Merci pour ton message. Par contre, je ne suis pas convaincu que tu doivent te laisser faire. Enfin, après ça dépend de la personalité, du contexte et de l'humeur du moment.
Perso, En ce qui me conserne, il y a deux catégories de gens. Ceux que je ne connais pas et avec qui je me permet de répondre, et ceux que je connais (relations, clients et collègue) où là, il est plus délicat de répondre. Par exemple, j'ai perdu un peu de cheveux à une époque, suite à un traitement médical, mais rien de flagrant, je suis loin d'être chauve, et je suis assez blanc de peau, c'est ma pigmentation qui est comme ça, et la phrase "tu es blanc comme un cul", j'ai dû l'entendre des millions de fois dans ma vie. Et à mon âge, ma patience commence à atteindre ses limites. Il m'est de plus en plus difficile de me retenir et de ne pas envoyer bouler les gens qui se permettent de se ficher de mon physique.
Une clients me l'a sortie il y a pas longtemps. Une espèce de mémé qui rigolait avec ses amis et qui se croyait drôle.
Je me suis mordu la langue pour ne pas lui répondre, mais j'y suis arrivé. Un collègue me l'a sortie aussi au repas d'entreprise de fin d'année en décembre, pour faire rire la galerie. Vu l'aspect du type, je n'aurais pas eu de mal à me ficher du lui, mais je sais que dans ce cas, comme dans l'autre, cela aurait dérapé. Car souvent ces gens n'ont pas confiance en eux, comme tu l'explique, et ils ont besoin d'avoir le dessus pour s'affirmer. Et si ils voient qu'ils ne l'ont pas face à quelqu'un qu'ils jugent inférieur, ils peuvent déraper et se mettre à dire et faire n'importe quoi. Il en va de leur estime d'eux même. C'est une question de survie pour eux.
Et dans le milieu professionnel, je préfère éviter ce genre de débordement. Car par le passé, cela m'a joué des tour. Après, j'ai mes limites. Le collègue en question, je le voit une fois tous les 6 mois et cette cliente je la reverrais peut-être une ou deux fois dans ma vie.
Un collègue ou un client qui se foutrait de moi tous les jours, aurait la surprise de découvrir ma face sombre. C'est ce qui m'est arrivé il y a 2 ans, dans l'agence où je travaillais.
Car je cache au fond de moi le fait que je suis un gros colérique. Je fais des efforts tous les jours pour le cacher, et étant plus jeune, j'ai suivi une thérapie pour apprendre à me calmer les nerfs.
Ça me rend très "gentil". Et les gens un peu bébête font souvent cette erreur de jugement à mon égare et me croient sans défense. Cela les attire comme des mouches sur un pot de miel.
Exemple : A mes débuts, là où je travail, une collègue se foutait de moi et de ma couleurs de peau pâlichonne, continuellement, tous les jours, 5 à 6 fois par jour, depuis plusieurs semaines. Un jour, elle a dépassée les limites, et j'ai haussé le ton un peu brutalement, je ne sais plus exactement ce que j'ai dit, mais les mures ont tremblé et j'ai été convoqué par mon patron qui m'a obligé à lui présenter des excuses, perso je l'ai fait, je m'en foutait, mais elle a tout de même démissionnée quelques jours après.
Cela n'est qu'un exemple, mais des exemples comme ça, j'en ai des centaines depuis mon enfance.
Entendons nous bien, je ne suis pas "méchant". Je suis juste un colérique maladif qui fait de gros efforts pour que ça ne se voit pas. Ce qui me fait parâtre faible aux yeux de certains. Mais ça c'est un autre débat.
Par contre, pour revenir à ce que tu disais, il y a la catégorie des gens que je ne connais pas et avec qui je n'ai pas de rapport professionnel ou autre. Là, si quelqu'un me vanne dans la rue ou n'importe où ailleurs, j'ai tendance à répondre du taco-tac. Pour moi, quelqu'un qui se permet de faire des remarques désobligeantes sur le physique des autres, sait qu'il ou elle prend le risque de se prendre une vanne en retour.
Après, je ne répond pas à tout, cela dépend du moment, du contexte, de la personne, de la façon dont elle le dit, et de mon humeur. Mais on est pas des chiens quand même.