- 15 janv. 2019, 12:43
#217326
Depuis l'adolescence, j'ai construit ma vie entière avec comme PRIORITE NUMERO 1 les filles :
J'ai choisi comme potes des gens que j'admirais parce qu'ils savaient y faire avec les filles,
j'ai essayé d'entrer dans une école où il y avait le meilleur ratio de filles par rapport aux mecs,
je me suis démené pour faire un semestre en ERASMUS à l'étranger parce que je pensais y avoir plus d'opportunités avec les filles,
j'ai déménagé à l'autre bout de la France pour aller dans une grande ville étudiante,
j'ai pris des cours de danse de salon pour m'aider à rencontrer et aborder des filles,
j'ai étudié les sites et les livres sur la drague,
je suis même allé à Prague et j'ai testé l'expatriation en Colombie parce que les Tchèques et les Colombiennes avaient la réputation d'être les plus belles du monde.
et malgré tout ca,
malgré le fait d'être plutôt beau gosse, grand, athlétique, d'avoir eu une bonne situation pro,
eh bien à 38 ans, je n'avais toujours pas eu de copine ni de relation sexuelle.
En cause, une grande timidité, trop d'orgueuil (je ne visais que les canons) et surtout un cercle vicieux de honte qui me bridait avec la gent féminine.
Honte tellement grande que, quand j'ai découvert ce forum, j'utilisais un proxy pour surfer dessus anonymement pour ne pas être identifié.
Aussi j'ai coupé les ponts avec les amis qui commencaient à me connaitre depuis un moment, et qui auraient pu suspecter ma virginité.
A un certain point, cette honte est tellement montée dans ma tête, que j'ai ressenti le besoin féroce de m'ouvrir sur le sujet et d'avouer ma virginité à quelques uns de mes proches.
En particulier, je craignais qu'ils ne se moquent de moi. (Surtout mes cousines : le genre de filles qui enchainaient les mecs des l'âge de 15 ans, qui ont la moquerie facile, et qui sont capables de piquer des crises de fou rire pendant 5 minutes)
Ils ont bien réagi (même s'ils n'ont rien fait de particulier pour m'aider à rencontrer des filles ensuite)
En tout cas, ca m'a soulagé d'un poids énorme.
...
Par la suite, ce qui a tout fait basculer a été pour moi de lire une brochure sur les insultes homophobes/racistes/sexistes au printemps 2018.
Une insulte est un mot, comme "homosexuel", "maghrébin", ou "puceau". En tant que tel, un mot est neutre. Même si l'intention de celui qui le dit est de nuire.
Ce mot a le pouvoir que VOUS lui donnez sur vous-même.
Le but de ceux qui emploient l'insulte est d'obtenir une emprise psychologique sur les gens visés.
Mais il est capital de réaliser que nous détenons en nous-même le pouvoir de laisser ce mot nous faire du mal ou pas.
Quand j'ai compris cela, j'ai ressenti une grande colère... et puis c'est passé et je me suis senti vraiment soulagé.
Depuis, je n'ai plus cherché à cacher ma virginité, et j'en ai en fait parlé avec pas mal de monde, y compris des gens que je rencontrais pour la première fois.
Le fait de pleinement assumer cette virginité, je l'ai vécu comme une sorte de "dépucelage mental".
Quelques mois plus tard, je suis passé par le "dépucelage physique", avec une prostituée. Ca n'a pas beaucoup changé ma vie en comparaison du "dépucelage mental".
Je précise, que, au jour de ce post, j'ai 39 ans, je n'ai jamais eu de copine, eh bien je pourrais en avoir honte, mais non, ce n'est plus le cas.
Pour ce qui est d'avoir une copine, j'ai essayé Tinder pendant 3 semaines (ZERO match à part un fake), j'ai suivi les forums ArtDeSeduire, lu des livres de PickUpArtists éminents (David DeAngelo, Neil Strauss), fait des speed-datings, assisté à un séminaire sur la drague de rue à Paris, j'étais même prêt à claquer 2000$ pour un séminaire intensif de drague tenu par RealSocialDynamics à l'étranger !
Mais ce qui a tout changé, c'est un enseignement bouddhiste que j'ai recu, (depuis quelque temps je m'intéresse au bouddhisme) et qui en substance disait :
"Il faut développer le fait d'être toujours satisfait de ce que l'on a.
Sinon, on arrive au mécontentement, et, en fait, quoi que l'on ait, on n'en aura jamais assez."
Ca peut paraitre simpliste, ou trop dur à faire dans certaines situations, mais en fait j'ai réussi à changer mon esprit sur ce point.
Du coup, je me suis rendu compte que j'ai une belle vie, pas de gros problèmes par rapport au passé, et eh bien ... toujours pas de copine à presque 40 ans.
Eh bien, j'ai réussi à devenir satisfait de ma situation, sans frustration.
Du coup, je me juge comme vraiment heureux.
Ce qui ne veut pas dire que je renonce aux femmes : si je fais un jour une belle rencontre, j'en profiterai.
Mais ce n'est plus l'objectif principal de ma vie. Du coup, j'ai arrêté tous ces efforts.
Voila ce que je voulais partager avec vous.
J'ai choisi comme potes des gens que j'admirais parce qu'ils savaient y faire avec les filles,
j'ai essayé d'entrer dans une école où il y avait le meilleur ratio de filles par rapport aux mecs,
je me suis démené pour faire un semestre en ERASMUS à l'étranger parce que je pensais y avoir plus d'opportunités avec les filles,
j'ai déménagé à l'autre bout de la France pour aller dans une grande ville étudiante,
j'ai pris des cours de danse de salon pour m'aider à rencontrer et aborder des filles,
j'ai étudié les sites et les livres sur la drague,
je suis même allé à Prague et j'ai testé l'expatriation en Colombie parce que les Tchèques et les Colombiennes avaient la réputation d'être les plus belles du monde.
et malgré tout ca,
malgré le fait d'être plutôt beau gosse, grand, athlétique, d'avoir eu une bonne situation pro,
eh bien à 38 ans, je n'avais toujours pas eu de copine ni de relation sexuelle.
En cause, une grande timidité, trop d'orgueuil (je ne visais que les canons) et surtout un cercle vicieux de honte qui me bridait avec la gent féminine.
Honte tellement grande que, quand j'ai découvert ce forum, j'utilisais un proxy pour surfer dessus anonymement pour ne pas être identifié.
Aussi j'ai coupé les ponts avec les amis qui commencaient à me connaitre depuis un moment, et qui auraient pu suspecter ma virginité.
A un certain point, cette honte est tellement montée dans ma tête, que j'ai ressenti le besoin féroce de m'ouvrir sur le sujet et d'avouer ma virginité à quelques uns de mes proches.
En particulier, je craignais qu'ils ne se moquent de moi. (Surtout mes cousines : le genre de filles qui enchainaient les mecs des l'âge de 15 ans, qui ont la moquerie facile, et qui sont capables de piquer des crises de fou rire pendant 5 minutes)
Ils ont bien réagi (même s'ils n'ont rien fait de particulier pour m'aider à rencontrer des filles ensuite)
En tout cas, ca m'a soulagé d'un poids énorme.
...
Par la suite, ce qui a tout fait basculer a été pour moi de lire une brochure sur les insultes homophobes/racistes/sexistes au printemps 2018.
Une insulte est un mot, comme "homosexuel", "maghrébin", ou "puceau". En tant que tel, un mot est neutre. Même si l'intention de celui qui le dit est de nuire.
Ce mot a le pouvoir que VOUS lui donnez sur vous-même.
Le but de ceux qui emploient l'insulte est d'obtenir une emprise psychologique sur les gens visés.
Mais il est capital de réaliser que nous détenons en nous-même le pouvoir de laisser ce mot nous faire du mal ou pas.
Quand j'ai compris cela, j'ai ressenti une grande colère... et puis c'est passé et je me suis senti vraiment soulagé.
Depuis, je n'ai plus cherché à cacher ma virginité, et j'en ai en fait parlé avec pas mal de monde, y compris des gens que je rencontrais pour la première fois.
Le fait de pleinement assumer cette virginité, je l'ai vécu comme une sorte de "dépucelage mental".
Quelques mois plus tard, je suis passé par le "dépucelage physique", avec une prostituée. Ca n'a pas beaucoup changé ma vie en comparaison du "dépucelage mental".
Je précise, que, au jour de ce post, j'ai 39 ans, je n'ai jamais eu de copine, eh bien je pourrais en avoir honte, mais non, ce n'est plus le cas.
Pour ce qui est d'avoir une copine, j'ai essayé Tinder pendant 3 semaines (ZERO match à part un fake), j'ai suivi les forums ArtDeSeduire, lu des livres de PickUpArtists éminents (David DeAngelo, Neil Strauss), fait des speed-datings, assisté à un séminaire sur la drague de rue à Paris, j'étais même prêt à claquer 2000$ pour un séminaire intensif de drague tenu par RealSocialDynamics à l'étranger !
Mais ce qui a tout changé, c'est un enseignement bouddhiste que j'ai recu, (depuis quelque temps je m'intéresse au bouddhisme) et qui en substance disait :
"Il faut développer le fait d'être toujours satisfait de ce que l'on a.
Sinon, on arrive au mécontentement, et, en fait, quoi que l'on ait, on n'en aura jamais assez."
Ca peut paraitre simpliste, ou trop dur à faire dans certaines situations, mais en fait j'ai réussi à changer mon esprit sur ce point.
Du coup, je me suis rendu compte que j'ai une belle vie, pas de gros problèmes par rapport au passé, et eh bien ... toujours pas de copine à presque 40 ans.
Eh bien, j'ai réussi à devenir satisfait de ma situation, sans frustration.
Du coup, je me juge comme vraiment heureux.
Ce qui ne veut pas dire que je renonce aux femmes : si je fais un jour une belle rencontre, j'en profiterai.
Mais ce n'est plus l'objectif principal de ma vie. Du coup, j'ai arrêté tous ces efforts.
Voila ce que je voulais partager avec vous.
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