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par Pierre
Homme de 40 ans non vierge
#135162
rooter a écrit :Mh, ça fait pas mal de de fois où l'on parle de gens qui ne souhaite pas faire "l'apprentissage", pour des raisons qui leur appartiennent (logiques, et bien sur de leur choix), je commence à penser que c'est effectivement très fréquent.
Bah c'est difficile d'apprendre à quelqu'un à être tendre et attentionné. C'est un changement intérieur. Si tu es capable de caresser ton bras avec douceur et attention, il n'y a aucune raison que tu ne sois pas capable de le faire sur le corps d'une partenaire. Le reste c'est du cas par cas, et même quelqu'un qui a été un « bon coup » avec ses précédentes partenaires aura des choses à apprendre avec une nouvelle.

A ce sujet je me pose des questions sur les "coups d'un soir". Car vu qu'il faut souvent un délai entre des partenaires (même expérimentés) pour développer une alchimie corporelle, s'adapter à ce qu'aime l'autre et amener l'autre à s'ajuster à ce qu'on aime. Je me dis que les "coups d'un soir", ça doit souvent être moyen non ? Si Lux passe dans le coin, elle aura peut-être un avis sur ce sujet :manga:
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par rooter
Homme de 39 ans vierge
#135167
Gorgone a écrit :Mais honnêtement, quand on rencontre quelqu'un on peut savoir à l'avance si ça va être sérieux et savoir si on aura même des sentiments.
Ah bon ?
Pierre a écrit :Bah c'est difficile d'apprendre à quelqu'un à être tendre et attentionné. C'est un changement intérieur. Si tu es capable de caresser ton bras avec douceur et attention, il n'y a aucune raison que tu ne sois pas capable de le faire sur le corps d'une partenaire. Le reste c'est du cas par cas, et même quelqu'un qui a été un « bon coup » avec ses précédentes partenaires aura des choses à apprendre avec une nouvelle.
Mais alors, pourquoi parle-t-on d’apprentissage ? Je veut dire, ils invoqué dans le refus la manque d’envie de faire de la pédagogie.
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par Pierre
Homme de 40 ans non vierge
#135172
rooter a écrit :Mais alors, pourquoi parle-t-on d’apprentissage ? Je veut dire, ils invoqué dans le refus la manque d’envie de faire de la pédagogie.
Quelle pédagogie ? Représente toi le clitoris de ta partenaire comme la partie la plus sensible de ton sexe et c'est bon, tu as les infos nécessaires pour faire l'amour. Le reste, c'est des particularités au cas par cas.

Que l'on soit VT ou expérimenté, il n'y a aucune méthode magique pour ce qui concerne tout le reste, c'est un apprentissage commun qui consolide la complicité du couple.

Je vous assure qu'un VT avec un état d'esprit serein peut sembler beaucoup plus à l'aise lors de sa première fois que quelqu'un d'expérimenté qui a des problèmes et blocages avec le sexe.
Ne pas vouloir faire de pédagogie est une parole en l'air que l'on peut dire quand on n'est soit-même pas très à l'aise dans un plumard et que l'on ne veut pas se sentir encore plus maladroit(e), c'est tout. Mais si tu es tendre et attentionné, il n'y a plus de problème. Si es capable de caresser ton bras tendrement, c'est pas la peine de te poser mille questions techniques, car tu es capable de caresser un corps tendrement. Pour tout le reste, tout le monde est au même plan : ça dépend du partenaire.
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par Lux
Femme de 37 ans non vierge
#135182
Pierre a écrit :A ce sujet je me pose des questions sur les "coups d'un soir". Car vu qu'il faut souvent un délai entre des partenaires (même expérimentés) pour développer une alchimie corporelle, s'adapter à ce qu'aime l'autre et amener l'autre à s'ajuster à ce qu'on aime. Je me dis que les "coups d'un soir", ça doit souvent être moyen non ? Si Lux passe dans le coin, elle aura peut-être un avis sur ce sujet :manga:
Disons qu'il y a un petit côté "loterie" :D Il n'est pas impossible de tomber sur quelqu'un qui partage exactement les mêmes désirs que soi, ce qui est un peu déstabilisant d'ailleurs.
Après, même sur une nuit, il ne faut pas oublier l'importance de la communication. Dire à quelqu'un ce qu'on aime faire et ce qu'on aimerait qu'il nous fasse, ça permet quand même d'orienter pas mal les choses.
Mais on reste assez loin de ce qu'on peut ressentir avec une personne qu'on connaît et avec qui on partage de vraies choses, oui, je l'admets...
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par Pierre
Homme de 40 ans non vierge
#135191
Merci !
Autre interrogation de ma part : tu as dit que le fait d'avoir des expériences sexuelles avec des inconnus avait été pour toi le moyen de mieux connaître et comprendre l'humain.
Cela m'avait rappelé les paroles de l'écrivain Georges Simenon qui témoignait du même phénomène pour expliquer sa vie sexuelle trépidante. Malheureusement, il ne donnait pas d'explication sur le fonctionnement de cet effet. Cette déclaration de l'écrivain m'avait rendu sceptique car il justifiait cela comme un besoin purement intellectuel. Il y a pourtant une différence entre le désir sexuel et l'intérêt intellectuel non ? Pourrais-tu en dire un peu plus du coup ?
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par Pasta
Homme de 37 ans vierge
#135197
Pierre a écrit :
Pasta a écrit :Non, évidemment, la VT en elle-même ne m’empêche pas de séduire, mais elle indique que j’ai été incapable de le faire jusqu’à maintenant.
Mais non, ça veut juste dire que tu n'as pas encore partagé ton corps avec quelqu'un dans un lit et rien de plus. Pas la peine d'en faire un fromage. Le pucelage n'est un diplôme que dans les mauvaises comédies pour adolescents américains.

Une fois que ce sera fait tu te dira un peu sonné « Ok c'était juste ça en fait ». Tu mettra peut-être un temps à te décrocher de l'idée identitaire que tu n'es plus vierge, puis tu pourra enfin te concentrer sur l'essentiel : ta choisie et la relation que tu as avec elle.
Quand je ne serai plus vierge, je n’aurai plus de problème lié au fait d’être vierge, merci Captain Obvious ^^
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par Gorgone
Femme de 42 ans non vierge
#135198
Pierre a écrit : Je vous assure qu'un VT avec un état d'esprit serein peut sembler beaucoup plus à l'aise lors de sa première fois que quelqu'un d'expérimenté qui a des problèmes et blocages avec le sexe.
Tu prêches une convaincue. Le problème, c'est que jusqu'à présent je n'ai pas rencontrer d'hommes qui pensent comme ça. Sinon je ne serai sûrement plus vierge.
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par Pierre
Homme de 40 ans non vierge
#135200
Pasta a écrit : Quand je ne serai plus vierge, je n’aurai plus de problème lié au fait d’être vierge, merci Captain Obvious ^^
Bien dit Pasta ! Comment tu viens de le PASTER celui-là !
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Eh mais attends, c'est moi qui me suis fait Paster là ?! Ouïe ça fait mal :lol2:
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par rooter
Homme de 39 ans vierge
#135203
Lux a écrit : Disons qu'il y a un petit côté "loterie" :D Il n'est pas impossible de tomber sur quelqu'un qui partage exactement les mêmes désirs que soi, ce qui est un peu déstabilisant d'ailleurs.
Après, même sur une nuit, il ne faut pas oublier l'importance de la communication. Dire à quelqu'un ce qu'on aime faire et ce qu'on aimerait qu'il nous fasse, ça permet quand même d'orienter pas mal les choses.
C'est là que le bât blesse : sans "pratique", comment savoir ce qui nous plait et déplait ? On a des gouts, mais j'ai l'impression qu'il s'agit surtout de suppositions, non ? Je me rend compte depuis un ans d'à quel point je me connais peu... Et pas seulement à ce sujet.
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par Lux
Femme de 37 ans non vierge
#135270
Pierre a écrit :Merci !
Autre interrogation de ma part : tu as dit que le fait d'avoir des expériences sexuelles avec des inconnus avait été pour toi le moyen de mieux connaître et comprendre l'humain.
Cela m'avait rappelé les paroles de l'écrivain Georges Simenon qui témoignait du même phénomène pour expliquer sa vie sexuelle trépidante. Malheureusement, il ne donnait pas d'explication sur le fonctionnement de cet effet. Cette déclaration de l'écrivain m'avait rendu sceptique car il justifiait cela comme un besoin purement intellectuel. Il y a pourtant une différence entre le désir sexuel et l'intérêt intellectuel non ? Pourrais-tu en dire un peu plus du coup ?
Ah je n'irais pas jusqu'à dire que c'était un besoin intellectuel, faut quand même pas abuser :D Si le besoin est uniquement intellectuel on correspond avec les gens, on ne couche pas avec eux, enfin je crois !
Personnellement, même pour des histoires courtes, j'ai souvent remarqué que le désir sexuel se nourrissait de l'intérêt intellectuel. D'admiration aussi parfois pour des gens qui ont été capables de faire des choses que je trouvais incroyables. Quelle que soit la situation (rencontre en soirée, sur le net), on commence toujours par une discussion, et c'est la discussion qui amène le désir d'aller plus loin, du moins en ce qui me concerne (mais je pense pouvoir dire que c'est aussi souvent le cas chez ceux et celles que j'ai rencontrés). L'attirance physique est importante, évidemment ; mais elle peut devenir secondaire face à une attirance qui se fonde sur la personnalité de l'autre.
Après, personnalité, c'est très large. Ça peut être un caractère, une profession et la manière d'en parler, la manière d'aborder la sexualité...
En réalité, quand je repense à certaines nuits, j'ai parfois plus de souvenirs de l'avant (l'après ça n'a jamais été trop mon fort...) que du pendant. En fait, le passage à l'acte, c'est la cerise sur le gâteau, mais ça aurait pu parfois être dispensable. L'essentiel résidait souvent dans l'échange humain qui se produisait ; et j'insiste là-dessus parce que pour beaucoup, le plan d'un soir, c'est un truc déshumanisé, mécanique, froid. Je ne dis pas que ça n'arrive pas, mais en ce qui me concerne il est arrivé vraiment peu de fois qu'il s'agisse uniquement d'un besoin purement sexuel à assouvir et où l'autre n'était qu'un moyen.
On en revient à ce que je disais à Lerêveur : considérer l'autre comme une fin, toujours.
rooter a écrit :[C'est là que le bât blesse : sans "pratique", comment savoir ce qui nous plait et déplait ? On a des gouts, mais j'ai l'impression qu'il s'agit surtout de suppositions, non ? Je me rend compte depuis un ans d'à quel point je me connais peu... Et pas seulement à ce sujet.
On peut avoir une certaine conscience de ce qu'on va apprécier ou non, même sans avoir tenté. C'était mon cas, personnellement. Après on essaye certaines choses et le passage à l'acte satisfait ou au contraire déplaît...
Mais sinon, il n'y a pas de mal à tâtonner, et les choses peuvent se faire dans l'instant : la personne fait telle chose, on apprécie, on lui dit de continuer ; elle fait telle autre, on n'apprécie pas, on le lui dit aussi. Il faut se laisser guider par ses sensations, ses émotions.
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