et pour longtemps les divers interdits dont j'ai été frappée (alors que ma soeur par exemple ne semble pas en souffrir autant). Je m'en débarrasse peu à peu mais lentement.
- ces interdits en question, et également les fausses croyances, d'ordre familialo-religieux ("c'est mal d'avoir un petit copain", "on ne couche pas avant le mariage", "pour être aimée tu dois faire ce qu'on te dit", "pour ne pas blesser les autres tu dois te conformer à leurs désirs et opinions", "tu honoreras ton père et ta mère", etc.)
- des brimades au collège, dues à la façon dont j'étais vêtue (non choisie par moi), qui m'ont poussée à raser les murs pendant des années, n'arrangeant en rien ma timidité déjà assez forte comme cela
- mauvaise estime de moi, manque de confiance en moi (découlant de ce qui précède)
- depuis que je me suis débarrassée de la dépendance affective, le fait de ne pas être tombée amoureuse et d'avoir l'impression de ne pas avoir besoin d'un homme, d'être très bien comme ça. Je me demande parfois si je me complais en fait inconsciemment dans cette situation afin d'éviter d'avoir à franchir le pas de la relation amoureuse. Est-ce que certains parmi vous éprouvent cela ?
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par Pasta
Homme de 36 ans vierge
#85111
Je n’ai pas toute la liste, mais j’éprouve le même genre de sentiment qu’il est normal que je sois seul. Qu’une relation de couple, ce serait bien, mais que c’est réservé aux autres. Comme quand on passe devant une belle et grande maison, qu’on se dit qu’on aimerait bien y habiter, mais qu’on se dit que ça ne nous arrivera jamais.
par cetoine
Homme de 51 ans vierge
#85118
impala a écrit :Bonjour,

Dans l'article proposé, je me reconnais dans le témoignage de Mina : ce qui me dérange le plus, c'est d’être une novice en matière de relation amoureuse.
Les raisons chez moi de la VT sont les suivantes :
- milieu familial renfermé sur lui-même (pas d'amis à la maison) - le monde extérieur est vu comme dangereux
- manque d'expression des émotions et sentiments en famille, parole bridée en général (interdiction de penser autrement), pas de tactilité
- mère castratrice et surprotectrice
- mon caractère hypersensible qui fait que j'ai intégré très fortement et pour longtemps les divers interdits dont j'ai été frappée (alors que ma soeur par exemple ne semble pas en souffrir autant). Je m'en débarrasse peu à peu mais lentement.
- ces interdits en question, et également les fausses croyances, d'ordre familialo-religieux ("c'est mal d'avoir un petit copain", "on ne couche pas avant le mariage", "pour être aimée tu dois faire ce qu'on te dit", "pour ne pas blesser les autres tu dois te conformer à leurs désirs et opinions", "tu honoreras ton père et ta mère", etc.)
- des brimades au collège, dues à la façon dont j'étais vêtue (non choisie par moi), qui m'ont poussée à raser les murs pendant des années, n'arrangeant en rien ma timidité déjà assez forte comme cela
- mauvaise estime de moi, manque de confiance en moi (découlant de ce qui précède)
- depuis que je me suis débarrassée de la dépendance affective, le fait de ne pas être tombée amoureuse et d'avoir l'impression de ne pas avoir besoin d'un homme, d'être très bien comme ça. Je me demande parfois si je me complais en fait inconsciemment dans cette situation afin d'éviter d'avoir à franchir le pas de la relation amoureuse. Est-ce que certains parmi vous éprouvent cela ?
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je suis a peu pre pareil que toi ( en remplaçant homme par femme et sauf pour ce qui est des fausse croyance d'ordre familio religieuse). la question que tu te pose je me la suis poseé, et j'ai travaille dessus en psychothérapie : pour moi la réponse est oui, et je ne suis pas heureux d'etre dans cette situation (même si je montre le contraire !). aussi, j'y travail en faisant des sortie genre ovs, et en "parlant" avec d'autre personne (ex ce forum). et cela avance bien...
Avatar de l’utilisateur
par rooter
Homme de 39 ans vierge
#86903
D'une manière général, j'ai l'impression qu'une cause de la VT pourrait être un renforcement négatif au long des premières phases de la vie ciblé sur l'expression des sentiments, de tendresse, en particulier.
par Mars
Homme de 43 ans non vierge
#109466
article intéressant (c'est rare de nos jours chez les journalistes, :D ), je l'ai vu avec beaucoup d'attention. Je suis assez d'accord avec son contenu. Par contre il manque juste le témoignage d'une personne qui est tellement accro au boulot qu'elle n'a pas forcément le temps de "chercher l'ame soeur", il y a le témoignage de Mina vers la fin de l'article qui l'évoque un peu, mais sans plus.

pour le reste, bonne analyse :)
par gzmille
ans
#109487
impala a écrit :Les raisons chez moi de la VT sont les suivantes :
- milieu familial renfermé sur lui-même (pas d'amis à la maison) - le monde extérieur est vu comme dangereux
- manque d'expression des émotions et sentiments en famille, parole bridée en général (interdiction de penser autrement), pas de tactilité
- mère castratrice et surprotectrice
- mon caractère hypersensible qui fait que j'ai intégré très fortement et pour longtemps les divers interdits dont j'ai été frappée (alors que ma soeur par exemple ne semble pas en souffrir autant). Je m'en débarrasse peu à peu mais lentement.
- ces interdits en question, et également les fausses croyances, d'ordre familialo-religieux ("c'est mal d'avoir un petit copain", "on ne couche pas avant le mariage", "pour être aimée tu dois faire ce qu'on te dit", "pour ne pas blesser les autres tu dois te conformer à leurs désirs et opinions", "tu honoreras ton père et ta mère", etc.)
- des brimades au collège, dues à la façon dont j'étais vêtue (non choisie par moi), qui m'ont poussée à raser les murs pendant des années, n'arrangeant en rien ma timidité déjà assez forte comme cela
- mauvaise estime de moi, manque de confiance en moi (découlant de ce qui précède)
- depuis que je me suis débarrassée de la dépendance affective, le fait de ne pas être tombée amoureuse et d'avoir l'impression de ne pas avoir besoin d'un homme, d'être très bien comme ça. Je me demande parfois si je me complais en fait inconsciemment dans cette situation afin d'éviter d'avoir à franchir le pas de la relation amoureuse. Est-ce que certains parmi vous éprouvent cela ?
Je me reconnais dans ce que tu dis Impala. Bon, pas à 100%, je n'ai pas été brimée mais j'avais un look ringard et j'ai eu droit à quelques remarques, et ma mère ne me disait pas tout ça mais ça y ressemblait en partie. Mon père était affectif avec ma mère et moi j'étais affective avec elle aussi, la parole était déliée chez nous même si il y avait des désaccord et que j'ai appris à garder certaines opinions pour moi.
Oui, j'ai ce sentiment de ne pas avoir besoin d'homme, je ne suis pas contre la relation de couple pour autant, on va dire que ça relève plus de la suite "logique" (façon de parler, je ne pense pas me marier) dans la vie, ça fait partie des choses bonnes et instructives à vivre, à partir du moment où on en a envie. Ce n'est pas un passage obligé. Donc je suis open, je ne suis pas pressée mais j'aimerais connaître moi aussi ce type d'intimité.