Hyperion a écrit :30 ans, ce ne serait pas la limite pour décrocher son tout premier travail stable aux yeux de la société?)
J'ai eu mon premier vrai job temps plein/régulier à 30 ans et j'ai encore joué le "permittent" pendant 4 ans avant d'avoir un CDI.
Ça implique que j'ai passé 10 ans aprés la fin de mes études dans un situation financière et professionnelle instable, à vivre dans une chambre de bonne, avec (surtout) des périodes de chômage voir du RMI, du temps partiel, les rendez vous foireux à l'anpe etc.
Je mentirait si je disait que le fait d'avoir une "vrai" situation professionnelle (pas forcément garanti à vie hein, on s'est déjà pris 2 plans sociaux en 4 ans) n'avait pas fondamentalement changé la donne, le fait d'avoir un vrai appartement pour inviter des filles (et sans leur faire monter 6 étages par un escalier de service :boulet: ) le fait aussi d'avoir l’esprit relativement tranquille au niveau professionnel et financier m'a permis de me libérer d'une partie de mes soucis et aussi de me dire "bon ya déjà ça qui fonctionne correctement dans ma vie, voyons voir la suite".
resoL a écrit :Être au chômage en soi c'est déjà pas très reluisant
En quoi c'est pas reluisant ? le chômage ça peut toucher tout le monde, particulièrement en ce moment, la société du "plein emplois" ça fait 40 ans que ça à disparu.
On a quand même un taux de chômage de 10% (chiffre officiel, donc probablement trafiqué à la baisse).
Alors oui, l’image d’Épinal du winner c'est le "bon job", la vie de famille qui va bien et le pavillon/labrador/monospace.
Sauf que tout ça c'est surtout ce qu'on veut nous vendre comme idéal pour assurer le fonctionnement optimal d'un certain modèle de société, et surtout ça ne corresponds plus vraiment à la réalité économique.
"Women and cats will do as they please, and men and dogs should relax and get used to the idea.",
"Tanstaafl"
Robert Heinlein.