- 15 déc. 2020, 15:18
#236029
Désolé pour le HS: J'y ai songé Amélie à cette possibilité, depuis petit j'ai toujours été très réceptif à tout mais c'est difficile de faire une évolution de sa propre sensibilité. À ce sujet il y a une excellente vidéo qui est sortie, c'est un youtuber spécialisé dans la psychologie (qui est très brute de décoffrage et l'un des meilleurs selon moi dans le youtube game) et qui habillement déconstruit les schémas classique et stéréotypé sur les grands principe de la psychologie et selon lui, le terme hyper sensibilité est quelque peu galvaudé et utilisé à tort et à travers mais ce n'est pas pour autant que cela n'existe pas mais ce qu'il veut dire, c'est qu'il est préférable de se méfier des grands principes simplistes et qu'en psychologie tout est plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord.
On sent qu'il est quelque peu dubitatif sur le sujet mais ce n'est pas pour autant que ça n'existe pas, il existe bien des gens qui manquent par-exemple cruellement d'empathie alors pourquoi pas le contraire après tout ? pourquoi pas des gens qui a contrario sont très empathiques et qui sont vachement stimulés pour un rien.
C'est idiot à dire mais par-exemple ma mésaventure au boulot et le comportement de mon binôme m’a fait perdre pied avec la réalité, je suis partie en vrille mais ça se trouve une personne étant disons moins réceptif aurait réagi autrement et ça ne lui aurait fait ni chaud ni froid le comportement de mes ex-collègues. Je ne sais pas si je m'exprime clairement. Là où moi je n'ai su gérer mes émotions ça n'aurait sans doute rien provoqué chez un tiers
C'est très clairement mon plus gros défaut, lorsqu'une situation me paraît inextricable alors qu'elle ne l'est pas forcément en réalité, bah je pars en vrille, je finis par être totalement submergé par mes émotions et je n'arrive plus à gérer la situation convenablement et dans ces moments-là je suis dans l'incapacité totale de prendre du recul sur ladite situation.
Pour en revenir aux antidépresseurs : le fonctionnement comme vous pouvez le voir dans la vidéo que j'ai posté précédemment cela n'a rien de bien sorcier, c'est juste un agnostique de la sérotonine qui dope le bien-être, tout comme le sont d'une certaine manière les substance psychotrope telle que la psilocybine (qui a d'ailleurs un goût affreux et qui donne la nausée) et qui a la différence des antidépresseurs, qui fonctionnement graduellement, les substances comme la psilocybine ça donne un shoot de bonheur intense (quoique ça arrive aussi les bad trip qui donne l'effet inverse, paranoïa, angoisse, je ne l'ai jamais vécu mais il paraît que c'est difficile à surmonter, il faut une grande force mentale) mais qui dur que le temps des effets de la substance, tout au plus quelque heure et puis on revient à un état normal.
En gros, l'un à des effets graduels et sans hallucination et l'autre (les champignons etc) cela a un effet extrêmement puissant (en gros le cerveau est en hyperactivité dans ces moment là) mais temporaire. Entre les deux, si vraiment on se sent déprimés il est évidemment préférable de choisir la première option mais si on peut faire c'est encore mieux de faire sans, il paraît que les thérapies cognitives et comportementales ça fonctionne bien pour les gens hypersensibles et déprimés.
Et quant au effet négatif je n'ai jamais pris d'antidépresseur mais ça doit être bien moins gênant que les lysergamides et tryptamine qui vous font serrer la mâchoire, tension musculaire, dilatation de la pupille (en dirait un zombie), nausée, dérèglement de la température corporel (c'est dû à la vasoconstriction, rétrécissement des vaisseaux sanguin), un coup vous avez froid et chaud et ainsi de suite et j'en passe et des meilleurs. Les paradis artificiels ça a des conséquences, ça se paye...