Vous avez un problème de santé d'ordre sexuel ? Cette rubrique est faite pour vous.
par traviata
Femme de 62 ans non vierge
#83986
J'ouvre un topic suite à l'idée suggérée par Pozor avec la marche et la parole.

Ces dernières années, on a découvert l'existence des "dys" parmi les élèves, dyslexie, dysphasie, dyscalculie, dysorthographie, dyspraxie ... quand on a un "dys", c'est que les suites neuronales ne sont pas en place pour permettre tel ou tel apprentissage : lecture, orthographe, calcul... on ne "soigne" pas un dys, en revanche on met en place une rééducation qui permet d'activer d'autres neurones pour contourner le problème.

Pourquoi les personnes qui n'arrivent pas à nouer de relations amoureuses (j'exclus des causes telles que traumatismes d'enfance entraînant la peur du sexe, et timidité réellement pathologique) ne souffriraient -ils pas d'une forme de "dys" ? Ce qui est "naturel" pour les autres (flirt, baiser et la suite) ne le serait pas dans votre conformation neuronale; Et rien n’empêcherait de mettre aussi en place des "stratégies de contournement".

j'ai inventé pour cela le joli nom de "dyscupidonie".
Mais si ça se trouve qqun a déja eu l'idée sous un autre nom ?

Sauf que la recherche s'est attelée aux "dys" affectant les apprentissages, mais pas à un éventuel "dys" affectant les relations amoureuses. Pour ceux qui ont déjà fréquenté un centre de rééducation pour personnes handicapées, on s'occupe de leur état physiologique, osseux, musculaire, neurologique, puis de l'aptitude à se déplacer, bouger les mains, trouver du travail .. mais le problème des relations amoureuses est soigneusement zappé.
Là, c'est pareil... mais il ne tient qu'à nous de chercher.

Ce pourrait etre un objet d'études des toutes nouvelles neurosciences, et l'un des grands noms français est Stanislas Dehaene, j'ai lu son bouquin sur les neurones de la lecture, et je viens d'aller consulter le site du Collège de France, il a écrit aussi sur la psychologie plus "personnelle" :

http://www.college-de-france.fr/site/st ... sumes.htm|

Année 2010-2011
Introspection et métacognition : les mécanismes de la connaissance de soi [315.0Ko]
L'accès à la conscience
L'accès à la conscience [423.0Ko]
Année 2008-2009
L’inconscient cognitif et la profondeur des opérations subliminales [220.0Ko]
Année 2005-2006
Le rôle de l’imagerie cérébrale en psychologie cognitive [759.0Ko]
par katy81
ans
#84005
traviata a écrit :Ces dernières années, on a découvert l'existence des "dys" parmi les élèves, dyslexie, dysphasie, dyscalculie, dysorthographie, dyspraxie ... quand on a un "dys", c'est que les suites neuronales ne sont pas en place pour permettre tel ou tel apprentissage : lecture, orthographe, calcul... on ne "soigne" pas un dys, en revanche on met en place une rééducation qui permet d'activer d'autres neurones pour contourner le problème.

effectivement les dys sont maintenant dépistés et pris en charge par les services médico-éducatifs.
Il me semble toute fois que ce n'est pas qu'une mauvaise position des suites neuronales (je suis loin d'être experte) mais quand je pense au bégaiement les émotions on une part importante.
Donc pour moi tout est plus ou moins lié les dysfonctionnements cités plus haut sont en partie aussi liés aux émotions (relation amoureuse ou autre je reprends ton terme pour être clair). Et peut être que la "dyscupidonie" est liée aussi en parti au mauvais positionnement de certaines suites noronales.
Alors comment justement comme les dys contourner le problème ?! c'est une bonne question car les émotions sont le propre de l'homme.
D'ailleurs la zone frontale si je me souviens bien est la zone sur laquelle ce situe la notion de bien et de mal et lorsqu'elle est touché l'homme devient plus ou moins agressif. Cas de traumatisé crânien ou de tumeur au cerveau à ce niveau,que j'ai pu voir en neurochirurgie durant un stage.
Sauf que toute ma théorie est fausse si l'on pense aux psychopathes disont les "tueurs en série" qui n'ont pas de sentiments (relation amoureuse ou sociales particulières) envers leurs victimes ils ont tout aussi bien des troubles de l'apprentissages et/ou émotionnels associés dues à des manquements durant leur enfance ou non, d'après des experts médicaux psychiatres et autres.
Rien n'a été prouvé scientifiquement il me semble qu'au niveau du cerveau par des électroencéphalogramme et/ou IRM, qu'il y ait un "faille" sur certaines suites neuronales.

la seule chose que nous savons enfin que les experts ne savent pas c'est la capacité et l'utilisation complète du cerveau.

oulala je me demande si je suis très clair dans ma réflexion :boulet:
par traviata
Femme de 62 ans non vierge
#84011
De toute façon, on en est encore aux balbutiements ne serait-ce qu'en raison des moyens très récents qui permettent d'étudier les zones d'activités du cerveau lorsqu'on lit, écrit raisonne etc ... et ça a l'air super complexe, tant il y a de zones qui sont mises en route ensemble ou successivement.

Katy,je peux me tromper, mais le bégaiement ne fait pas partie des dys, car il a une origine beaucoup plus psychologique que neurologique.

On a plusieurs forumeurs dans le domaine médical, qu'en pensent-ils ?
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par Eno
Homme de 41 ans non vierge
#84026
Le sujet me dépasse mais ça me paraitrait un peu étrange qu'il y ait une réelle spécificité dans les difficultés amoureuses. Il me semble que ça peut toujours s'englober dans quelque chose de plus générale, en amont ?
par katy81
ans
#84035
traviata a écrit : .... Katy,je peux me tromper, mais le bégaiement ne fait pas partie des dys, car il a une origine beaucoup plus psychologique que neurologique.
On a plusieurs forumeurs dans le domaine médical, qu'en pensent-ils ?
D'après certains orthophinistes (que j'ai cotoyés) classent le bégaiement dans la Dyslalie pathologie lié le plus souvent à des malformations physiques mais d'autres études font plus apparaitre des aspects neurologiques zone du langage, et même génétique.

Oui se serait bien d'avoir un avis un peu plus spécialisé sur la chose, ce sujet est certe très technique mais passionnant :D