Durant les guerres, les hommes étaient obligés d'aller combattre, ce qui n'étaient pas le cas des femmes qui pouvaient rester à l'arrière.
Oui, bah oui, rester à l'arrière et se faire violer/égorger par les envahisseurs si ils prennent le village, c'est tellement plus enviable que d'aller guerroyer! N'oublie pas que pendant longtemps, et encore maintenant dans pas mal de conflits, les femmes/filles sont des butins de guerre, voire des récompenses, un "droit de disposer" pour les guerriers. Perso je préfère aller crever au combat.
Durant, les guerres mondiales, les hommes déserteurs qui se faisaient prendre étaient fusillés. Dans ce cas là, je pense que les hommes sont désavantagés.
Première guerre mondiale. "Il y a eu environ 600 fusillés dans les rangs des troupes françaises, à la suite de condamnations prononcées pour refus d'obéissance, mutilations volontaires, désertion, mutinerie (en 1917), dont un certain nombre de soldats fusillés pour l'exemple : 2 pour capitulation en rase campagne, 393 pour abandon de poste en présence de l’ennemi, 19 pour instigateurs de révoltes, 109 pour refus d'obéissance en présence de l'ennemi, 4 pour désertion."(wikipedia)
600.
2eme guerre mondiale : "Parmi les 20 000 tondues en France, les vraies collaboratrices côtoient les femmes amoureuses, comme ces femmes qui refusent de quitter leur concubin ou leur mari allemand, lors des évacuations de civils, celles qui ont fait leur métier (prostituées), et
des femmes livrées à elles-mêmes durant le conflit et qui ont dû se mettre au service de l'occupant le plus souvent comme lingère ou femme de ménage. Selon Dominique François, ce chiffre de 20 000 tondues n'est qu'une estimation basse, notamment en tenant compte des 80 000 enfants nés de relations entre Françaises et soldats de la Wehrmacht.
On va saisir la femme chez elle, puis la tonte s'effectue le plus souvent dehors, en public, sur une estrade, par terre, debout, assise. Le plus souvent, on choisit un lieu public symbolique : la place de la mairie, du marché, la fontaine ou le monument aux morts. Dans tous les cas, la tonte s'accompagne d'une exhibition, la tondue est promenée en cortège (« le carnaval moche ») à travers la ville ou le village : la population, dans sa grande majorité, y assiste et approuve le châtiment. Des carrioles, voitures, charrettes sont parfois utilisées pour montrer la ou les tondues.
Tout au long du châtiment, la foule invective et insulte la tondue ; celle-ci peut être plus ou moins déshabillée, voire totalement dénudée ; son corps reçoit dans certains cas des croix gammées à la peinture, au goudron ou au rouge à lèvres."
20 000. Minimum. Pour avoir fait quoi?
Dernière chose : bien planquées derrière les lignes de combat, les femmes n'avaient après tout qu'à se soucier de faire bouffer leurs enfants toutes seules, de faire marcher l'économie, de faire tourner les usines, tout ça bien évidemment sans avoir ne serait-ce que le droit de vote. Et pas beaucoup de reconnaissance a la fin de la guerre.