Azrael a écrit :Lux a écrit :Il est de toute façon évident qu'une femme a beaucoup plus intérêt à faire attention à la contraception qu'un homme, puisqu'un homme ne tombe pas enceinte. Et qu'en ce sens, il peut faire l'amour avec une femme et ne jamais savoir qu'elle est tombée enceinte (la femme pourrait lui dire, certes, mais ça reste elle qui a un enfant à gérer).
Ha? Ma foi je ne vais pas dire que c'est mieux d'être une femme, mais ne jamais savoir qu'on a eu un enfant, je ne dois pas être le seul à trouver l'idée horrible (je me demande combien c'est fréquent, comme je me suis demandé si la fille sauf certains cas ne risquait rien pour avoir caché le fait), j'aimerais mieux le savoir et aussi gérer l'enfant. La nana au bout d'un moment pourra se dire "pas d'enfant" et passer à autre chose, tandis que le mec pourra douter/se poser la question toute sa vie, vraiment je ne vois rien là de si réjouissant.
J'ai plusieurs exemples autour de moi d'hommes qui ont su qu'ils avaient des enfants et n'ont jamais cherché à les connaître. Ils sont partis, ont refait leur vie ; la femme a dû jongler entre le fait d'être mère célibataire, son boulot, en bref pas mal de galères.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas des hommes qui sont plus impliqués que ça, et fort heureusement. Mais crois-moi : y'en a tout un tas, qui mettent ou non des préservatifs, qui ne s'inquiètent pas une seconde de savoir si les femmes avec qui ils ont couché ont pu tomber enceintes. Encore une fois, si la femme est enceinte, c'est à elle de faire la démarche d'appeler le mec et de le lui dire ; si c'est un ex ou un plan cul, la discussion est souvent compliquée, ça sonne comme un ultimatum.
Bref : arrêtons de croire que les conséquences sont les mêmes pour les deux sexes, c'est faux. Ce qui ne signifie pas que les hommes sont tous sans cœur et se moquent de ces questions...
katy81 a écrit :J'entends que certaines femmes utilisent l'ivg comme moyen de contraceptif, il y a là un gros manquement d'information sur le risque médical pour elle, mais aussi une faille psychologique.
Moi j'aimerais bien avoir les chiffres, quand même.
Qui peut, en toute conscience, préférer une intervention chirurgicale ou médicamenteuse (avec des conséquences physiques lourdes : perte de sang, douleurs, etc) qui s'accompagne de tas de rdv chez des spécialistes et même chez des psys (oui oui) au fait de prendre une pilule, mettre un préservatif, etc ?
Que ça arrive une fois me semble possible ; que la personne, consciemment, se dise "tiens je vais refaire la même connerie car l'IVG ça passe bien", non, ça je n'y crois pas. Je crois en revanche comme l'expliquait Genisa aux destins compliqués, aux arrières-plans sociaux extrêmement compliqués avec mauvaise information, ce qui fait qu'on peut éventuellement se retrouver face à des femmes démunies qui avortent plusieurs fois. Il y a aussi les pros de la fécondité : des femmes tombent enceinte avec préservatif et stérilet... on fait quoi, on arrête toute sexualité ?...