Blup a écrit :Le problème du physique est qu'il conditionne bien souvent le reste.
Une belle personne aura curieusement plus d'humour et beaucoup plus de droits à l'erreur qu'une personne moins belle (voir l'article intéressant de vice à ce sujet : https://www.vice.com/fr/article/wjznpw/ ... venus-sexy).
Combien de fois ai-je entendu mes amies et collègues dire : "il est pas très fût fût mais il est canon donc je vais continuer à le draguer" ça ne tient pas sur le long terme généralement (quoique...) mais pour séduire dans un temps assez restreint (soirée, boîte de nuit etc...). Il faut du temps pour connaître une personne.
La personnalité, l'humour, l'intelligence, ça compte évidemment mais s'il n'y a pas le physique avec, il y a 99 chances sur 100 pour que ça se solde en "je t'aime bien en pote mais c'est tout".
Je pense moi-même être passé à côté de plusieurs histoires à cause de ça. Je ne suis pas moche, mais pas sexy non plus, j'appartiens aux 80 % de garçons lambdas, le gros des troupes.
Dans un domaine plus large, ma propre expérience.
J’ai remarqué ça moi-même. Non, nous ne sommes pas libres de faire ce que l’on souhaite si ce n’est prendre certaines décisions pour assurer son propre futur. Même si on chante à toutes et à tous que vous pouvez être ce que vous souhaitez. Le JDG, dans une interview d’Absol, dit que l’on ne changera jamais les autres. Il était obèse et on le clashait.
Si je n’avais pas changé de look, je serais toujours à un entretien tour les deux mois (j’en ai eu cinq ce mois-ci). Les femmes me sourient plus facilement dehors...
Alors qu’au final, ma personnalité change peu.
Mon ancien look était un stéréotype du banlieusard d’origine étrangère (je suis métis, ça joue énormément), voilà pourquoi ça ne marchait pas. J’ai du faire une croix sur un look que j’aimais malgré tout, surtout par les temps actuels.
Des fois, je suis aigri. Parfois content malgré tout de voir mes affaires prendre une vraie dynamique.
En n’oubliant jamais que les gens ne voient que ce qui est positif et visible.
Moins les années de galères et d’insouciances.