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par victeur
Homme de 52 ans non vierge
#33103
Blanche,

Je suis bien d'accord avec toi, que tous les garçons, durant l'adolescence, devraient pouvoir avoir un rendez-vous chez un urologue. Ce n'est pas parce que nos organes génitaux sont à l'extérieur qu'ils croissent bien.

Durant les visites médicales, nous, les garçons, nous appréhendons tous le moment où le médecin scolaire abaisse la culotte pour nous tâter les testicules (vérifier que les 2 testicules sont bien descendus dans le scrotum) et décalotter le prépuce (vérifier l'absence de phimosis). D'autant plus que, plus tard, au moment de l'adolescence, cet examen des parties intimes est très souvent bâclé, voire ignoré.

Un post sur la circoncision sur le forum VT.

Tu y trouveras un lien vers un site médical, dans lequel le Docteur Beaugé, médecin scolaire, a analysé les visites médicales auprès d'étudiants en école d'ingénieurs. Il leur demandait d'être NUS durant toute la visite médicales, et à un moment donné, il les interrogeait sur leur sexualité avec une question ouverte. La nudité devant un médecin lui permettait d'obtenir de précieuses confidences et de prodiguer de judicieux conseils.
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par victeur
Homme de 52 ans non vierge
#33330
Il est vrai que nous, les mecs, n'avons pas de visite prévu chez un urologue ou un andrologue durant notre adolescence pour examiner nos queues, leurs croissances...

Seules subsistent les visites médicales scolaires, où le médecin palpe la présence des deux testicules dans les bourses, et décalotte le gland pour vérifier l'absence d'un phimosis. Et des fois, gêné, il s'en affranchit, comme je l'ai constaté aux 3 jours et à l'armée.Ils ont dû se dire que le médecin aurait dû le voir avant. C'est toujours avec une certaine appréhension, que l'on redoute l'instant où le médecin va baisser notre slip ou caleçon pour faire cet examen.

D'autant plus que tout notre attirail est à l'extérieur. Ne restent que les douches, ou les vestiaires, où d'un regard furtif, nous comparons les longueurs et les grosseurs de nos membres. Nous découvrons les érections spontanées, avec tout le plaisir que nous procurent les caresses manuelles. Mais tout le plaisir se fait en solitaire, de façon honteusement caché.

Nous ne parlons pas à notre médecin de notre sexualité, de nos techniques de masturbations.

Le Docteur Michel Beaugé, qui officie à Quimper, a longtemps fait les visites médicales dans un IUT. Il constatait chez des étudiants, jeunes adultes, un bon nombre de phimosis. Il les interrogeait sur leur façon de se masturber, ainsi il les déculpabilisait. Il notait aussi que cette majorité de jeunes gens, atteints de phimosis était vierge. Il en a écrit un rapport, très intéressant. Il n'est pas pour la circoncision, il préfère l'élargissement de l'anneau préputial.

Voici son rapport.

Je pense qu'une visite chez un andrologue ou un urolgue durant notre adolescence peut s'imposer. Il pourrait nous examiner, nous demander de lui montrer notre plus belle érection, afin de vérifier l'absence de phimosis dans tout les cas, nous parler des techniques de masturbations, de la sexualité... Nous pouvons comprendre que dans certaines civilisations, ils fassent de la circoncision un rite de passage vers le monde des adultes.
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par Alone87
Homme de 37 ans non vierge
#34155
L'andrologie est peu connue car peu répandue : il me semble qu'en France ce n'est pas une spécialité à part entière mais un Diplome d'Etudes Spécialisé Complémentaire qu'un médecin peut passer après son doctorat de médecine. C'est souvent des urologues à la base (et parfois même des gynécos).

Je n'ai jamais eu d'examen de mes organes génitaux à l'adolescence ou après, et jusqu'à il y a 4 ans j'ignorais encore que j'avais un phimosis (pas très serré d'ailleurs). Je l'ai découvert en lisant un truc sur ça sur internet.
J'avais d'ailleurs lu le rapport du Dr Beaugé après ça.

Ce serait utile qu'on parle de ça et la santé des organes génitaux masculins lors des cours d'éducation sexuelle au collège/lycée (cours qui sont insuffisants et qui se contentent bien souvent de ne parler que de la contraception et du SIDA).