"Selon la brésilienne Elisabete Regina de Oliveira***, docteure en sociologie du sexe : « On nous invite trop à croire, que
le sexe est essentiel dans notre vie, pour parvenir au bonheur. On nous apprend que
le sexe est la seule manière de former des relations intimes. Nous mettons, donc, à cœur de nous soumettre à cette convention sociale. Autrement, nous sommes qualifiées d’ « anormales » ou de « malades ». "
Je ne crois pas qu'elle veuille dire par là que
AwesomeO a écrit : l'on peut très bien envisager la vie sans sexualité, en disant que c'est "notre condition naturelle".
Selon moi, ce qu'elle veut dire, (mais je trouve que c'est mal exprimé), c'est qu'on veut nous faire croire que l'acte sexuel "seul" qui est essentiel pour être heureux, en quelque sorte qu'il suffit de b*iser pour être dans la norme, point. Or l'acte sexuel n'est que la partie émergée de l'iceberg, dans l'idéal ce n'est qu'une partie d'une relation beaucoup plus complexe : affinités, partage d'activités, échange de pensée, tendresse, complicité ... et sexe.
Parfois la relation se limite au sexe, parce qu'elle est trop brève pour qu'on mette le reste en place, c'est le fameux "coup d'un soir"... ce n'est pas un jugement de valeur, mais c'est vrai que ça n'apporte pas la même chose. Et on peut, même si c'est paradoxal, manquer d'affectif (et pas de sexe) quand on est asexuel... et aussi quand on se limite à des coups d'un soir répétés ! Il n'est pas certain que le dragueur impénitent, le queutard invétéré, version masculine ou féminine, soit si heureux que ça, mais aux yeux de la société , il est "dans la norme", il fait illusion, tandis que le vierge tardif passe au miuex pour vertueux (c'est surtout vrai pour les femmes), au pire pour un coincé qui ne sait pas profiter de la vie.
Avant tout parce que la plupart des gens jugent à l'emporte-pièce et à l'aune des canards genre Marie-Claire (qui n'est pas le pire, loin s'en faut), sans utiliser ni leur cerveau ni leur coeur, au lieu de se mettre deux minutes à la place des autres.
Dio, dammi l'umiltà di accettare le cose che non posso cambiare, il coraggio di cambiare le cose che posso cambiare, e l'intelligenza sufficiente per distinguere i due tipi di cose. S. Francesco di Assisi