- 09 oct. 2016, 13:05
#178352
Chères et chers membres, votre G. A. est navré.
Il espérait vous fournir un récit propre à regonfler le moral des troupes, un témoignage démontrant sans conteste que ténacité et patience payent, mais ce ne sera pas (encore) pour cette fois, puisque il s'est de nouveau planté comme une bouze.
Mais retournons aux débuts de l'affaire, lors de la dernière grosse manifestation contre la loi travail, avant la " pause " de l'été. J'y croise par hasard une amie d'ami d'ami, enfin en gros, ce qui se produit quand vous rencontrez une nouvelle tête avec qui vous avez au moins une connaissance commune (dans ce cas, un ami YouTubeur découvert sur le net et que j'avais reconnu et abordé lors de la ma deuxième manif).
Je suis plus brunes que blondes (catégorie dans laquelle rentre la jeune dame), mais je mets mentalement de côté mes préférences, parce que un peu de bon sens que diable, elle est quand même plutôt mignonne. Si on veut avancer, obtenir ce qui nous fait envie, il faut agir et plonger dans l'arène. Je tape la discute sans difficultés, elle un prénom sonnant " Kaamelott " et apparemment je fais partie des rares personnes qui arrivent à ne pas l'écorcher. Je lui demande et obtient facilement son numéro.
De retour chez moi, je m'empresse de proposer par SMS un verre, en prenant soin de préciser " si tu es libre et si ça te dit ". Le ton de sa réponse est plutôt enthousiaste, il faut juste qu'elle ait son planning de boulot d'été avant. Pas de problèmes pour moi, je lui écris de me dire ce qu'il en est quand elle y verra clair dans son emploi du temps. La balle est dans son camp en somme.
L'été passe, je reste en stand-by ; je rends une petite visite à une relation sur Brest et lui parle de cette histoire ; il me conseille de ne surtout pas rester silencieux. Après réflexion, je me rallie à son point de vue et fait une petite relance par SMS en disant que " la proposition de verre tient toujours " ; je reçois une réponse au ton toujours intéressé (" Super ! ... ") mais qui me précise que du fait de son boulot d'été en camping, elle est éloignée de Nantes mais il est convenu de se voir en septembre.
Ce mois en question passe sans nouvelles, je redeviens à nouveau quelque peu sceptique, mais surprise, je la recroise IRL lors de la manif à l'occasion de la venue de Valls à Nantes. Je lui dit que j'attendais son appel, elle s'excuse pour cause d'emploi du temps chargé (rentrée, tout ça). Soit. Elle s'engage néanmoins à me rappeler très prochainement. Mon moral remonte.
Ce qu'elle fait bien qu'elle me propose un jour pile dans mes horaires de travail (alors même que j'ai beaucoup d'autres jours de libres) ; qu'à cela ne tienne, nous parvenons à faire avec nos emplois du temps respectifs et nous accordons sur un vendredi matin à 10, puis 11 h (dans l'après-midi, elle doit être à son école, moi au boulot). " On va enfin finir par l'avoir, ce café ! " M'écrit-elle.
Jour J. Belle matinée, je sors mon vélo pour faire l'aller et retour plus rapidement. Je viens de faire à peine quelques mètres, quand ma roue avant bloque et couine. Je constate vite qu'une snorgneugneu de punaise de bureau a tapé en plein dans mon pneu. Et je n'ai pas de kit de réparation sous la main. En termes de rôlistes, on appelle ça un échec critique. J'en suis quitte pour aller à mon rendez-vous et au boulot à pied pour au moins un temps.
Qu'à cela ne tienne, il y a pire dans la vie. J'arrive au point de rencontre convenu à 10 h et envoie me signale par SMS. " Heu, on avait pas dit 10 h ? " Oups, boulette de ma part, j'avais gardé en tête l'ancien horaire. Qu'à cela ne tienne une fois de plus, je vais juste passer un peu de temps en ville et chercher un bar dont l'aspect m'intéresse, ce sera l'occasion pour moi de tester un nouvel établissement. Tout en laissant couler le flot de pensées et de scénarios souvent très négatifs ; puisque je ne peux pas empêcher ma fichue caboche de produire tout et n'importe quoi, autant ne pas accorder plus d'importance que ça à ce contenu.
Je l'attends devant la Fnac locale et elle arrive à l'heure dite ; sa démarche me paraît moins séduisante que les dernières fois, mais je mets encore cette pensée de côté. Elle s'excuse pour l'horaire, elle aurait dû reconfirmer, etc. je lui réponds mais non mais non, c'est moi qui me suis montré distrait, pas de mal.
Nous nous rendons donc à l'établissement que j'ai repéré ; comme elle commence par me demander des précisions sur mon boulot, je me retrouve à pas mal parler de moi et de mes sujets de prédilection (pas tous très gais d'ailleurs), même si je fais quand même attention d'en savoir un peu plus sur elle. La conversation reste sur un bon rythme, je ne réfléchis pas trop à ce que je dis, du spontané en somme.
Et c'est au détour d'une phrase que le drame surgit ; alors que je mentionne une musicienne dont je suis fan, elle me répond que son COPAIN l'aime assez aussi. Je crains d'avoir mal entendu et lui demande de me répéter quelques phrases plus loin, sans je pense trahir mon état d'esprit ; son attitude n'ayant apparemment pas changé, elle n'a pas dû y avoir que du feu malgré cette demande de confirmation de ma part. La conversation continue pour ainsi dire comme si de rien n'était, du coup le temps passe vite, et remarquant l'heure à sa montre, je prends congé, ce qui tombe bien pour elle aussi ; je la raccompagne jusqu'à son tram, au revoir et à la prochaine peut-être.
De mon côté, je me hâte de rentrer, j'ai à peine le temps d'avaler quelques miettes de légumes pour me précipiter à mon travail ; mon vélo me fait cruellement défaut mais j'arrive à peu près à l'heure.
Bilan de tout cela : des semaines de patience paumés en pure perte. Je n'en veux pas à cette fille, dans le sens où je réalise après coup que retenir le terme " libre " pouvait encore prêter à confusion (même si je me dis qu'elle avait un petit peu de m*rde dans les yeux, une invitation à prendre un verre plus les relances, tout de même, c'est pas forcément innocent) et que je me suis pris des râteaux plus durs, venant de filles me plaisant plus. Malgré tout ça renforce encore un peu mon côté blasé à l'égard de ma déveine proverbiale et du genre de femmes que la société actuelle produit (" ne jamais faire le premier pas ", etc.).
La leçon à retenir, c'est que à la prochaine occasion, je dirai " si tu es CELIBATAIRE et intéressée ". Et si ça ne marche toujours pas, bah désolé, je crois que je passerai à " on b*ise ? O / N ". Parce que je lis bien ici toutes les demandes féminines pour qu'on soit polis, civilisés, et qu'on aligne un peu plus de vocabulaire que " zyva té charmante ", mais visiblement à être trop maniérés on n'est pas suffisamment clairs et ainsi pas du tout compris. Il suffit d'un mot mal choisi et l'ambiguïté et le quiproquo s'engouffrent dans la brèche... .
Il espérait vous fournir un récit propre à regonfler le moral des troupes, un témoignage démontrant sans conteste que ténacité et patience payent, mais ce ne sera pas (encore) pour cette fois, puisque il s'est de nouveau planté comme une bouze.
Mais retournons aux débuts de l'affaire, lors de la dernière grosse manifestation contre la loi travail, avant la " pause " de l'été. J'y croise par hasard une amie d'ami d'ami, enfin en gros, ce qui se produit quand vous rencontrez une nouvelle tête avec qui vous avez au moins une connaissance commune (dans ce cas, un ami YouTubeur découvert sur le net et que j'avais reconnu et abordé lors de la ma deuxième manif).
Je suis plus brunes que blondes (catégorie dans laquelle rentre la jeune dame), mais je mets mentalement de côté mes préférences, parce que un peu de bon sens que diable, elle est quand même plutôt mignonne. Si on veut avancer, obtenir ce qui nous fait envie, il faut agir et plonger dans l'arène. Je tape la discute sans difficultés, elle un prénom sonnant " Kaamelott " et apparemment je fais partie des rares personnes qui arrivent à ne pas l'écorcher. Je lui demande et obtient facilement son numéro.
De retour chez moi, je m'empresse de proposer par SMS un verre, en prenant soin de préciser " si tu es libre et si ça te dit ". Le ton de sa réponse est plutôt enthousiaste, il faut juste qu'elle ait son planning de boulot d'été avant. Pas de problèmes pour moi, je lui écris de me dire ce qu'il en est quand elle y verra clair dans son emploi du temps. La balle est dans son camp en somme.
L'été passe, je reste en stand-by ; je rends une petite visite à une relation sur Brest et lui parle de cette histoire ; il me conseille de ne surtout pas rester silencieux. Après réflexion, je me rallie à son point de vue et fait une petite relance par SMS en disant que " la proposition de verre tient toujours " ; je reçois une réponse au ton toujours intéressé (" Super ! ... ") mais qui me précise que du fait de son boulot d'été en camping, elle est éloignée de Nantes mais il est convenu de se voir en septembre.
Ce mois en question passe sans nouvelles, je redeviens à nouveau quelque peu sceptique, mais surprise, je la recroise IRL lors de la manif à l'occasion de la venue de Valls à Nantes. Je lui dit que j'attendais son appel, elle s'excuse pour cause d'emploi du temps chargé (rentrée, tout ça). Soit. Elle s'engage néanmoins à me rappeler très prochainement. Mon moral remonte.
Ce qu'elle fait bien qu'elle me propose un jour pile dans mes horaires de travail (alors même que j'ai beaucoup d'autres jours de libres) ; qu'à cela ne tienne, nous parvenons à faire avec nos emplois du temps respectifs et nous accordons sur un vendredi matin à 10, puis 11 h (dans l'après-midi, elle doit être à son école, moi au boulot). " On va enfin finir par l'avoir, ce café ! " M'écrit-elle.
Jour J. Belle matinée, je sors mon vélo pour faire l'aller et retour plus rapidement. Je viens de faire à peine quelques mètres, quand ma roue avant bloque et couine. Je constate vite qu'une snorgneugneu de punaise de bureau a tapé en plein dans mon pneu. Et je n'ai pas de kit de réparation sous la main. En termes de rôlistes, on appelle ça un échec critique. J'en suis quitte pour aller à mon rendez-vous et au boulot à pied pour au moins un temps.
Qu'à cela ne tienne, il y a pire dans la vie. J'arrive au point de rencontre convenu à 10 h et envoie me signale par SMS. " Heu, on avait pas dit 10 h ? " Oups, boulette de ma part, j'avais gardé en tête l'ancien horaire. Qu'à cela ne tienne une fois de plus, je vais juste passer un peu de temps en ville et chercher un bar dont l'aspect m'intéresse, ce sera l'occasion pour moi de tester un nouvel établissement. Tout en laissant couler le flot de pensées et de scénarios souvent très négatifs ; puisque je ne peux pas empêcher ma fichue caboche de produire tout et n'importe quoi, autant ne pas accorder plus d'importance que ça à ce contenu.
Je l'attends devant la Fnac locale et elle arrive à l'heure dite ; sa démarche me paraît moins séduisante que les dernières fois, mais je mets encore cette pensée de côté. Elle s'excuse pour l'horaire, elle aurait dû reconfirmer, etc. je lui réponds mais non mais non, c'est moi qui me suis montré distrait, pas de mal.
Nous nous rendons donc à l'établissement que j'ai repéré ; comme elle commence par me demander des précisions sur mon boulot, je me retrouve à pas mal parler de moi et de mes sujets de prédilection (pas tous très gais d'ailleurs), même si je fais quand même attention d'en savoir un peu plus sur elle. La conversation reste sur un bon rythme, je ne réfléchis pas trop à ce que je dis, du spontané en somme.
Et c'est au détour d'une phrase que le drame surgit ; alors que je mentionne une musicienne dont je suis fan, elle me répond que son COPAIN l'aime assez aussi. Je crains d'avoir mal entendu et lui demande de me répéter quelques phrases plus loin, sans je pense trahir mon état d'esprit ; son attitude n'ayant apparemment pas changé, elle n'a pas dû y avoir que du feu malgré cette demande de confirmation de ma part. La conversation continue pour ainsi dire comme si de rien n'était, du coup le temps passe vite, et remarquant l'heure à sa montre, je prends congé, ce qui tombe bien pour elle aussi ; je la raccompagne jusqu'à son tram, au revoir et à la prochaine peut-être.
De mon côté, je me hâte de rentrer, j'ai à peine le temps d'avaler quelques miettes de légumes pour me précipiter à mon travail ; mon vélo me fait cruellement défaut mais j'arrive à peu près à l'heure.
Bilan de tout cela : des semaines de patience paumés en pure perte. Je n'en veux pas à cette fille, dans le sens où je réalise après coup que retenir le terme " libre " pouvait encore prêter à confusion (même si je me dis qu'elle avait un petit peu de m*rde dans les yeux, une invitation à prendre un verre plus les relances, tout de même, c'est pas forcément innocent) et que je me suis pris des râteaux plus durs, venant de filles me plaisant plus. Malgré tout ça renforce encore un peu mon côté blasé à l'égard de ma déveine proverbiale et du genre de femmes que la société actuelle produit (" ne jamais faire le premier pas ", etc.).
La leçon à retenir, c'est que à la prochaine occasion, je dirai " si tu es CELIBATAIRE et intéressée ". Et si ça ne marche toujours pas, bah désolé, je crois que je passerai à " on b*ise ? O / N ". Parce que je lis bien ici toutes les demandes féminines pour qu'on soit polis, civilisés, et qu'on aligne un peu plus de vocabulaire que " zyva té charmante ", mais visiblement à être trop maniérés on n'est pas suffisamment clairs et ainsi pas du tout compris. Il suffit d'un mot mal choisi et l'ambiguïté et le quiproquo s'engouffrent dans la brèche... .
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