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Re: Le bonheur

Publié : 11 avr. 2015, 20:48
par rooter
J'ai trouvé cette vidéo assez intéressante :


Re: Le bonheur

Publié : 04 oct. 2015, 19:15
par rooter
Il m'est venu une réflexions, il y a quelques temps.
En fait, les notions de plaisirs et de douleurs peuvent se comprendre comme des renforcement positif et négatif, des avertissement. Quand on fait quelque chose de bénéfique, pour nous ou l'espèce, on ressent du plaisir (par exemple quand on mange, surtout quand c'est énergétique, parce qu'autrefois, l'énergie était rare, dans la nourriture), et quand quelque chose est en train de se dégrader, quand on est blessé, on reçoit un signal d'alarme : c'est la douleur. Si on a une entorse, on est avertis pour ne pas utiliser l'articulation blessée.

Mais ça n'est pas suffisant, parce que parfois, une douleur immédiate peu être bénéfique, sur le long terme (comme le fait d'arracher une dent), et un plaisirs rapide et facile peut être néfaste (la clope, par exemple). Je me suis dit que c'était peut être un système pour nous pousser à une hygiène de vie.Être heureux serait un message du corps, pour nous dire qu'on se construit un environnement sain, et agréable (pas seulement au sens physique, j’entends). Avoir une vie social constructive, agréable, ce qu'il faut de travail, d'activité, de créativité,... Qu'est-ce que vous en pensez ?

Re: Le bonheur

Publié : 04 oct. 2015, 20:14
par downup
Tu voudrais dire que la sensation de bonheur/malheur serait un message formulé par l'ensemble de notre cerveau (y compris, et surtout les zones non-conscientes) dans le but que la zone consciente (la tour de contrôle qui concrétise notre rapport au monde et régie nos actions) fasse quelque chose ou non pour essayer d'améliorer la situation? (et que ce serait un mécanisme produit de l'évolution, au même titre que les réflexes de douleurs et les sensations de plaisirs primaires dont tu parles)

Alors pour moi la réponse est plutôt non, parce qu’un d'un point de vue évolutionniste cela ne s’interprète pas trop, pour la simple raison que la sensation de malheur ne conduit pas "naturellement" à changer les choses. Au contraire, quand on ne va pas bien, on voit bien que les mécanismes associés dans le cerveau ne poussent pas "naturellement" à l'effort, à la prise d'action etc... C'est même plutôt en général des mécanismes qui conduisent à un cercle vicieux et à l'inaction (c'est d'ailleurs pour ça que c'est si difficile d'essayer d'aller mieux, de se sortir de dépression par exemple).

Si on reprend l'exemple de la sensation de douleur (ex : quand on met la main dans le feu), le fait que cela soit un message réflexe biologique à un sens seulement parce-que cela nous pousse à retirer immédiatement la main du feu. Si c'était un message dur à interpréter, qui en plus nous rend tout mou, qui rend compliqué le fait de retirer la main, cela serait beaucoup moins cohérent. Et bien c'est un peu ce qui se passe avec la sensation de malheur, la dépression.

Et donc je mettrais plutôt ces sensation du côté des "conséquences inattendues" de l'évolution plutôt que quelque chose qui a été sélectionné et façonné dans un but bien préci.

M'enfin en écrivant ceci il me vient également d'autres idées. C'est pas si évident.
Une piste de réflexion : les animaux peuvent-ils être malheureux? En prenant l'exemple d'un singe mis en cage... Est ce que la réponse ce n'est pas : OK ce n'est pas le bonheur/malheur eux même qui nous poussent (ou pas) à essayer de changer les choses (vu que par exemple le malheur en lui même inhibe), mais plutôt l'anticipation du malheur. Pour le singe : avant qu'il entre en cage (par ex quand il est sur le point d'être attrapé), et bien cela serait l'anticipation du sentiment de malheur qui le pousserait à faire ce qu'il faut pour ne pas être attrapé.

Re: Le bonheur

Publié : 06 oct. 2015, 12:17
par Pasta
Moi je serais plutôt d’accord avec rooter, même si je retirerais le terme « agréable » parce que ce serait un peu un raisonnement circulaire (« le bonheur est un signal de notre corps qui sert à nous dire qu’on est heureux »).

En ce qui concerne la dépression, c’est une maladie, pas un malheur « normal ».