- 22 févr. 2012, 05:50
#50664
Katy, j'espère que tu te rends compte que la pilule ne vient que camoufler tes problèmes; ce n'est pas un traitement. Les médecins conseillent mal leurs patientes. C'est complexe avec la pilule, car tout a commencé lors de la commercialisation où les compagnies pharmaceutiques vendaient les mérites de la pilule à toute une génération. Les Drs sont très peu informés sur les moyens de contraception. Et j'ajouterais que sur les bancs d'université, le système sexuel féminin est à peine aborder. La recherche avance. Je prédis que dans 15-20 ans, la pilule sera effacée du marché nord-américain.
Maintenant que j'ai dû faire face à un "choix" sur une méthode de contraception, je peux dire sans l'ombre d'un doute que la pilule est problématique pour la santé des femmes (même écologiquement). En tant que jeune femme consciencieuse de sa santé, j'ai rencontré des gens qui font de la recherche sur le sujet, lu des sites intéressants et des articles universitaires. Mon intuition était bonne, car tout porte à croire que la pilule est nocive. Je ne rentrerais pas dans les détails, mais pour que la pilule soit efficace, il faut que les taux d'estrogène soient au moins deux fois plus hauts que ceux que le corps produit. Celles à base de progestines, qui contrairement à la croyance populaire diffèrent ÉNORMÉMENT de la progestérone, viennent endomager l'endométrium vaginal.
Petit topo sur les effets de la pilule: en une période de 3 ans, on a découvert que la pilule réduisait la masse osseuse 1,5x +rapidement chez les femmes l'ayant consommée pendant au moins 3 mois. Perte osseuse=pertes au niveau de plusieurs minéraux, dont le calcium. Ainsi, la pilule augmente les risques d'ostéoporose (ça été vérifié à maintes reprises). Le cycle menstruel prend environ 12 ans pour atteindre sa maturité. Ingérer des hormones qui agissent contre l'organisme aura des conséquences à long-terme. J'insiste sur les deux dernières phrases, car on a démontré que chez les femmes qui ont commencé à la prendre dans la vingtaine -au pic de leur fertilité- pendant au moins 3 mois, qui étaient en bonne santé et dont le cycle était parfaitement réglé, prenaient 2 à 3 fois plus de temps à tomber enceinte que les femmes ne l'ayant jamais prise (de 6-9 mois pour le 1er gr vs 3 mois pour le 2nd). Alors imaginez les conséquences sur une jeune de 17 ans qui la prend contre des douleurs. Ajoutons risques plus élevés d'ovaires polykystiques (de nos jours, ça concerne 1/10 des femmes), acné (oui, oui!!), candida, fausses-couches (dans le sens que les effets de la dominance d'estrogène reste longtemps après avoir arrêté la pilule), etc.
L'Organisation Mondiale de la Santé (WHO) a postulé très clairement que la pilule contenait des éléments chimiques pouvant augmenter les risques de cancer. À ce sujet-là, je suis plus que sûre que certaines ont lu sur des sites non-spécialisés (genre Doctissimo) qu'au contraire, la pilule aurait des effets bénéfiques contre plusieurs cancers. Bah c'est faux. Les études montrent qu'il n'y a rien de concluant;cependant, un nombre important croit que la pilule augmente le risque de certains cancers et n'aurait pas d'effet protecteur pour les autres.
Selon moi, la pilule est une arnaque, même au niveau social. On nous la vend comme l'élément qui a en quelque sorte déclenché la révolution sexuelle chez les femmes.Cette révolution avait déjà commencé et les causes étaient plus vastes. Elle y a un peu contribué, je ne le nierais pas, mais s'est-elle retournée contre les femmes? Finalement, on en vient encore aux mêmes conclusions que toutes les responsabilités reviennent à la femme. Alors quel gain social? Pour finir, je dirais qu'il n'existe pas à ce jour de moyen de contraception avantageux pour la femme! J'utilise le diaphragme avec du spermicide, principalement parce qu'il ne vient pas modifier mon cycle menstruel... enfin, moins dangereusement que la pilule. Vivement que la recherche évolue.