- 14 avr. 2019, 19:48
#219068
Certaines femmes trouvent tout aussi intolérable de se faire aborder au travail ou dans un bar que d'autres dans la rue ou dans les transports. Pourquoi les secondes auraient-elles davantage raison (ou tort) que les premières ?
Vous dites souvent qu'on ne peut pas comprendre ce que vous vivez parce qu'on est des hommes, donc peut-être que vous ne pouvez pas comprendre ce que nous, nous vivons ?
C'est sûr, on ne se fait pas harceler aussi souvent que vous, mais on entend partout qu'on est des monstres ; qu'on vous fait d'horribles choses, parfois même sans le savoir ; qu'on ne peut pas vous aider, et que si on n'est pas avec vous, on est contre vous ; que vous regarder, comme un porc ou pas, est une agression ; etc.
Même si c'est sans commune mesure avec une agression sexuelle, c'est quand même moyennement agréable (et usant) de voir certaines femmes prendre peur sur son passage sans qu'on ait rien fait de particulier ("... que tu saches !"... Oui, c'est un peu facile, ça).
Il y a une période de ma vie où je me haïssais, convaincu que j'avais fait du mal à beaucoup de femmes dans ma vie sans le vouloir. Ça m'a tenu éveillé plusieurs fois, parce que (et je doute d'être le seul dans ce cas) faire du mal à quelqu'un, a fortiori une femme, me terrifie. Et pas par peur du jugement, non, juste par empathie.
Tout et son contraire peuvent être sexistes, ça dépend de l'interprétation de la personne qui en est l'objet. Rien que sur ce forum il n'y a pas si longtemps, on pouvait lire que complimenter une femme, même sans que ce soit sur son physique, c'est la rabaisser au rang d'objet. Comme disait Lereveur, on ne sait parfois plus où donner de la tête ; on marche sur des œufs, rien que lorsqu'il s'agit de discuter de ces choses. Et à chaque fois, nos plaintes à ce sujet sont balayées d'un revers de la main, comme quoi on ne voudrait pas comprendre ou se remettre en question... Un procès d'intention qui ne fait pas avancer les choses d'un iota. C'est à se demander qui ne veut pas comprendre qui.
Vous dites souvent qu'on ne peut pas comprendre ce que vous vivez parce qu'on est des hommes, donc peut-être que vous ne pouvez pas comprendre ce que nous, nous vivons ?
C'est sûr, on ne se fait pas harceler aussi souvent que vous, mais on entend partout qu'on est des monstres ; qu'on vous fait d'horribles choses, parfois même sans le savoir ; qu'on ne peut pas vous aider, et que si on n'est pas avec vous, on est contre vous ; que vous regarder, comme un porc ou pas, est une agression ; etc.
Même si c'est sans commune mesure avec une agression sexuelle, c'est quand même moyennement agréable (et usant) de voir certaines femmes prendre peur sur son passage sans qu'on ait rien fait de particulier ("... que tu saches !"... Oui, c'est un peu facile, ça).
Il y a une période de ma vie où je me haïssais, convaincu que j'avais fait du mal à beaucoup de femmes dans ma vie sans le vouloir. Ça m'a tenu éveillé plusieurs fois, parce que (et je doute d'être le seul dans ce cas) faire du mal à quelqu'un, a fortiori une femme, me terrifie. Et pas par peur du jugement, non, juste par empathie.
Tout et son contraire peuvent être sexistes, ça dépend de l'interprétation de la personne qui en est l'objet. Rien que sur ce forum il n'y a pas si longtemps, on pouvait lire que complimenter une femme, même sans que ce soit sur son physique, c'est la rabaisser au rang d'objet. Comme disait Lereveur, on ne sait parfois plus où donner de la tête ; on marche sur des œufs, rien que lorsqu'il s'agit de discuter de ces choses. Et à chaque fois, nos plaintes à ce sujet sont balayées d'un revers de la main, comme quoi on ne voudrait pas comprendre ou se remettre en question... Un procès d'intention qui ne fait pas avancer les choses d'un iota. C'est à se demander qui ne veut pas comprendre qui.
諦めるな