- 29 juil. 2012, 01:51
#57612
2 mots bien scientifiques désignant des phénomènes comportementaux qui me touchent plus ou moins intégralement, mais pas forcément de manière critique.
Tout d'abord la scopophobie.
On pourrait l'exprimer simplement par la peur du regard des autres. Certains l'assimilent à la phobie sociale, mais je ne suis pas trop d'accord.
Je suis de nature extravertie, beaucoup trop je pense, à tel point que je vis à travers le regard des autres. Si je sens que les autres m'approuvent, m'estiment, me considèrent, alors je suis heureux. Dans le cas contraire, notamment si transparaissent la moquerie et/ou la critique, alors je suis malheureux.
Là où je constate que je suis assez complexe, c'est que je suis plutôt à l'aise et actif socialement, que je ne suis pas timide non plus, mais très sensible à ce que les autres pensent de moi. Je réfléchis sans doute beaucoup trop, ce qui se retrouve dans un caractère très lunatique, posé et serein mais aussi anxieux et volonté de tout contrôler.
Cette phobie s'accompagne chez moi d'une peur du ridicule. Le ridicule, je le considère comme de l'humiliation. J'ai beaucoup de mal à me lancer dans une discipline que je ne maîtrise pas si je suis en compagnie de personnes plus douées, par expérience ou par talent.
Une conséquence est surement la honte de ma virginité à 21 ans et un entêtement acharné à ne pas envisager de le révéler à une éventuelle partenaire.
La cause, elle est à chercher du même côté selon moi. L'absence de réussite dans le domaine amoureux m'a surement blessé dans mon égo. Ne pas être à la hauteur par rapport aux autres peut-être une explication suffisante qui se traduit par un esprit de compétition assez exacerbé : "je veux être meilleur que les autres pour intéresser une fille dans le bon sens".
Je passe maintenant à la dysmorphophobie (ou dysmorphobie, avec un seul "pho").
http://sante-medecine.commentcamarche.n ... rphophobie
Il s'agit cette fois de la peur de soi-même, en reformulant du rejet de soi-même, le plus souvent d'une partie du corps, objet de complexe. D'après ce que j'ai lu, cela concerne surtout les filles, notamment les anorexiques qui se voient beaucoup plus en chair dans le miroir qu'en réalité.
Chez moi, il y a 3 ou 4 parties qui reviennent assez souvent dans "ce que j'aime moins/pas chez moi". Et ce sont uniquement celles-ci. D'où le côté un peu obsessionnel. Je me verrais donc plus moche dans le miroir ou en photo qu'en vrai. Ce qui me fait penser à cette phobie, c'est que l'image de moi (y compris les zones à complexes) vue par moi est très aléatoire selon les semaines, voire même les jours.
Je ne peux pas nier que ces complexes ont largement contribué à détruire mon estime de moi, ce qui a sûrement prôné l'inaction à une époque où j'avais bien plus d'opportunités sentimentales qu'aujourd'hui.
Est-ce donc l'une des explications du désert relationnel par l'inaction ("je ne suis pas assez bien") ou ai-je vraiment des tares ?
Tout d'abord la scopophobie.
On pourrait l'exprimer simplement par la peur du regard des autres. Certains l'assimilent à la phobie sociale, mais je ne suis pas trop d'accord.
Je suis de nature extravertie, beaucoup trop je pense, à tel point que je vis à travers le regard des autres. Si je sens que les autres m'approuvent, m'estiment, me considèrent, alors je suis heureux. Dans le cas contraire, notamment si transparaissent la moquerie et/ou la critique, alors je suis malheureux.
Là où je constate que je suis assez complexe, c'est que je suis plutôt à l'aise et actif socialement, que je ne suis pas timide non plus, mais très sensible à ce que les autres pensent de moi. Je réfléchis sans doute beaucoup trop, ce qui se retrouve dans un caractère très lunatique, posé et serein mais aussi anxieux et volonté de tout contrôler.
Cette phobie s'accompagne chez moi d'une peur du ridicule. Le ridicule, je le considère comme de l'humiliation. J'ai beaucoup de mal à me lancer dans une discipline que je ne maîtrise pas si je suis en compagnie de personnes plus douées, par expérience ou par talent.
Une conséquence est surement la honte de ma virginité à 21 ans et un entêtement acharné à ne pas envisager de le révéler à une éventuelle partenaire.
La cause, elle est à chercher du même côté selon moi. L'absence de réussite dans le domaine amoureux m'a surement blessé dans mon égo. Ne pas être à la hauteur par rapport aux autres peut-être une explication suffisante qui se traduit par un esprit de compétition assez exacerbé : "je veux être meilleur que les autres pour intéresser une fille dans le bon sens".
Je passe maintenant à la dysmorphophobie (ou dysmorphobie, avec un seul "pho").
http://sante-medecine.commentcamarche.n ... rphophobie
Il s'agit cette fois de la peur de soi-même, en reformulant du rejet de soi-même, le plus souvent d'une partie du corps, objet de complexe. D'après ce que j'ai lu, cela concerne surtout les filles, notamment les anorexiques qui se voient beaucoup plus en chair dans le miroir qu'en réalité.
Chez moi, il y a 3 ou 4 parties qui reviennent assez souvent dans "ce que j'aime moins/pas chez moi". Et ce sont uniquement celles-ci. D'où le côté un peu obsessionnel. Je me verrais donc plus moche dans le miroir ou en photo qu'en vrai. Ce qui me fait penser à cette phobie, c'est que l'image de moi (y compris les zones à complexes) vue par moi est très aléatoire selon les semaines, voire même les jours.
Je ne peux pas nier que ces complexes ont largement contribué à détruire mon estime de moi, ce qui a sûrement prôné l'inaction à une époque où j'avais bien plus d'opportunités sentimentales qu'aujourd'hui.
Est-ce donc l'une des explications du désert relationnel par l'inaction ("je ne suis pas assez bien") ou ai-je vraiment des tares ?