- 11 janv. 2016, 20:46
#164871
J'ai mis un peu de temps à me décider à écrire dans cette section. Sûrement parce que je ne sais pas vraiment où je vais, et que mon côté psychorigide attendait que cette histoire colle plus aux stéréotypes que j'ai en tête.
Ça fait un an et demi qu'un petit jeune me tourne autour. Il a une petite dizaine d'années de moins que moi et habite dans le même immeuble. Je ne le trouvais pas tres subtil dans ses techniques d'approche, et faisait tout pour ne pas avoir à lui parler. Il m'a invité à boire le café pendant au moins deux mois, et à chaque fois je trouvais un prétexte pour refuser, et lui disais qu'on verrait une prochaine fois. Puis, au bout d'une énième invitation, j'ai fini par accepter en me disant que je ne pouvais plus refuser une nouvelle fois, il aurait fallu le faire dés le début. Je l'ai trouvé sympathique quoiqu'un peu "lourdeau", mais c'est tout. Sur un malentendu, il a compris que j'avais un copain, ce qui arrangeait bien mes affaires. Je l'ai laissé croire ça pendant les six mois qui ont suivi. Il continuait à me branchouiller, et je remettais à chaque fois les choses au clair : même pas en rêve.
Au bout d'un certain temps, il m'a dit que mon copain était quand même trés discret parce qu'on ne le voyait jamais ( tu m'étonnes !). Bon, il était temps de lui dire que j'avais "rompu" parce que je ne voulais pas qu'il découvre que ce n'était pas vrai. Donc biensûr il a voulu saisir l'opportunité, mais je suis restée sur la même ligne de conduite : hors de question pour moi. Je ne me voyais pas avec lui, on n'a rien en commun, et il ne me faisait pas rêver. On a continué à se voir pour un café, ou une balade, on a mangé quelques fois ensemble, tout ça sans qu'il n'insiste trop. Il faisait bien quelques petites allusions pour voir si j'étais open, mais rien d'insistant.
Puis un jour (notez ici le tournant de l'histoire ), alors que j'avais passé une très mauvaise journée, il a sonné chez moi (je ne sais plus sous quel prétexte). Je n'avais pas du tout bonne mine puisque j'avais passé l'aprés midi à pleurer. Il m'a vu dans cet état et m'a prise dans ses bras. Au début je n'ai pas accepté qu'il s'approche de moi de cette manière. Puis épuisée de me battre avec moi-même, je me suis laissée aller. Je n'avais jamais ressenti un tel réconfort. Cette chaleur et cette douceur m'ont boulversée. Il a passé la soirée avec moi m'avouant que lui aussi avait passé une trés mauvaise journée. On est resté dans les bras l'un de l'autre.
Depuis ce jour, on se voit régulièrement, le rapprochement physique s'est fait petit à petit. Il a fallu quelques ajustements, de la patience, du respect, de la compréhension pour passer outre certains blocages de mon côté comme du sien. Et puis beaucoup de dialogue, c'est vraiment important.
Je ne nous considère pas en couple, je ne me projette pas, je n'ai pas de sentiment amoureux à son égard, je vis pour l'instant les choses comme elles se présentent, et je sais pas comment c'est possible, mais je ne me prends pas la tête, je ne suis pas inquiète ni angoissée comme ça a toujours été le cas pour moi.
Je ne lui ai jamais parlé de mon inexpérience, il croit d'ailleurs que je suis beaucoup plus expérimentée que lui (il a vécu en couple pendant deux ans, faut croire que je cache bien mon jeu), c'est le seul domaine que je n'ai pas voulu dévoiler. Pour le reste, je suis franche avec lui, il sait où il se situe dans ma vie.
Voilà ce qui se passe dans ma vie depuis trois mois. Je n'aurais jamais imaginé cette situation. J'ai du mal à me défaire du schéma classique qu'est celui de mes parents. J'en n'ai parlé à ma psy qu'il y a deux jours, elle m'a dit un truc qui m'a fait du bien : il n'y a pas de modèle pré-établi, de schéma à suivre, c'est à toi d'inventer ta vie et de créer la relation qui te convient aujourd'hui.
Ça fait un an et demi qu'un petit jeune me tourne autour. Il a une petite dizaine d'années de moins que moi et habite dans le même immeuble. Je ne le trouvais pas tres subtil dans ses techniques d'approche, et faisait tout pour ne pas avoir à lui parler. Il m'a invité à boire le café pendant au moins deux mois, et à chaque fois je trouvais un prétexte pour refuser, et lui disais qu'on verrait une prochaine fois. Puis, au bout d'une énième invitation, j'ai fini par accepter en me disant que je ne pouvais plus refuser une nouvelle fois, il aurait fallu le faire dés le début. Je l'ai trouvé sympathique quoiqu'un peu "lourdeau", mais c'est tout. Sur un malentendu, il a compris que j'avais un copain, ce qui arrangeait bien mes affaires. Je l'ai laissé croire ça pendant les six mois qui ont suivi. Il continuait à me branchouiller, et je remettais à chaque fois les choses au clair : même pas en rêve.
Au bout d'un certain temps, il m'a dit que mon copain était quand même trés discret parce qu'on ne le voyait jamais ( tu m'étonnes !). Bon, il était temps de lui dire que j'avais "rompu" parce que je ne voulais pas qu'il découvre que ce n'était pas vrai. Donc biensûr il a voulu saisir l'opportunité, mais je suis restée sur la même ligne de conduite : hors de question pour moi. Je ne me voyais pas avec lui, on n'a rien en commun, et il ne me faisait pas rêver. On a continué à se voir pour un café, ou une balade, on a mangé quelques fois ensemble, tout ça sans qu'il n'insiste trop. Il faisait bien quelques petites allusions pour voir si j'étais open, mais rien d'insistant.
Puis un jour (notez ici le tournant de l'histoire ), alors que j'avais passé une très mauvaise journée, il a sonné chez moi (je ne sais plus sous quel prétexte). Je n'avais pas du tout bonne mine puisque j'avais passé l'aprés midi à pleurer. Il m'a vu dans cet état et m'a prise dans ses bras. Au début je n'ai pas accepté qu'il s'approche de moi de cette manière. Puis épuisée de me battre avec moi-même, je me suis laissée aller. Je n'avais jamais ressenti un tel réconfort. Cette chaleur et cette douceur m'ont boulversée. Il a passé la soirée avec moi m'avouant que lui aussi avait passé une trés mauvaise journée. On est resté dans les bras l'un de l'autre.
Depuis ce jour, on se voit régulièrement, le rapprochement physique s'est fait petit à petit. Il a fallu quelques ajustements, de la patience, du respect, de la compréhension pour passer outre certains blocages de mon côté comme du sien. Et puis beaucoup de dialogue, c'est vraiment important.
Je ne nous considère pas en couple, je ne me projette pas, je n'ai pas de sentiment amoureux à son égard, je vis pour l'instant les choses comme elles se présentent, et je sais pas comment c'est possible, mais je ne me prends pas la tête, je ne suis pas inquiète ni angoissée comme ça a toujours été le cas pour moi.
Je ne lui ai jamais parlé de mon inexpérience, il croit d'ailleurs que je suis beaucoup plus expérimentée que lui (il a vécu en couple pendant deux ans, faut croire que je cache bien mon jeu), c'est le seul domaine que je n'ai pas voulu dévoiler. Pour le reste, je suis franche avec lui, il sait où il se situe dans ma vie.
Voilà ce qui se passe dans ma vie depuis trois mois. Je n'aurais jamais imaginé cette situation. J'ai du mal à me défaire du schéma classique qu'est celui de mes parents. J'en n'ai parlé à ma psy qu'il y a deux jours, elle m'a dit un truc qui m'a fait du bien : il n'y a pas de modèle pré-établi, de schéma à suivre, c'est à toi d'inventer ta vie et de créer la relation qui te convient aujourd'hui.