Venez ici pour discuter de vos complexes sexuels.
par SnapBack
ans
#161833
Tu peux éditer ton message à partir de l'engrenage.

Dans mon cas, je suis très discret, casanier (je ne sors que seul) et méfiant. C'est pour ça que je reste célibataire, j'arrive à "séduire" malgré moi car je ne suis pas actif et un peu "absent". Chacun doit savoir au fond de lui la clé pour s'en sortir mais parfois le temps ne le permet pas, il faut parfois attendre et mûrir. Le pire, c'est que la recette miracle n'existe pas, il faut la trouver soi-même en écoutant ce que certaines (bonnes) personnes disent.

La pression vient du fait qu'on n'évolue pas au même niveau et certains avancés pressent d'autres. La compétition, c'est chouette mais beaucoup moins pour notre cas.
par Carino
Homme de ans non vierge
#161835
En soirée il y a une sévère compétition masculine pour séduire les femmes oui . :joy:
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par Ichor
Homme de 59 ans vierge
#161845
La VT, personnellement, me pose un problème dans le sens que je sais que c'est un facteur de déséquilibre.
Tant que ce n'est pas résolu, c'est un poids qui peut te faire tomber, faire échouer une relation très rapidement (ce n'est pas le seul facteur de déséquilibre mais il me semble prudent de ne pas les additionner). Je n'ai pas été capable de franchir cette étape au moment où j'aurais pu le faire: j'ai fait trop confiance au temps.
Par ailleurs, c'est difficile d'avoir confiance dans une femme quand les seules expériences faites te donnent l'impression que derrière chaque femme (même la plus souriante, la plus gentille, la plus timide...) se cache une harpie et que chaque instant de bonheur vont t'être facturés au prix fort au point que tu en arrives presque à les regretter. Si vous vous tapiez les conversations téléphoniques que je me fais en ce moment quasiment tous les jours vous comprendriez pourquoi je vous parle de cela.
(je ne suis pas en train de révéler une vérité, je vous parle de mon expérience et de mes impressions)
On ne peut se permette le luxe de mettre sagement une photo sur un SDR et attendre .
Et on en arrive toujours à une histoire d'argent.
par SnapBack
ans
#161848
Si tu n'as pas confiance, tu n'avanceras pas. Inconsciemment, tu te fermes aux autres et tu te replis sur toi-même.
Je peux te comprendre mais si tu veux avancer (dont nous aussi), il faut s'ouvrir.

Peut-être que tu dois ne pas directement mettre l'entièreté de tes espoirs dans la prochaine femme que tu vas croiser.
Tu peux avoir plusieurs occasions, notre société ne pardonne pas les erreurs alors que chacun en fait.
par katy81
ans
#161849
Ichor a écrit : c'est difficile d'avoir confiance dans une femme quand les seules expériences faites te donnent l'impression que derrière chaque femme (même la plus souriante, la plus gentille, la plus timide...) se cache une harpie et que chaque instant de bonheur vont t'être facturés au prix fort
j'ai grand espoir que tu ne penses pas ça de TOUTES les femmes ?! :confused:
tu te tires une balle dans le pied bien avant d'envisager le moindre rapprochement, .....et ça confirme l'une de mes phrases dite ailleurs ... notre pire ennemi c'est nous même.
Ichor a écrit :La VT, personnellement, me pose un problème dans le sens que je sais que c'est un facteur de déséquilibre.
rien qu'avec cette phrase tout est dit .. tu te pourris la vie tout seul.
tu as déjà l'idée que dans l'éventualité d'une relation elle va foirer parce que tu es VT et il pourrait se cacher une harpie derrière cette femme ... pour ne pas dire toutes
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par Apatch
Femme de 42 ans non vierge
#161853
SnapBack a écrit :Si tu n'as pas confiance, tu n'avanceras pas. Inconsciemment, tu te fermes aux autres et tu te replis sur toi-même.
Je peux te comprendre mais si tu veux avancer (dont nous aussi), il faut s'ouvrir.
:relieved: Tes paroles sont d'or
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par Ichor
Homme de 59 ans vierge
#161854
j'ai grand espoir que tu ne penses pas ça de TOUTES les femmes ?!
J'évite de penser à cela, je ne connais pas toutes les femmes mais j'ai tout de même l'impression que j'attire ce genre de femmes. (foutue faiblesse de caractère !). Sur certaines choses, j'espère de tout coeur et sincèrement me tromper et je fais confiance à l'avenir pour me détromper mais je ne peux pas supprimer une certaine appréhension et méfiance.
notre pire ennemi c'est nous même.
Mais il peut avoir des complices. :sunglasses:

Nous sommes le produit de nos expériences.
rien qu'avec cette phrase tout est dit .. tu te pourris la vie tout seul.
Je crois être réaliste. Ma VT n'est pas le pire de mes handicaps selon moi. A un moment donné la balance penche trop fortement du mauvais côté.

Bien sûr, il y a le facteur hasard. Mais m'est avis que le hasard m'a déjà plein de fois fais des signes que je n'ai pas vus, pas perçus et que je n'ai pas été capable de saisir les occasions et de me rapprocher des êtres qu'il m'a envoyé. Je ne savais pas comment faire dans l'urgence, j'avais peur de le faire.
Quand tu as l'estime de toi-même très basse tu ne vas pas facilement au devant des autres. Tu es bien trop effrayé de te prendre un cinglant: toi et moi? Même pas en rêve.
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par rooter
Homme de 39 ans vierge
#161859
Ichor a écrit :Nous sommes le produit de nos expériences.
Entre autre, oui. Mais ce que tu dit montre que tu n'as pas compris ce que raconte Spinoza. Il ne s'agit de ce dire "Il c'est passé tel chose dans mon passé, donc je réagirais toujours de cette façon", mais mais que le futur est u_ne conséquence du passé (quel conséquence ? Sera-t-elle toujours la même ? Impossible à dire). Si tu le sais, pour quoi réagir toujours de la même façon ? On peut changer les pensée et le comportement, par l'entrainement. Sinon, comment expliquer la résilience (et on peut voir des gens faire preuve d'une résilience stupéfiante !) ? Le film que Kathy avait partagé, ainsi qu'une abondante littérature de psychologie, montre bien ce qui permet cette résilience.

Et il en va de même pour l'estime personnel : on peut la travailler pour la rendre plus saine, l'élever (si c'est ce que l'on veut), ou la rendre plus approprié, etc...
Ichor a écrit :le hasard m'a déjà plein de fois fais des signes que je n'ai pas vus, pas perçus et que je n'ai pas été capable de saisir les occasions et de me rapprocher des êtres qu'il m'a envoyé. Je ne savais pas comment faire dans l'urgence, j'avais peur de le faire.
La solution à cela est de toute évidence de se répéter inlassablement que tout est impossible, non ? ;)
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par Ichor
Homme de 59 ans vierge
#161873
tu n'as pas compris ce que raconte Spinoza
Rien d'étonnant je ne l'ai jamais lu et je n'ai pas prévu de le mettre sur ma liste de lecture. Pour le moment, je m'intéresse aux écrits d'Emil Cioran.

Comme déjà indiqué tes croyances ne sont pas les miennes.

Tu es persuadé, je pense , que la volonté peut tout.
Ma volonté me sert bien. Elle me permet de survivre, de me lever le matin, de rester propre, de ne pas sombrer dans l'alcool (j'ai une envie d'alcool en ce moment qui ne me lâche pas) , de ne pas chercher du réconfort dans l'absorption inutile de nourriture, d'aller travailler quand j'ai un emploi et dans un tas d'autres choses.

Mais la volonté pure ne résout pas tout, loin s'en faut.
"Il c'est passé tel chose dans mon passé, donc je réagirais toujours de cette façon"
Nous ne sommes pas des petits robots dont il suffit de lire le listing du programme pour comprendre leur réactions.
Des réactions j'en ai déjà identifiées, après coup, quelques unes, mais pas toutes, et elles sont toutes inadaptées dans une situation de séduction et je les ai à l'insu de mon plein-gré. C'est le résultat de l'angoisse qui me tenaille à ces occasions.

Et je ne parle pas de la pression: j'ai l'impression que toute ma vie se joue à ces moments-là:
il n'y aura plus d'autres occasion. Le sentiment angoissant de l'urgence.

Après tu ajoutes, mais ce n'est pas totalement indépendant, une estime de soi très souvent basse en ce qui concerne le champ social.
Une éducation où il n'y a pas de place aux démonstrations d'affection:
Les seules fois où j'embrassais ma mère étaient avant une séparation de plusieurs jours et au retour.
(suscitées en partie par la pensée commune tacite qu'on pourrait ne plus jamais se revoir).
Une éducation où il n'y a pas de place pour la démonstration des émotions.
Quand je pleurais quand j'étais enfant, ma mère avait souvent cette phrase "garde tes larmes pour plus tard". (j'ai vraiment compris ce qu'elle voulait dire à sa mort).

Tiens, un exemple de réaction que je juge inappropriée.
Aujourd'hui, je pense qu'un ou plusieurs de mes voisins se sont suicidés (ou pire).
Je sortais faire des courses, la police était dans mon immeuble et avait investi un appartement, des voisins étaient dehors, un gosse pleurait. Je ne me suis pas arrêté. J'étais sidéré, je ne savais pas quoi faire, j'aurais pu demander à mes voisins ce qui se passait mais j'y ai renoncé. J'ai estimé que ce n'était pas le bon moment et je crois aussi que lâchement je ne voulais pas voir ça. J'ai du donner l'image d'une personne extrêmement froide.
J'ai fait tarder mon retour, j'espérais ne plus revoir mes voisins en rentrant. La police était toujours présente ce qui me fait penser qu'un évènement grave est arrivé. J'aurais pu leur demander ce qui se passait (j'avais peur d'essuyer un: en quoi cela vous regarde?) mais on ne discute pas avec un type qui porte un pistolet mitrailleur prêt à s'en servir. :sunglasses:
La solution à cela est de toute évidence de se répéter inlassablement que tout est impossible, non ? ;)
Le contraire de "tout est possible" n'est pas "tout est impossible".
Sinon, comment expliquer la résilience
La résilience dont tu parles je l'expérimente peut-être sans le savoir.
Avec ce que j'ai vécu je devrais être peut-être totalement dingue, alcoolique au dernier degré, suicidaire ou drogué voire délinquant chronique. La résilience a des limites j'imagine.
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par rooter
Homme de 39 ans vierge
#161899
Manifestement, la communication ne passe pas. Ou je ne parviens pas à m'exprimer clairement, ou tu ne veut pas entendre, mais ça ne semble pas très productif, aussi, je vais m'arrêter sur ce post.

Tu me rabâche sans arrêt la notion de croyance, mais il ne s'agit pas de croyance, chez moi. Il s'agit de sciences (la psychologie positive, cognitive, et social sont des sciences), c'est à dire construites sur l'observation et l’expérimentation, ainsi que de mon expérience personnel. Oui, on peut partir de loin, et avancer vite, si on y consacre les efforts qu'il faut pour se remettre en question. En fait, tout est là : la remise en question. Quand quelque chose nous fait souffrir, c'est qu'on a un fonctionnement pas adapté, qu'il faut changer. La souffrance n'est qu'un signal d’alerte, c'est tout (je te renvoie à la biologie).

Ben, écoute, Boris Cyrulnik a survécu à la Shoah, donc on peut penser que les hypothétiques limites de la résiliences sont largement plus loin que nous.

J'ai lu sans doute l'intégralité de ta participation sur ce forum. Il y a deux choses qui sautent aux yeux :
99% de ce que tu raconte signifie trois mots : "Tout est perdu". Certes développée dans des concepts alambiquées, mais le sens reste le même.
Il se dégage beaucoup de peur de tes écrits, une peur paralysante. Il est évident, dès lors, que c'est plus difficile d'évoluer avant de cette habitué à fonctionner avec cette peur, pour qu'elle n’handicape plus. Voir quelqu'un porter une arme fait peur, oui. Mais crois-moi, même quand elle est pointé vers toi avec un air tout a fait sérieux et une position qui indique un entrainement pas du tout sérieux, on peut encore communiquer.

Quand on a un cailloux dans sa chaussure, c'est mieux de l'enlever que de s'en plaindre tout le reste de la journée.