Venez ici pour discuter de vos complexes sexuels.
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par rooter
Homme de 39 ans vierge
#140520
Je me suis beaucoup reconnus la dedans aussi, c'est ce que j'appelle la carence affective (ça correspond, en fait, à un schéma mental que j'ai découvert d'un un livre sur le sujet).
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par Vata
Femme de 40 ans non vierge
#140522
Oui, et de se reconnaitre dans des écrits ben ça fait vraiment du bien. Un peu comme quelqu'un qui souffre d'un mal inconnu et qui découvre que sa maladie à un nom, et des causes qui n'ont rien à voir avec sa personne. C'est déculpabilisant et rassurant. Et puis en ayant ciblé ces causes, on se sent moins balloté dans tous les sens sans rien comprendre. Personnellement, j'ai l'impression de moins naviguer à vue et d'avoir un semblant de cap.
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par calypso
Femme de 32 ans non vierge
#140523
je rejoins totalement ceux qui disent qu'ils ont été (trop ?) aimés dans leur enfance, et que cela m'a certainement conduit à penser que je retrouverais, d'une façon ou d'une autre, assez facilement un tel amour auprès des femmes, étant si valorisé. Je comprends très bien le "tout est acquis", j'ai aussi pris en pleine poire le fait de comprendre que ce n'était absolument pas le cas dans le domaine amoureux, alors que tout fonctionnait (très) bien par ailleurs.
Je comprends ce point de vue, cela dit ne pense pas que le contraire soit la panacée. Ma mère n'a jamais été maternelle envers moi et m'a beaucoup rabaissé. Maintenant, je suis distante, peu tactile, seuls les hommes me procurent du bien-être affectif. Et donc je suis complètement en chien d'affection (sans parler de besoin sexuel, c'est encore autre chose).
Il y a une totale déconnexion entre mon esprit rationnel, qui a besoin d'une véritable connexion intellectuelle pour aimer quelqu'un, qui n'aime pas la versatilité) et mon corps, mes besoins affectifs qui ont besoin d'être comblé régulièrement.
Il est facile de trouver des hommes si ce n'est que pour combler les besoins d'affections, c'est toujours très grisant surtout ces moments où on se tourne autour mais je n'aime pas particulièrement aller dans les endroits bruyants genre boîtes et choper dans ces endroits...Or c'est là qu'on fait des rencontres.

De plus, une fois l'objectif atteint, le grand vide revient car on attache pas particulièrement d'importance à cette personne et qu'au delà du besoin de câlin, on aspire à quelque chose de plus profond (même sans parler de couple ou d'engagement ou je ne sais quoi).
par Carino
Homme de ans non vierge
#140578
Je ne sais pas si c'est comparable Calypso même si c'est tout aussi problématique le manque d'amour . La mère est la première femme de la vie d'un homme et il doit s'en arracher pour aller vers les autres . Si la mère est envahissante, elle le châtre symboliquement et lui enlève toute sa virilité .
C'est ce que la mienne a fait ...

Une mère qui rabaisse sa fille c'est certainement pas cool et ça a des effets mais une mère qui couve trop un garçon c'est juste aller dans le sens contraire de son développement .
C'est le pire scénario pour un mec . Dans les pires cas c'est une des racines des psychoses .

Ma mère m'a fait croire que j'étais beau intelligent plein de qualités et pour ce mensonge je lui en veux énormément . C'est une lente et violente désillusion quotidienne .

Entre le trop peu et le trop d'amour il y a un juste milieu . :)
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par calypso
Femme de 32 ans non vierge
#140581
Carino je n'ai bien sûr pas dit qu'un mère couveuse était moins pire. Je voulais simplement dire qu'une mère peu maternelle n'est pas forcément mieux. En fait je ne pense pas que l'amour porté soit le problème mais le comportement. Ma mère m'aime mais elle a tempérament destructeur et peu démonstratif (à part pour la colère XD)
De même une mère qui étouffe son enfant est irresponsable, elle en fait un assisté, qui ne sera pas endurci, pour ne pas dire même une demi-fiotte.

Cela dit pour la question de "ma mère m'a trop aimé, je ne trouverais jamais un amour aussi parfait" je pense qu'aucun homme ou aucune femme au monde n'arrivera à la cheville de l'amour d'une mère de toute façon. Il n'existe pas de lien plus fort que celui qui nous lie à notre mère (à part dans des cas extrêmes).
Je suis quelqu'un qui a appris l'amour et l'amitié dans les livres, donc j'ai une très haute exigence en matière de rapports humains, mais la vie n'est pas un livre et au bout du compte les gens en qui ont peu avoir une confiance absolue sont souvent les mêmes. (les parents).
Sans doute qu'il existe des personnes capable aussi de vous aimer comme dans les livres mais je gage qu'elles sont rarissimes. (les gens sous l'emprise d'un béguin ne comptent pas, ils sont aveuglés et ça ne dure pas).
par Carino
Homme de ans non vierge
#140637
"Sans doute qu'il existe des personnes capable aussi de vous aimer comme dans les livres mais je gage qu'elles sont rarissimes. "

Oui absolument . C'est pour ça que je laisse tomber je ne crois pas que construire une relation viable avec ma maladie soit possible .

Au moins je vois enfin clair .
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par rooter
Homme de 39 ans vierge
#140740
Dans les livres, l'accent est mis sur l'intensité des rapport, leur flamboyance. C'est plus spectaculaire. Mais est-ce bien plus désirable ?

Le fait est que la vie n'est pas comme dans les livres, il y a pleins de temps morts, les situations sont rarement claire, les moments jamais idéaux... En tout cas, je sait que je fait partie des gens qui se vautrerons en voulant faire une entrée (ou une sortie) spectaculaire, "idéale". C'est un peu frustrant. :boulet:

Je ne sait pas trop ce que vous entendez par être exigent en matière d'amour et d'amitié. Je doit dire que je suspecte des peurs derrière cela, vous ne pensez pas ?

Comment vous faits pour trouver de l'affection ?
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par calypso
Femme de 32 ans non vierge
#140752
Qu'est ce que tu veux dire par "maladie" Carino ?
est-ce bien plus désirable ?
J'envie les 4 Mousquetaires, qui se battent, se réconcilient, fraternisent et sont prêt à mourir les uns pour les autres. Ça change de "salut ! ça fait 3 mois qu'on s'est pas contacté, on se fait une soirée vodka-jus de papaye avec mes 100 autres potes dont j'ai rien à carrer ?"
Bon je prend des extrêmes, évidemment qu'il y a de bons amis, mais ils sont rares.

Et évidemment il y a certains romans où c'est... trop (je suis la première à fustiger les passions extrêmes). Mais cela dépends vraiment des genres. Ce que je veux dire c'est que globalement on y retrouve une complexité, une sensibilité de l'âme humaine qui est loin d'être le cas pour la majorité.

Comment vous faits pour trouver de l'affection ?
Si vous pouviez avoir des filles facilement, vous ne manqueriez pas trop d'"affection" (celle que réclame notre corps, c'est mieux que rien). De même si j'aimais les boîtes, et qu'il y avait plus d'hommes beaux, je serais moins en manque.

Sinon je ne sais pas trop... je suppose que faire partie d'une "communauté" doit faire du bien (genre par exemple un mec qui aime jouer au JdR va se trouver des gens qui partagent cette passion et faire régulièrement des parties avec eux".
Personnellement Twitter me fait beaucoup de bien, car je discute avec des gens qui ont une vision des choses dans laquelle je me retrouve et qui sont rarissimes dans mon entourage. A un moment de ma vie je jouais beaucoup aux RPG littéraires, je pouvais y discuter et m'amuser avec des gens ayant des passions plus ou moins similaires.
Mais bon sur Internet cela entraîne aussi des frustrations, il faut aussi passer IRL au bout d'un moment.
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par rooter
Homme de 39 ans vierge
#140756
calypso a écrit :J'envie les 4 Mousquetaires, qui se battent, se réconcilient, fraternisent et sont prêt à mourir les uns pour les autres.
Ce genre d'amitié naissent, d'après moi, d'expériences intenses partagés (l’aventure), c'est pour ça qu'on parle de "frères d'armes" (concept dans lequel j'inclue aussi des sœurs d'armes). Le fait de se retrouver tous dans une situation dangereuse. Des amitiés dans ce genre, j'en ai trouvé quand je faisait de la politique, à l'université (on m'a menacé de mort plusieurs fois, ça ressert les liens :) ).

Cela dit, je ne sait pas si tu as lu la suite qu'a écrit Dumas, "Vingt ans après", mais dans ce livre, on apprend qu'après les événements des trois mousquetaires, les quatre prennent des chemins différents, et ne se parlent plus pendant près de 20 ans ! Les relations naissent, vivent, et meurent, je suppose. (Bon, dès que d'Artagnan les rassemblent, les quatre retrouvent leur cohésion. :) ).
calypso a écrit :Si vous pouviez avoir des filles facilement, vous ne manqueriez pas trop d'"affection" (celle que réclame notre corps, c'est mieux que rien). De même si j'aimais les boîtes, et qu'il y avait plus d'hommes beaux, je serais moins en manque.
Tu veut dire que je devrais essayer "d'avoir des filles" ?