- 14 févr. 2013, 16:21
#70911
Salut à tous,
Cela fait maintenant un peu plus d'un an que je ne suis pas venu sur le forum, il s'en est passé des choses depuis, que je tenais à partager avec vous.
Pour commencer, un petit lien vers ma présentation histoire que vous puissiez resituer le personnage, et maintenant, à vos popcorn :)
Lorsque j'ai réalisé que la fac n'était pas faite pour moi et que ce que j'y étudiais ne me plaisait pas tant que ça, j'ai décidé de partir à l'aventure à Londres, tenter ma chance, acceptant des boulots qui ne correspondaient pas à mon niveau afin de pouvoir m'installer.
Les objectifs étaient multiples, progresser en Anglais, faire du tourisme, apprendre ce que ça faisait d'être "un étranger", mais surtout, repartir de zéro là où personne ne me connaissait.
L'expérience s'est révélée positive sur de nombreux points : Apprendre à se débrouiller pour trouver un job sans piston, un logement, gérer l'administratif même si ça me gonfle au plus haut point etc.
Concernant les relations sociales (ce qui nous intéresse le plus ici), je n'ai eu aucun mal à me faire des potes, au boulot, dans des pubs, mais si vous avez lu ma présentation vous savez déjà que ça n'a jamais été un problème pour moi, et je suis bien conscient de cette chance.
Concernant les filles par contre... J'ai appris une chose, la confiance en soi n'a pas de frontières, et j'ai échoué dans tous mes "dates".
Une fois installé et dans un "rythme" (métro-boulot-pub-dodo), j'ai décidé de m'attaquer sérieusement à mon problème de poids : Régime draconien (et là je ne parle pas de "manger moins" car il en faut de l'énergie, mais "manger mieux"), 3 repas par jour, pas de rab, pas de grignotage, pas de sauce, pas de cuisson au gras, mais je mangeais de tout, y compris les aliment "naturellement gras", le seul vice que je m'accordais était l'alcool mais avec modération (et ce n'est pas juste pour être politiquement correct que je dis ça, alcool=sucre). Ajoutez à cela un footing quotidien d'une demie-heure, le matin. En un an là bas, j'ai perdu 35 kilos. Je faisais alors 85 kilos pour 1m70, j'étais toujours en surpoids mais esthétiquement, je me trouvais plus "harmonieux" qu'avant et pourtant...
-- Jeu 14 Fév 2013 16:18 --
Et pourtant je n'aimais toujours pas ce que je voyais dans la glace, "mieux qu'avant" refusait de signifier "bien", je me sentais toujours hors normes. Alors j'ai commencé à me dire que peut être c'était inscrit en moi, quelque soit mon apparence, je ne m'aimerai jamais.
Je n'ai pas lâché l'affaire pour autant et j'ai réussi à stabiliser ce poids toute la durée de mon aventure Londonienne. Cela m'a fait progresser de façon incroyable sur ma capacité à m'auto-discipliner.
Concernant mes fameux "dates" (rendez-vous galants) : Je n'avais aucun mal à inviter des filles (collègues de boulot ou rencontrées au pub). Pour me donner du courage je me disais "Alors quoi ? Je serai trop moche pour avoir la légitimité de penser que je la mérite cette fille ?!" --> "NON ! Je suis un humain, elle est une humaine, pas une déesse du jugement qui va abattre sur mon cœur le marteau du refus".
On n'aime pas quelqu'un parce qu'il le mérite, j'ai accepté que tout était une question de feeling, elle a beau avoir beaucoup de choses en commun avec moi, elle a beau avoir les mêmes goûts, on est pas forcément faits l'un pour l'autre.
Pourquoi selon vous l'alliance de ces dictons "qui se ressemble s'assemble" et "les opposés s'attirent" sinon pour nous rappeler qu'il n'y a pas de règles quand on parle de sentiments, juste du feeling, de la chimie biologique pour d'autres ?
Cela fait maintenant un peu plus d'un an que je ne suis pas venu sur le forum, il s'en est passé des choses depuis, que je tenais à partager avec vous.
Pour commencer, un petit lien vers ma présentation histoire que vous puissiez resituer le personnage, et maintenant, à vos popcorn :)
Lorsque j'ai réalisé que la fac n'était pas faite pour moi et que ce que j'y étudiais ne me plaisait pas tant que ça, j'ai décidé de partir à l'aventure à Londres, tenter ma chance, acceptant des boulots qui ne correspondaient pas à mon niveau afin de pouvoir m'installer.
Les objectifs étaient multiples, progresser en Anglais, faire du tourisme, apprendre ce que ça faisait d'être "un étranger", mais surtout, repartir de zéro là où personne ne me connaissait.
L'expérience s'est révélée positive sur de nombreux points : Apprendre à se débrouiller pour trouver un job sans piston, un logement, gérer l'administratif même si ça me gonfle au plus haut point etc.
Concernant les relations sociales (ce qui nous intéresse le plus ici), je n'ai eu aucun mal à me faire des potes, au boulot, dans des pubs, mais si vous avez lu ma présentation vous savez déjà que ça n'a jamais été un problème pour moi, et je suis bien conscient de cette chance.
Concernant les filles par contre... J'ai appris une chose, la confiance en soi n'a pas de frontières, et j'ai échoué dans tous mes "dates".
Une fois installé et dans un "rythme" (métro-boulot-pub-dodo), j'ai décidé de m'attaquer sérieusement à mon problème de poids : Régime draconien (et là je ne parle pas de "manger moins" car il en faut de l'énergie, mais "manger mieux"), 3 repas par jour, pas de rab, pas de grignotage, pas de sauce, pas de cuisson au gras, mais je mangeais de tout, y compris les aliment "naturellement gras", le seul vice que je m'accordais était l'alcool mais avec modération (et ce n'est pas juste pour être politiquement correct que je dis ça, alcool=sucre). Ajoutez à cela un footing quotidien d'une demie-heure, le matin. En un an là bas, j'ai perdu 35 kilos. Je faisais alors 85 kilos pour 1m70, j'étais toujours en surpoids mais esthétiquement, je me trouvais plus "harmonieux" qu'avant et pourtant...
-- Jeu 14 Fév 2013 16:18 --
Et pourtant je n'aimais toujours pas ce que je voyais dans la glace, "mieux qu'avant" refusait de signifier "bien", je me sentais toujours hors normes. Alors j'ai commencé à me dire que peut être c'était inscrit en moi, quelque soit mon apparence, je ne m'aimerai jamais.
Je n'ai pas lâché l'affaire pour autant et j'ai réussi à stabiliser ce poids toute la durée de mon aventure Londonienne. Cela m'a fait progresser de façon incroyable sur ma capacité à m'auto-discipliner.
Concernant mes fameux "dates" (rendez-vous galants) : Je n'avais aucun mal à inviter des filles (collègues de boulot ou rencontrées au pub). Pour me donner du courage je me disais "Alors quoi ? Je serai trop moche pour avoir la légitimité de penser que je la mérite cette fille ?!" --> "NON ! Je suis un humain, elle est une humaine, pas une déesse du jugement qui va abattre sur mon cœur le marteau du refus".
On n'aime pas quelqu'un parce qu'il le mérite, j'ai accepté que tout était une question de feeling, elle a beau avoir beaucoup de choses en commun avec moi, elle a beau avoir les mêmes goûts, on est pas forcément faits l'un pour l'autre.
Pourquoi selon vous l'alliance de ces dictons "qui se ressemble s'assemble" et "les opposés s'attirent" sinon pour nous rappeler qu'il n'y a pas de règles quand on parle de sentiments, juste du feeling, de la chimie biologique pour d'autres ?
Dernière modification par Jojodu13 le 14 févr. 2013, 16:43, modifié 2 fois.