- 02 févr. 2014, 22:14
#102899
C'est vrai que ce sont des concepts simples, tellement évidents... Pourtant, le fait de se les entendre dire (depuis pas longtemps pour moi), je sens que cela apporte déjà quelque chose. Un truc qui m'a particulièrement interpellé : c'est le fait que l'ego est une construction du mentale qui nous coupe du réel (peut être pour nous en protéger?). Et que la sagesse consiste à aller au delà de cette séparation, s'accepter comme faisant partie du tout. On est bouffé par nos petits égos dans nos sociétés, et on n'arrive plus à s'ouvrir aux autres.
impala a écrit :ici et maintenant
impala a écrit :l'impermanenceOui il n’arrête pas de parler de ça dans le second bouquin (qui est en fait sur les pensées de Prajnânpad, lui même proche du bouddhisme).
C'est vrai que ce sont des concepts simples, tellement évidents... Pourtant, le fait de se les entendre dire (depuis pas longtemps pour moi), je sens que cela apporte déjà quelque chose. Un truc qui m'a particulièrement interpellé : c'est le fait que l'ego est une construction du mentale qui nous coupe du réel (peut être pour nous en protéger?). Et que la sagesse consiste à aller au delà de cette séparation, s'accepter comme faisant partie du tout. On est bouffé par nos petits égos dans nos sociétés, et on n'arrive plus à s'ouvrir aux autres.
J'ai toujours médité, en fait, mais surtout à la façon des chrétiens, qui est plutôt différente.L'autre bouquin justement parle un peu de cela. Ce que j'en ai retiré, c'est que la religion est (entre autre) un moyen pour l'homme de faciliter sa mise en contact avec "l'absolue"/ "le tout" / "la problématique de l'immanence", c'est à dire en gros enlever les oeillères que nous impose notre vie quotidienne, pour prendre le temps d'expérimenter "l'étourdissement du questionnement métaphysique". C'est ce qu'il appelle spiritualité, propre de l'homme, et peut être expérimenté quelque soit la religion (ou son absence), ou bien par la méditation voire les expériences hallucinogènes. Tout ça pour dire qu'il n'y peut être pas de ce point de vue, de différences si grandes entre les différentes religions/spiritualités, le but étant toujours un peu le même.