Venez ici pour discuter de vos complexes sexuels.
par downup
Homme de 41 ans non vierge
#129392
Henrik a écrit :En fait, je me demande si ce que je devrais apprendre, plutôt que de me sentir moi-même en confiance, c'est à inspirer de la confiance aux autres.
Inspirer la confiance pour que les gens réservés aient assez de caractère pour pour ne être rebutés du fait que tu sois trop envahissant dans la conversation/relation?

Etre un peu plus dans la retenue et l'écoute est surement un chouïa plus facile :D
par Amelie
Femme de 43 ans vierge
#129477
Ce sujet me parle, ressentir l'envie de nouer des contacts et en même temps un malaise, la sensation qu'on n'est pas à sa place, ca c'est tout à fait moi. J'oscille entre l'attitude de ma mère, assez réservée et timide et mon père qui parle trop de lui et donne trop de détails personnels. J'arrive à répérer les gens qui ont besoin comme moi d'être aimés, validés, et avec eux je m'entends très bien mais je n'aime pas du tout être celle qui relance la discution, je suis très vite découragée si je ne ressens pas la même envie de parler chez l'autre personne.
Le fait de parler trop n'est pas en soi un défaut, si ça reste quand même un dialogue, si on ne raconte pas sa vie au premier venu et on laisse de la place aussi à l'autre. Il faut être assez ouvert pour parler de soi même et en même temps curieux de l'autre. Moi j'ai tendance à poser des questions et pas vraiment à parler de moi même sauf pour me critiquer ou me plaindre, ça sort presque sans le vouloir et après je le regrette.
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par Henrik
Homme de 40 ans non vierge
#129592
Amelie a écrit :Le fait de parler trop n'est pas en soi un défaut, si ça reste quand même un dialogue, si on ne raconte pas sa vie au premier venu et on laisse de la place aussi à l'autre. Il faut être assez ouvert pour parler de soi même et en même temps curieux de l'autre.
C'est intéressant ce que tu soulèves là. La réflexion que je me suis faite quant au fait de trop parler, c'est que ça pouvait signifier plusieurs choses.

Trop parler, ça peut être dire des choses qu'on aurait mieux fait de garder pour soi (ça m'arrive assez souvent). Dire des choses complètement inutiles (ça m'arrive souvent aussi), ou ne pas laisser la place à l'autre de s'exprimer (euh...).

J'ai certains de mes amis qui sont des bavards impénitents, mais dont on recherche la compagnie, parce qu'ils ont des choses intéressantes à dire, et parce que même s'ils parlent beaucoup, ils ne font jamais de remarques déplacées. Dans ce cas de figure, être un grand bavard n'est pas nécessairement un défaut. Les gens avec une conversation intéressante, vous avez été plusieurs à dire qu'au contraire, on recherchait leur compagnie. La question ne se pose peut-être pas de façon quantitative, mais qualitative : parler beaucoup, d'accord, mais pour dire quoi ?
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par rooter
Homme de 39 ans vierge
#129597
J'aime beaucoup les bavards, à titre personnel (à partir du moment il il ne s'agit pas de choses blessantes, bien sur), parce que je ne sait jamais trop quoi dire d'intéressant, et provoque souvent des "blancs" gênants.

Avec quelqu'un de bavard, c'est plus facile. :)
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par onigiri
Femme de 35 ans vierge
#129622
Amelie a écrit :Le fait de parler trop n'est pas en soi un défaut, si ça reste quand même un dialogue, si on ne raconte pas sa vie au premier venu et on laisse de la place aussi à l'autre. Il faut être assez ouvert pour parler de soi même et en même temps curieux de l'autre.
Je suis assez d'accord, tout est une question de façon de faire. Un bavard n'est pas nécessairement une plaie s'il reste dans l'échange, et comme le dit Rooter, pour les personnes plus timides ça peut être aidant plutôt qu'écrasant. Moi j'aime bien, ça me permet de mieux cerner la personne, donc ça me rassure.

Pour moi la plaie va être celui qui ramène tout à lui, qui s'écoute parler, et qui n'écoute pas des (courtes) réponses. Qui pourrait parler au mur sans s'en rendre compte donc.

Autrement je ne trouve pas que ce soit spécialement un défaut ... Après chaque personne a ses préférences évidemment.
par Amelie
Femme de 43 ans vierge
#129659
Moi non plus je ne supporte pas les blancs et parfois je dis des banalités juste pour combler les silences.
En tout cas, Henrik, d'après tes interventions sur le forum on ne dira pas que tu dis des choses inutiles ou que tu parles trop.
par traviata
Femme de 62 ans non vierge
#129665
Je ne trouve pas non plus que tu dises des choses futiles.
Et comme le dit Rooter, c'est bien de relancer la conversation (comme dit Amélie : tant qu'on écoute les autres).

Mais ce que tu dis me fait penser à une situation bien particulière : une personne qui parle , qui parle, qui cherche désespérément à toujours avoir qq chose à dire pour repousser chaque fois un peu plus loin le moment de dire VRAIMENT ce qu'elle a sur le cœur. Ou plutôt dans le cœur. Bref qui parle par peur de se lancer dans lun discours qu'elle n'ose pas tenir. Dont elle redoute le résultat.
Ca te parle, ça ?
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par Heol
Homme de 48 ans non vierge
#129814
Je me reconnais pas mal dans ce comportement aussi même si ça va bien mieux. Je ne savais jamais par quoi commencer pour intervenir dans une conversation, alors je lançais des trucs qui parfois tombaient complètement à côté de la plaque, mais je voulais sentir une « température ». Comme un sous-marin, je lançais un genre d’écho pour essayer de me faire une image de l’environnement.

Voyant qu’il ne se passait parfois rien en retour je pouvais passer le reste du temps sans sortir un mot de plus de peur d’avoir été lourd. Attitude toute aussi lourde que la première en fait, du point de vue des autres. Des amis m’en ont fait part il n’y a pas si longtemps et soulignaient à quel point j’avais changé. Mais à l’époque je considérais que mon attitude était celle à avoir sans avoir un outil pour voir les choses autrement.

On a tellement envie et besoin de contacts physiques ou relationnels que quand on a une opportunité, quand on s’apprête à toucher du doigt ce que l’on attend tellement c’est la panique. Il faut se bousculer, aller à la rencontre de toutes sortes de gens.

J’étais parfois dans un tel manque de contacts physique qu’il m’arrivait de prendre un ou une amie dans mes bras, comme ça plus ou moins sans prévenir ou en faisant l’andouille pour avoir un semblant de prétexte et il se trouve que cela a mis certaine personnes très mal à l’aise vis-à-vis de moi.
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par Henrik
Homme de 40 ans non vierge
#129884
traviata a écrit :Mais ce que tu dis me fait penser à une situation bien particulière : une personne qui parle , qui parle, qui cherche désespérément à toujours avoir qq chose à dire pour repousser chaque fois un peu plus loin le moment de dire VRAIMENT ce qu'elle a sur le cœur. Ou plutôt dans le cœur. Bref qui parle par peur de se lancer dans lun discours qu'elle n'ose pas tenir. Dont elle redoute le résultat.
Ca te parle, ça ?
Ça me parle, oui, d'une certaine façon, même si parfois, j'ai un peu le problème inverse, c'est-à-dire une tendance à dire de façon un peu incontrôlée ce que je pense, y compris dans des moments peu appropriés (et en sachant pertinemment que je ne devrais pas dire ce genre de chose).

Mon gros problème n'est pas nécessairement d'être bavard, c'est d'être un bavard compulsif.