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par jujue
Femme de 36 ans non vierge
#81246
Merci pour ce lien, c'est vrai que c'est intéressant.
En replacement 21 par 22, j'aurais pu écrire cette phrase mot pour mot: "Julienne, 25 ans, a eu une expérience amère : « Quand j’étais au lycée, j’étais réservée et un peu inquiète de me lancer dans quelque chose. Mais, j’ai quand même eu un copain avec qui je voulais quelque chose de sérieux. J’avais 18 ans et lui 21. On est sortis ensemble. Il m’a laissé tomber au bout d’une semaine. Quelques mois plus tard, il m’a rappelé en s’excusant. On s’est revu plusieurs fois et même si on a dormi ensemble, il ne m’a jamais touché. Je pense que ça a amplifié le phénomène »".

Je me retrouve un peu dans l'attente du prince charmant (même si je pense que c'est largement en train de changer), les traumatismes d'adolescence si on peut dire puisque la phrase citée fait partie de cette "catégorie" (mais uniquement dans ce sens) et le blocage psychologique qui vient après, plutôt en conséquence des deux autres.
J'ajouterais aussi l'éducation au sens large. Je pense que certaines paroles de ma mère ont influencé ma (non) vie sexuelle. En précisant que je n'en veux à personne, c'est avant tout ma faute...
par Mnp30
Homme de 32 ans vierge
#81250
Je vois que l'article parle de la virginité pour les femmes mais je vais quand même y répondre en tant qu'homme également.

Pour ma part ma virginité tardive viendrais d'une part au fait que j’attends un peu la femme de ma vie ,car je n'ai pas envie de coucher a gauche a droite pour faire plaisir au conformisme de la société.

D'autre part j'ai été blessé mentalement car j'ai eu du mal a me remettre d'un très vieux râteau ,inconsciemment j'ai tendance a rechercher la copie conforme de la jeune fille d'il y a des années ce qui est absurde j'en conviens du coup je suis devenu un peu trop difficile .
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par tobalo
42 ans non vierge
#81266
je trouve le premier paragraphe choquant.
"monnayer sa virginité" c'est pas de la prostitution déguisée çà ?

moi je me reconnais quand on parle de
- timidité maladive et de manque d'interactions sociale
je ne vois personne a part les gens du boulot et du sport
je limite les relations car je ne fais pas confiance, trop de mesaventures en faisant des confidences,
- l'angoisse, j'ai "manqué" dans le passé de franchir le pas avec ma seule et unique histoire, avec qui je (ou plutôt on) n'est pas arrivé à le faire.

-- Mer 31 Juil 2013 22:41 --

article intéressant sinon
par fleur972
Femme de 33 ans non vierge
#81311
Moi je dirais que c'est une combinaison du blocage psychologique et du respect des règles religieuses.
Je veux être remarqué mais j'ai peur d'être attirante parce-que je ne peux pas m’empêcher de penser que c'est mal. Je fuis constamment les hommes tout en espérant qu'ils vont s'intéressé à moi. Pas très logique...

Si j'avais été moins timide, j'aurai eu plus d'homme dans mon entourage et ça se serait peut-être fait plus naturellement. Je me reconnais totalement dans le témoignage de Prune :
« Je n'ai jamais eu un seul copain, jusqu'à il y a peu, ça ne me posait pas vraiment de problème car je me disais que j'avais le temps, mais maintenant j'ai peur que ma situation n'évolue pas et que je m'enlise vraiment là-dedans. Les raisons : ma timidité maladive (surtout avec les garçons), mon manque de confiance en moi, mon physique peu avantageux, un côté un peu asocial avec les gens que je connais peu. »

Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai un physique peu avantageux mais c'est vrai que sous le regard des hommes je me sent vraiment moche. Je me compare constamment aux autres filles et je me vois vraiment comme "une mauvaise option".
par AwesomeO
Homme de 42 ans vierge
#81313
Je trouve cet article intéressant, par contre, on ne parle que des femmes. J'aurais aimé que l'on parle également de l'aspect masculin du phénomène. Mais bon c'est Marie Claire.

Là où je suis plus ou moins d'accord, c'est quand on dit que l'on peut très bien envisager la vie sans sexualité, en disant que c'est "notre condition naturelle". C'est vrai, mais passé un certain âge, l'affection et le contact humain ne peut plus venir exclusivement des parents ou de la famille etc. Et n'importe qu'elle activité, qui favorisent les contacts, physiques ou sociaux, n'est clairement pas suffisant. C'est ici qu'intervient la relation amoureuse, intime, le contact privilégié, la proximité chaleureuse qui permettent de combler ce besoin affectif et de contact (le toucher).

Pour les asexuels, je suppose que oui c'est possible puisqu'ils n'en ressentent pas le besoin, mais eux aussi parlent d'un besoin d'affection non comblé pour la plupart. Alors je refuse de croire que la sexualité et les contacts intimes peuvent être accessoires finalement. Je reconnais que la société actuelle donne bien une image déformée et hypersexualisée de la vie, mais ça demeure une grosse partie de la vie d'un être humain sain et complet.

À cause de cela, ma vie fait du surplace depuis bientôt 6 ans, mes diplômes "jaunissent" dans le fond d'une boîte, j'ai un travail fort ennuyeux qui ne sert qu'à me garder en vie et je suis assez déprimé. Alors si certain peuvent s'en passer, je ne crois pas que ce soit tous le monde.
par traviata
Femme de 62 ans non vierge
#81513
"Selon la brésilienne Elisabete Regina de Oliveira***, docteure en sociologie du sexe : « On nous invite trop à croire, que le sexe est essentiel dans notre vie, pour parvenir au bonheur. On nous apprend que le sexe est la seule manière de former des relations intimes. Nous mettons, donc, à cœur de nous soumettre à cette convention sociale. Autrement, nous sommes qualifiées d’ « anormales » ou de « malades ». "

Je ne crois pas qu'elle veuille dire par là que
AwesomeO a écrit : l'on peut très bien envisager la vie sans sexualité, en disant que c'est "notre condition naturelle".
Selon moi, ce qu'elle veut dire, (mais je trouve que c'est mal exprimé), c'est qu'on veut nous faire croire que l'acte sexuel "seul" qui est essentiel pour être heureux, en quelque sorte qu'il suffit de b*iser pour être dans la norme, point. Or l'acte sexuel n'est que la partie émergée de l'iceberg, dans l'idéal ce n'est qu'une partie d'une relation beaucoup plus complexe : affinités, partage d'activités, échange de pensée, tendresse, complicité ... et sexe.

Parfois la relation se limite au sexe, parce qu'elle est trop brève pour qu'on mette le reste en place, c'est le fameux "coup d'un soir"... ce n'est pas un jugement de valeur, mais c'est vrai que ça n'apporte pas la même chose. Et on peut, même si c'est paradoxal, manquer d'affectif (et pas de sexe) quand on est asexuel... et aussi quand on se limite à des coups d'un soir répétés ! Il n'est pas certain que le dragueur impénitent, le queutard invétéré, version masculine ou féminine, soit si heureux que ça, mais aux yeux de la société , il est "dans la norme", il fait illusion, tandis que le vierge tardif passe au miuex pour vertueux (c'est surtout vrai pour les femmes), au pire pour un coincé qui ne sait pas profiter de la vie.

Avant tout parce que la plupart des gens jugent à l'emporte-pièce et à l'aune des canards genre Marie-Claire (qui n'est pas le pire, loin s'en faut), sans utiliser ni leur cerveau ni leur coeur, au lieu de se mettre deux minutes à la place des autres.
par ange
Femme de 34 ans non vierge
#81706
C'est très intéressant, et les mots de cette sexologue (ou sociologue du sexe tel qu'écrit dans l'article) me réconfortent enfin un peu. Je suis totalement d'accord : partout où on regarde c'est du sexe, du sexe, du sexe. Du coup être vierge devient une tare parce que le sexe est devenu banal, donc, c'est pas normal de ne jamais l'avoir expérimenté. Et l'âge de la première relation sexuelle diminue de plus en plus. En cherchant de l'aide sur le net, je suis tombée sur des forums où des ados de 15 ans demandaient si c'était normal qu'ils soient encore vierges?!!! Mais il croient quoi? Que l'âge pour perdre sa virginité c'est 12 ans ou quelque chose comme ça?!

Je me reconnais dans cet article pour le blocage psychologique : me trouve pas belle, ou enfin, comme je me dis souvent, je me trouve belle, mais je crois que les autres ne me trouvent pas belle. Et puis j'ai une timidité maladive qui me fait craindre les rencontres et les contacts, j'anticipe épouvantablement ce moment où je me retrouverais nue devant quelqu'un.

Et pour ce qui est de chercher le prince charmant... oui et non. C'est pas que je chercherais absolument l'homme parfait, celui avec qui je passerais le reste de ma vie. Je suis plutôt indépendante, et je crois que deux personnes peuvent s'apprécier, avec de la complicité et du respect mutuel sans se promettre l'amour éternel. Ce que je cherche désespérément, ce serait l'homme qui m'appréciera telle que je suis et qui se montrera respectueux et compréhensif de ma situation, me permettant enfin de passer le cap. Après, on n'est pas obligés de passer notre vie ensembles. Pour moi, amour et amitié sont très liés, l'un ou l'autre fera mon affaire.

Finalement, mon problème c'est vraiment le blocage, et je suis méfiante du genre : les mecs cherchent la fille physiquement parfaite, ils ne veulent que du sexe, il va rire de moi, etc.
par vechris
40 ans vierge
#83729
Mon ordinateur ayant décidé de passer l'arme a` gauche et son remplacement n'ayant pas ete acte (si tant est qu'il soit un jour remplace) le present message est ecris depuis une tablette tactile (l'abscence d'accents en est le resultat)
Pour en revenir au sujet, cet article est en effet interesant meme s'il n'aborde pas le cote masclin du probleme (en meme temps c'est un site feminin).
Dans mon cas les causes sont psychologiques et sociales (pere autoritaire, mere poule, milieu familial peu propice aux rencontres extrafamiliales, changement recurent de camarades de classes, relations inamicales avec ces derniers...).
L'article parle de gens qui n'ont pas voulu ou n'ont pas su saisir les opportunites, alors que dans mon cas il n'y a pas eu d'opportunites du tout.
Voila.