- 22 janv. 2008, 01:41
#3164
En effet, on ne soupçonne pas toujours les personnes qu'il faudrait, il y a de vieux clichés qui trainent sur les "vieux célibataires". Suffit qu'ils soient affectueux avec un enfant et on les regarde souvent de travers, comme des extra-terrestres. Comme si être célibataire était une maladie...
Concernant les pédophiles en couple, je pense, comme je l'ai expliqué, qu'à mon avis ils ne passeraient pas à l'acte, et peut-être même n'auraient pas eu ce genre d'idées, s'ils avaient connus une relation de couple assez tôt avec une personne e leur génération.
Je peux me tromper, mais je fais l'hypothèse que la plupart des pédophiles n'ont pas eu de "relation de couple" à l'âge "normal", dans la moyenne (je ne parle pas de relation sexuelle, seulement de "relation de couple", en incluant donc les flirt et autres relations de courte durée), mais souvent tardivement, vers les 20-25 ans. Peut-être donc que les pédophiles en couple en sont souvent à leur premier couple ou presque, ont eux très peu d'ex (voir même pas du tout) avant.
Bien-sûr, comme tu l'as dit, ce n'est pas une cause de la pédophilie, mais je suppose quelque chose qui l'aggrave, voir même l'accelère. Donc c'est un facteur si possible à réduire au maximum et il a pourtant la tendance à augmenter, j'ai l'impression. Plus on réduira les risques, mieux ça sera.
En tout cas, pour de nombreuses raisons (la pédophilie n'est qu'un exemple), je pense que la solitude affective devrait donc être une action majeure des politiques, qui pour l'instant s'en foutent totalement, voir même nous nargues (vous voyez qui je vise ?).
Le ministère de la "jeunesse-santé" (et surtout "des sports" en ce moment) ou celui des "relations sociales et solidarités" n'agisse pas dans ce sens (pareil pour leurs prédécesseurs). Pourtant, ils auraient tout à y gagner, les conséquences en seraient forcement bénéfiques dans diverses domaines.
Enfin bref, je commence à m'écarter très légèrement du sujet.
Tout ça pour dire que la solitude et la pédophilie sont liés indirectement et donc qu'il faut sûrement agir sur le premier problème pour régler en partie le deuxième.