Apatch a écrit :
Au contraire de la crise d'ado, j’appellerai ça une crise de conscience. Tu te rends compte que ce n'est pas ton boulot qui te donnera le plus de bonheur dans la vie. Même si j'aime bien mon boulot, je sais que mon plus grand bonheur me sera donné par ceux que j'aime.
Moi je n'ai jamais eu une vision idéalisée du boulot, pour moi on ne bosse que pour l'argent et rien d'autre. D'ailleurs je n'ai jamais eu de métier rêvé, jamais eu d'ambitions professionnelles non plus, une des raisons pour lesquelles je ne me voyais pas faire 5 ou 6 ans d'études... Parce qu'au final, diplôme ou pas, je n'aurais pas eu plus de motivation pour bosser. Alors je me suis dit qu'en commençant tôt j'avais une petite chance (en épargnant de mon côté, j'ai adopté le système américain pour les retraites, je compte juste sur moi et pas sur l'Etat, je crois que c'est plus prudent !!!) de finir plus tôt aussi...
Moi mon plus grand bonheur c'est de rester chez moi sans voir personne. Alors le boulot forcément c'est un peu (beaucoup) la corvée. Très honnêtement je me vois mal supporter ce contact social imposé pendant encore 30 ou 40 ans...mais bon, j'adore mon petit confort donc je m'accroche à ça et je me console avec mes petits plaisirs quotidiens... :) Y'a beaucoup de personnes autour de moi qui ne comprennent pas que je puisse aimer à ce point rester seule, pour eux il serait presque naturel que je vienne au boulot en sautillant allègrement parce que ça me fait "voir du monde" (grumph)...
Pasta a écrit :Pour moi, la crise d’adolescence correspond au passage de l’esprit d’enfant à l’esprit d’adulte. On commence à penser par soi-même plutôt que de suivre bêtement ses parents, ses camarades ou son éducation en général. Par conséquent, cette crise ne correspond pas forcément à « l’âge bête », on ne se rebelle pas forcément contre ses parents en les faisant hurler.
Si c'est vraiment ça, alors c'est pire, je suis née ado. :lol: Je n'ai jamais suivi personne bêtement, j'ai toujours tenu tête à mes parents (les pauvres...). Même à six ans, si je ne voulais pas quelque chose, ça ne servait à rien de me l'imposer, je savais parfaitement faire respecter mes choix. La seule chose que je n'ai jamais pu contrer, c'est le système éducatif... J'avais le choix entre faire bloc avec les camarades qui elles étaient en mode rebelles du matin au soir, ou jouer les balais-brosses avec les profs. J'ai choisi l'option balai-brosse pour des raisons bassement matérielles : plus on est sage (surtout au milieu de gamins survoltés) et plus on nous fiche la paix, surtout au lycée. :manga: