- 03 juin 2011, 07:01
#40275
Je reprends ici une réponse à Corsaire qui a fait une description de sa partenaire idéale avec un humour assez noir, pour ne pas faire dévier outre mesure le sujet initial.
La description était certes humoristique, en tout cas je l'ai prise comme telle, laissant entrendre au mieux que son "idéal" était un reposussoir, au pire qu'il n'aurait pas mieux parce que lui-même était un repoussoir.
C'est mon interprétation en tout cas.
Bon, passé le premier degré, mdr (encore que...), c'est quoi la signification profonde ?
Est-ce juste une satire du portrait idéal, un peu vain, rarement atteint, mais je crois qu'on est tous bien conscients que ce n'est pas une vérité absolue et qu'on fera toutes les concessions nécessaires irl.
Ou, pire, de l'autodérision : voila tout ce que je peux envisager d'attirer, ce qui en dit long sur ton estime de toi-même.
Corsaire me fait penser à Tom Wingo, le héros de "The prince of tides", ou aux violonistes du Titanic, qui ont toujours le courage de manier l'humour et l'élégance alors même qu'ils sont en train de sombrer. Dans le roman de Pat Conroy, à mon sens un des plus beaux du siècle dernier, Tom Wingo n'échappe au naufrage que parce qu'il arrive enfin à exprimer la vérité claire et nue de son passé et de ses pensées, en reléguant le "southern way" imposé par sa famille qui l'a obligé à étouffer ses sentiments depuis l'enfance :
- "We laugh when the pain gets too much, we laugh when the pity of human life gets too pitiful, we laugh when there's nothing else to do.
- when do you weep, according to the southern way ?
- After we laugh. Always. Always after we laugh.
J'apprécie l'humour, là n'est pas la question.
Mais ici, on peut dire ce qu'on a au fond des tripes, d'abord parce que ça fait du bien, et ensuite analyser ouvertement avec des tas de gens ouverts, compréhensifs, respectueux et pleins d'empathie qui ont souvent des idées, à défaut de solutions. La solution, elle est en nous, elle est spécifique à chacun mais souvent tout ce qu'on lit nous aide à la construire. Sur ce forum, je crois qu'on peut poser le masque, dire la vérité vraie et cumuler nos idées et nos forces pour trouver des façons de changer.
Parce que, Corsaire, je suis persuadée que ce n'est pas "toi", le repoussoir, mais ton état de dépression que je commence à trouver inquiétant. Quand je lis tes différents posts, je pense que ça ne date pas d'hier, et que tu as toutes les raisons du monde d'être déprimé. Mais ça ne passera pas tout seul, la dépression, ça se soigne, et très bien, ensuite tu envisageras les choses d'un oeil différent, et on t'envisagera aussi de toute autre manière.
La première chose à faire, c'est déjà apprendre ou ré-apprendre à t'accorder la valeur que tu as forcément et que tu ne vois pas ou ne sais plus voir.
La description était certes humoristique, en tout cas je l'ai prise comme telle, laissant entrendre au mieux que son "idéal" était un reposussoir, au pire qu'il n'aurait pas mieux parce que lui-même était un repoussoir.
C'est mon interprétation en tout cas.
Bon, passé le premier degré, mdr (encore que...), c'est quoi la signification profonde ?
Est-ce juste une satire du portrait idéal, un peu vain, rarement atteint, mais je crois qu'on est tous bien conscients que ce n'est pas une vérité absolue et qu'on fera toutes les concessions nécessaires irl.
Ou, pire, de l'autodérision : voila tout ce que je peux envisager d'attirer, ce qui en dit long sur ton estime de toi-même.
Corsaire me fait penser à Tom Wingo, le héros de "The prince of tides", ou aux violonistes du Titanic, qui ont toujours le courage de manier l'humour et l'élégance alors même qu'ils sont en train de sombrer. Dans le roman de Pat Conroy, à mon sens un des plus beaux du siècle dernier, Tom Wingo n'échappe au naufrage que parce qu'il arrive enfin à exprimer la vérité claire et nue de son passé et de ses pensées, en reléguant le "southern way" imposé par sa famille qui l'a obligé à étouffer ses sentiments depuis l'enfance :
- "We laugh when the pain gets too much, we laugh when the pity of human life gets too pitiful, we laugh when there's nothing else to do.
- when do you weep, according to the southern way ?
- After we laugh. Always. Always after we laugh.
J'apprécie l'humour, là n'est pas la question.
Mais ici, on peut dire ce qu'on a au fond des tripes, d'abord parce que ça fait du bien, et ensuite analyser ouvertement avec des tas de gens ouverts, compréhensifs, respectueux et pleins d'empathie qui ont souvent des idées, à défaut de solutions. La solution, elle est en nous, elle est spécifique à chacun mais souvent tout ce qu'on lit nous aide à la construire. Sur ce forum, je crois qu'on peut poser le masque, dire la vérité vraie et cumuler nos idées et nos forces pour trouver des façons de changer.
Parce que, Corsaire, je suis persuadée que ce n'est pas "toi", le repoussoir, mais ton état de dépression que je commence à trouver inquiétant. Quand je lis tes différents posts, je pense que ça ne date pas d'hier, et que tu as toutes les raisons du monde d'être déprimé. Mais ça ne passera pas tout seul, la dépression, ça se soigne, et très bien, ensuite tu envisageras les choses d'un oeil différent, et on t'envisagera aussi de toute autre manière.
La première chose à faire, c'est déjà apprendre ou ré-apprendre à t'accorder la valeur que tu as forcément et que tu ne vois pas ou ne sais plus voir.
Dio, dammi l'umiltà di accettare le cose che non posso cambiare, il coraggio di cambiare le cose che posso cambiare, e l'intelligenza sufficiente per distinguere i due tipi di cose. S. Francesco di Assisi