Pasta a écrit :Le stoïcisme occidental n’est pas si différent du bouddhisme tel que décrit plus haut : ne pas s’attacher aux choses. On atteint le bonheur en évitant les passions et donc la souffrance.
Sauf que c’est impossible et inefficace à mon avis.
J'ai toujours eu des problèmes avec ce concept de non-attachement présent dans le bouddhisme. Comment peut-on éviter de s'attacher à certaines choses, à certaines personnes, dans le seul but d'éviter de souffrir ? Moi qui ne me suis jamais attaché à qui que ce soit dans la vie, même pas à mes parents, je devrais alors être le plus heureux des hommes ! Pourtant c'est loin d'être le cas… :(
Comme je n'y connais pas grand-chose en bouddhisme, j'avais l'intention d'acheter un livre sur le non-attachement, et puis c'est une nouvelle fois Pema Chödrön, dans son livre "Conseils d'une amie pour des temps difficiles", qui m'a donné la solution à cette énigme :
Il s'agit de s'attacher à toute chose comme on s'attache à un château de sable.
On peut toujours s'attacher à un château de sable, en prendre le plus grand soin, l'embellir, et en retirer une grande satisfaction, mais on sait que tôt ou tard il sera emporté par la marée.
Il en va de même pour tout.
En fait, le problème n'est pas de s'attacher, il est de s'agripper.
Voilà, c'est tout simple, mais je préfère quand c'est expliqué de cette façon.