- 23 avr. 2018, 20:54
#210094
En ce qui me concerne, je n'ai pas à me plaindre de ma vie sexuelle, mais j'ai toujours mis un point d'honneur ici à être dans la réflexion, la compréhension, et à ne jamais me mettre à raconter, à grands coups de petites remarques d'habitués ou d'initiés, mes aventures sexuelles. Parce que ce n'est pas le lieu, parce que ça n'apporterait rien à personne ; en revanche, mes cheminements pour évoluer (et mes échecs aussi), ça oui. La manière que j'ai eue de dépasser ma propre peur de l'acte sexuel, j'en ai parlé.
Mais dire que j'aime ou non sucer, que j'aime ou non me faire tirer les cheveux, que j'aime ou non la pénétration anale, je pense vraiment que ça n'apporterait rien à personne, et que ce serait une façon de jouer sur les mots (la fameuse "expérience" utile aux autres...) pour me permettre de me mettre en avant, face à des gens qui souffrent.
Je réitère : qu'est-ce que tes détails purement sexuels apportent ? Quand tu parles des sensations, de ta déception, de tes surprises, je comprends (même si on peut arguer que les expériences sont tellement diverses qu'au fond, ce ne sont que tes sensations, pas celles de tous) ; mais quand tu évoques ce que tu as fait dans le moment en mode croustillant, ça n'amène rien à personne. Tu sais, tous les gens ici ont déjà lu des histoires érotiques ou vu des films porno avec les détails que tu cites (voire même du porno maison, qui est bien plus proche de la réalité) ; tout le monde sait ici qu'en levrette on peut tirer les cheveux de la fille si on aime ça. Mais le raconter là ici comme ça ? sincèrement, ça n'a rien apporté à personne, si ce n'est à toi.
Quant au grand débat sur la virginité tardive, très sincèrement, je suis un peu lassée de ce relativisme. Non, être vierge à 20 ans, ce n'est pas la même chose que de l'être à 30 ou 40. On peut en souffrir, et ça personne ne le nie ; mais quand on parle d'une personne qui a eu des relations amoureuses en plus, pardon, mais je crois que non, ça ne se compare à ce que vivent des gens de 40 ans qui n'ont jamais embrassé une fille/un homme dans leur vie.
On ne peut pas tout mettre sur le même plan. Avoir des lunettes, ce n'est pas comme être handicapé moteur. Faire du 40, ce n'est pas comme être obèse. Etre au chômage en ayant des indemnités confortables, ce n'est pas comme être au RSA.
Donc non, être vierge à 20 ans, en ayant déjà eu des copines, ce n'est pas comme être VT à 40 ans. Ce qui ne veut pas dire qu'on n'ait pas aussi des choses à régler dans plein de domaines, mais là, on dépasse alors la problématique de la virginité tardive pour tomber dans des problématiques psychologiques individuelles.
Et c'est un peu dommage de venir ici, de faire des grands discours, et de n'en avoir pas conscience.
Axoum a écrit :Il y a quelque chose que je comprends pas dans vos réactions, c'est cette idée que détailler une expérience c'est de la pédance, de la prétention, du mépris pour ceux qui n'ont pas pu la vivre.Si tu étais sur un forum de gens qui veulent désespérément partir en vacances en Italie, mais n'y arrivent pas ; et quand je dis désespérément, je veux dire : des gens dont ça contraint la vie quotidienne, qui parfois prennent des antidépresseurs tellement le voyage leur fait envie, qui souffrent réellement de ce manque, qui ont envie de se suicider parfois tellement la méconnaissance de l'Italie les blesse, alors qu'autour d'eux tout le monde semble partir en vacances quand bon lui semble, dans les plus belles destinations du monde... est-ce que vraiment tu viendrais raconter ton voyage avec Venise, avec plein de détails du genre "mais ça c'était tellement bien, j'ai même pu faire de la gondole, et j'ai mangé des pâtes dans le meilleur resto de la ville ; bon en revanche la place St Marc c'était moyen" ? Est-ce que vraiment tu aurais aussi peu de cœur pour venir exposer les moindres détails à des gens dont c'est le rêve absolu et qui souffrent, tous les jours, de ne pas y aller ?
Selon cette logique, décrire en détails un voyage dans un pays étranger c'est pareil ? Ou la pratique d'un sport ?
Et je devrais me sentir coupable vis-à-vis de ceux qui n'ont pas pu connaître ça et livrer un récit avec un genre de voile qui brouille bien le tout ?
Je pense que ces exemples vous aideront à comprendre un peu comment je vois la chose. Et comme je la voyais en étant vierge, ça n'est pas nouveau.
En ce qui me concerne, je n'ai pas à me plaindre de ma vie sexuelle, mais j'ai toujours mis un point d'honneur ici à être dans la réflexion, la compréhension, et à ne jamais me mettre à raconter, à grands coups de petites remarques d'habitués ou d'initiés, mes aventures sexuelles. Parce que ce n'est pas le lieu, parce que ça n'apporterait rien à personne ; en revanche, mes cheminements pour évoluer (et mes échecs aussi), ça oui. La manière que j'ai eue de dépasser ma propre peur de l'acte sexuel, j'en ai parlé.
Mais dire que j'aime ou non sucer, que j'aime ou non me faire tirer les cheveux, que j'aime ou non la pénétration anale, je pense vraiment que ça n'apporterait rien à personne, et que ce serait une façon de jouer sur les mots (la fameuse "expérience" utile aux autres...) pour me permettre de me mettre en avant, face à des gens qui souffrent.
Je réitère : qu'est-ce que tes détails purement sexuels apportent ? Quand tu parles des sensations, de ta déception, de tes surprises, je comprends (même si on peut arguer que les expériences sont tellement diverses qu'au fond, ce ne sont que tes sensations, pas celles de tous) ; mais quand tu évoques ce que tu as fait dans le moment en mode croustillant, ça n'amène rien à personne. Tu sais, tous les gens ici ont déjà lu des histoires érotiques ou vu des films porno avec les détails que tu cites (voire même du porno maison, qui est bien plus proche de la réalité) ; tout le monde sait ici qu'en levrette on peut tirer les cheveux de la fille si on aime ça. Mais le raconter là ici comme ça ? sincèrement, ça n'a rien apporté à personne, si ce n'est à toi.
Quant au grand débat sur la virginité tardive, très sincèrement, je suis un peu lassée de ce relativisme. Non, être vierge à 20 ans, ce n'est pas la même chose que de l'être à 30 ou 40. On peut en souffrir, et ça personne ne le nie ; mais quand on parle d'une personne qui a eu des relations amoureuses en plus, pardon, mais je crois que non, ça ne se compare à ce que vivent des gens de 40 ans qui n'ont jamais embrassé une fille/un homme dans leur vie.
On ne peut pas tout mettre sur le même plan. Avoir des lunettes, ce n'est pas comme être handicapé moteur. Faire du 40, ce n'est pas comme être obèse. Etre au chômage en ayant des indemnités confortables, ce n'est pas comme être au RSA.
Donc non, être vierge à 20 ans, en ayant déjà eu des copines, ce n'est pas comme être VT à 40 ans. Ce qui ne veut pas dire qu'on n'ait pas aussi des choses à régler dans plein de domaines, mais là, on dépasse alors la problématique de la virginité tardive pour tomber dans des problématiques psychologiques individuelles.
Et c'est un peu dommage de venir ici, de faire des grands discours, et de n'en avoir pas conscience.