[Mnp30]

Pour ma part quand on était petit c'était compliqué car comme je suis le dernier je me souviens plus trop trop ,mais j'ai toujours été jalousé par eux, meme si ils m'aiment je pense mais voila quoi ceux qui sont nés les dernier me comprendront.

Comme j'étais jalousé ben ils ont bien été obliger de m'accepter ,par contre maintenant je suis obliger de m'imposer car ils veulent un peu me "diriger" donc maintenant ben c'est chacun fais sa vie point barre .

[rooter]

Pour ma part, je suis l'ainé d'une famille nombreuse. Mes parents n'ont jamais vraiment été tendre en publique, mais nous avons été élevé dans un esprit d'ouverture; mes frères et soeurs ont le contact facile et on souvent ramené une compagne ou un compagnon à la table dominicale (et familiale), éventuellement du même sexe.

Mes parents semblent avoir vécu une vie agité, dans leur jeunesse (déduis par leur sous-entendus) quoique mon père est assez introverti, et ma mère sois très expansive. Pas de culpabilisation, rien à priori associé généralement avec la répression sexuel (excepté la religion, et encore, cette partie là n'est pas accepté ou suivi).

Je suis juste le vilain petit canard :)

Bref, l'influence familiale peut avoir une grande importance,... ou absolument aucune.

[Eno]

@ Ouakari : faudrait préciser de quoi tu parles exactement dans la relation frère/sœur pour en déterminer le caractère "super-mega-tabou" comme tu dis.

[Heol]

En ce qui concerne ma famille, mes parents n'ont connu que l'un et l'autre avant de se marier (vers leurs 24 ans il me semble). C'étaient les valeurs familiales en vigueur chez nous. Je me souviens qu'il levaient les yeux au ciel en entendant parler d'ados de 16 ans qui avaient "deja" un copain, une copine. Pour eux c'était précoce et irresponsable. Chez nous on ne ramenait pas une fille à la maison.

J'ai un frère et une sœur.

Ma sœur c'était la rebelle, elle est partie à 16 ans de la maison pour n'en revenir qu'épisodiquement. Pour mes parents "elle a sauté sur le premier venu", et je ne passe pas deux jours avec eux sans les entendre lui casser du sucre sur le dos. Elle a 46 ans aujourd'hui.

Mon frère (48 ans aujourd'hui) a passé sa jeunesse la tête dans les livres. Je ne sais pas si il a pu dépasser le carcan familial au cours de ses études qu'il a effectué loin du domicile familial et je ne saurai pas dire si il a eu des expériences. Mais contrairement à moi, il n'avait pas non plus d'activités sociales, c'était métro boulot, dodo point barre. Il faisait des stages de voile de temps à autres ou il a finalement rencontré sa copine à 38 ans.

J'en veux un peu à mes parents d'avoir occulté ma dimension d'homme. Il est arrivé qu'ils demandent à mon frère sa situation par rapport à la recherche d'une femme. En ce qui me concerne pas une allusion, ma mère ne m'a jamais demandé si je connaissais quelqu'un qui me plaisait, ne m'a jamais mise en garde pour que je me protège, ce genre de choses. Dans leur esprit J'étais leur fils handicapé qui de toutes façon allait rester seul toute sa vie alors pas la peine de s'en inquiéter. Le corps médical étant par ses discours également grandement responsable de cet état d'esprit, et toute ce contexte allait leur donner raison si je ne m'étais pas secoué.

[traviata]

Heol, comme tu as fait allusion à ton parcours hospitalier lors des discussions sur le syndrome d'abandon, sans minimiser la gravité des tes problèmes cardiaques , je te considère comme un "malade" dans le passé qui (je suppose) reste fragile, mais pas comme un handicapé ... et même si je me trompe et qu'on peut réellement parler de handicap, tu n'en es pas moins un adulte ET un homme à part entière, et c'est bien que tu aies réussi à surmonter cette vision réductrice de tes parents.

Je sais qu'on a un gros risque, quand on a un enfant malade ou handicapé, de le surcouver, et de le voir comme un éternel enfant, voir un incapable. Certes, on peut être effectivement incapable de marcher, de voir, de faire peut-etre certaines activités trop fatigantes pour ton cœur dans ton cas, mais il faut voir tout le reste qui va bien !!

[Heol]

Aujourd'hui je n'ai plus peur de moi et de ce que je suis. Mais je reste marqué par la peur qu'on eu les autres pour moi et que je crains toujours de retrouver dans le regard de quelqu'un et de le voir du coup se détourner de moi. J'ai reçu une carte d'invalidité à 80% pour mes 20 ans. J'aurais dû avoir un accompagnement psychologique à ce moment là pour comprendre que je n'étais pas une carte. Mais quand on a une étiquette, en France, il y a beaucoup de gens qui ne voient que cela et quand personne autour de vous n'envoie un autre son de cloche on ne voit pas d'issue.

Il est maintenant question qu'elle ne soit pas renouvelée, à l'époque tel problème "rapportait" un certain nombre de points. Aujourd'hui ce n'est plus la maladie qui compte, mais si on est autonome pour son ménage, la préparation des repas,... si on a un emploi. Et je ne suis clairement dans aucun des critères qui justifient la possession d'une carte d'invalidité.

[traviata]

Je ne sais que trop bien tout ce que tu dis, tu t'en doutes.
Ce n'est pas un hasard si mon compagnon déteste sortir sa carte et sa canne blanche, et ne le fait qu'en cas d'absolue nécessité.

Mais le plus important c'est que tu aies justement dépassé tout ça, et comme rien n'est visible (car j'imagine que tu n'as pas ta carte en bandoulière), je ne crois pas tu coures trop de risques que ça dissuade qui que ce soit. Tu as un logement, un emploi, tu es autonome, bref tous les symboles d'une vie sociale normée.

[Ouakari]

@ Ouakari : faudrait préciser de quoi tu parles exactement dans la relation frère/sœur

Je croyais que c'était clair...
Je parle surtout de tout ce qui rentre dans les jeux sexuels consentis entre enfants de même âge. Ce qui fait parti du processus normal de l'apprentissage. On ne découvre pas la "sexualité" subitement à la puberté...
Certains psychologues disent que c'est un signe de bonne santé, et que c'est banal. D'où ma question auprès des autres membres.

Je disais que ça "peut" être un sujet très tabou, parce qu'il y a quand même quelque chose qui peut être vu comme "malsain", surtout entre frere et soeur.

Comme ma sœur avait de l'avance sur moi (plus âgée), elle me faisait partager la découverte de son corps. Vers 8/10 ans, on dormait dans le même lit. J'ai très peu de souvenirs, mais je sais qu'on s'est déjà retrouvés nus l'un sur l'autre, comme deux adultes (consentants). Pas d’érection d'après le peu que je m'en souviens. Par contre, d'après les quelques réactions que j'avais à cette époque je ne pense pas avoir super apprécié en fait ce genre de truc.
On a pris nos distance à la puberté et jamais parlé de ça (je l'avais même complétement oublié jusqu'à mes 21 ans environ)
Je sais qu'un de mes blocages actuels pourrait venir de là. Si une femme à trop de points communs physiques avec ma sœur, ben, j'ai aucun désir sexuel. Je ne dirais pas que ça me dégoute de l'envisager mais faudrait presque que je me force. Pour que je sois attiré (amoureusement et/ou sexuellement) il faut qu'elle soit très différente physiquement. Bon c'est pas si rare que ça, non plus.

Je lis beaucoup ce forum, et notamment sur les blocages, les peurs de chacun (beaucoup de similitudes, c'est clair !). Pour certains membres avec frère ou sœur d'âge proche, je serais curieux de savoir quel type de relation vous aviez entre vous. Bon, on ne s'en souvient pas forcément et il n'y a peut-être aucun lien avec la VT en fait. C'est plus par curiosité (peut-être que je dois ouvrir un autre topic pour ça ?)

[Ouakari]

elle avait 25 ans de plus que toi

25 MOIS, pas 25 ans :boulet:
Ca change tout.

[Eno]

elle avait 25 ans de plus que toi

25 MOIS, pas 25 ans :boulet:
Ca change tout.

Aaaaaaah mais pourquoi est-ce que j'ai lu 25 ans ??!
Pffff sincèrement désolé.

Bon en plus d'être ridicule je n'ai donc plus rien à dire


@ modos : vous pouvez supprimer le message précédent éventuellement.