- 26 févr. 2011, 20:03
#36927
bonsoir à tous ! j'ai lu plusieurs de vos messages (pas tous, il y en a beaucoup). je crois que ce dont j'ai besoin c'est surtout de raconter...
je crois que j'ai été très précoce en matière de dépression ou de dépressivité (la limite n'est pas toujours évidente). quand j'avais 13 ans, j'avais très peu de copains (encore moins d'amis, un seul, je crois). l'ami en question s'était mis en tête de me snober et je n'avais aucune idée de pourquoi. dès 13 ans je ressentais la vie comme injuste. j'ai subi pas mal de moqueries à l'école et je crois qu'à partir de cet âge, je me suis mis à détester les gens. j'ai mis comme un mur entre moi et eux, je communiquais très peu et je ressentais un grand ressentiment que je n'arrivais pas à exprimer.
ma "vraie dépression" a commencé au collège en 4e, un chagrin d'amour. une fille que j'aimais qui s'était trouvée un copain. là je ne parlais quasiment à plus personne, ni même à ma mère (je vivais seul avec elle). je percevais la totalité du monde avec une note très pessimiste.
au lycée ça allait un peu mieux, du fait de voir un peu des nouvelles têtes. j'étais encore assez triste et très introverti quand même. je suis tombé amoureux d'une autre fille, qui me semblait complètement inaccessible. j'étais comme dans un monde parallèle, le seul où je pouvais la chérir. et quand elle s'est trouvé un copain, c'était une nouvelle catastrophe. tant et si bien qu'à 16-17 ans, ce à quoi j'aspirais le plus, c'était ne plus exister. j'avais voulu me tuer un jour, mais je me suis vomi dessus au moment où j'ai voulu me couper les veines... je ne voyais aucun avenir possible. et j'étais l'être humain que je détestais le plus au monde.
après ça je suis devenu alcoolique et accro au cannabis. c'était pas très sain mais ça a eu le mérite de me socialiser un peu et de me permettre de m'amuser. j'ai mis beaucoup de temps à diminuer ma consommation et à arrêter d'aimer mon amour de lycée. au bout d'un moment, j'ai décidé d'initier du changement. je crois que la meilleure "thérapie" possible, c'est celle qu'on initie soi-même.
je crois que j'ai été très précoce en matière de dépression ou de dépressivité (la limite n'est pas toujours évidente). quand j'avais 13 ans, j'avais très peu de copains (encore moins d'amis, un seul, je crois). l'ami en question s'était mis en tête de me snober et je n'avais aucune idée de pourquoi. dès 13 ans je ressentais la vie comme injuste. j'ai subi pas mal de moqueries à l'école et je crois qu'à partir de cet âge, je me suis mis à détester les gens. j'ai mis comme un mur entre moi et eux, je communiquais très peu et je ressentais un grand ressentiment que je n'arrivais pas à exprimer.
ma "vraie dépression" a commencé au collège en 4e, un chagrin d'amour. une fille que j'aimais qui s'était trouvée un copain. là je ne parlais quasiment à plus personne, ni même à ma mère (je vivais seul avec elle). je percevais la totalité du monde avec une note très pessimiste.
au lycée ça allait un peu mieux, du fait de voir un peu des nouvelles têtes. j'étais encore assez triste et très introverti quand même. je suis tombé amoureux d'une autre fille, qui me semblait complètement inaccessible. j'étais comme dans un monde parallèle, le seul où je pouvais la chérir. et quand elle s'est trouvé un copain, c'était une nouvelle catastrophe. tant et si bien qu'à 16-17 ans, ce à quoi j'aspirais le plus, c'était ne plus exister. j'avais voulu me tuer un jour, mais je me suis vomi dessus au moment où j'ai voulu me couper les veines... je ne voyais aucun avenir possible. et j'étais l'être humain que je détestais le plus au monde.
après ça je suis devenu alcoolique et accro au cannabis. c'était pas très sain mais ça a eu le mérite de me socialiser un peu et de me permettre de m'amuser. j'ai mis beaucoup de temps à diminuer ma consommation et à arrêter d'aimer mon amour de lycée. au bout d'un moment, j'ai décidé d'initier du changement. je crois que la meilleure "thérapie" possible, c'est celle qu'on initie soi-même.
http://forum.virginite-tardive.fr/prese ... c1832.html (ma présentation)
"faire la mort ? plutôt aimer !" (moi)
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