- 31 juil. 2014, 11:24
#122039
Moi j'ai attendu d'avoir une "vraie" vie sexuelle pour aller voir une gynéco, ce qui je crois a facilité les choses (même si bon, j'étais pas super à l'aise en arrivant).
Dans la salle d'attente, j'ai vu quelques patientes défiler, dont une visiblement en transition, c'est idiot mais ça m'a rassurée, je me suis dit que ça allait être quelqu'un d'ouvert. Et ça a été le cas ! Elle n'a pas cillé quand je lui ai dit que c'était la première fois que je venais (alors que j'avais 26 ans).
Le frottis, c'est vrai, ce n'est pas hyper agréable. Surtout, avec le speculum, j'ai eu l'impression qu'elle m'ouvrait en deux... Progressivement, bien sûr, mais malgré tout j'ai trouvé ça assez désagréable. Mais ce n'est pas douloureux non plus. J'ai eu aussi droit à la palpation des organes sexuels internes (j'ai un col de l'utérus "parfait", d'après ma gynéco :D ), et à la palpation des seins.
Franchement, je n'ai ressenti aucune excitation, les gestes ne sont pas du tout caressants, il n'y a pas tout le contexte sensuel qui permet de mettre en route la machine. Et puis ma gynéco parle pas mal, donc c'est très cool, tu penses à autre chose... (idem que l'esthéticienne tiens d'ailleurs :D )
Ce qui est bien, c'est que j'ai pu lui parler de ma pilule, du fait que je voulais changer, et elle m'a dit que si je voulais, je pouvais aussi essayer d'arrêter complètement, voir si mon cycle était revenu à la normale, etc. C'est bête mais ça fait du bien d'être accompagnée par quelqu'un de compréhensif (j'aimerais même qu'elle soit mon médecin généraliste, je la trouve géniale !).
Elle n'a pas eu de réflexions désagréables, ni sur le fait que je venais pour la première fois, ni sur mon poids, ni sur ma vie sexuelle : c'était essentiel pour moi.
Bref, sans dire que ce soit une partie de plaisir, en tout cas je n'appréhende plus et je sais que je peux à peu près tout lui dire, donc c'est vraiment rassurant.