[scarlett]

Je vais donner des exemples encourageants. Je connais autour de moi deux femmes qui ont elles aussi connu le célibat prolongé. L'une d'elle s'est marié, la trentaine passée et a un enfant. Education sévère, peu de sorties et d'opportunités. La deuxième vient d'avoir un enfant a quarante ans, et vit sa première relation amoureuse.

Autant que je sache,toutes les deux étaient inexpérimentées.

Parfois, il faut surmonter nos craintes et nos doutes, se poser moins de questions et s'autoriser à vivre ce qu'il y a vivre. Peut-être que le premier ennemi sont nos pensées.

[wooderic]

Tous juste, nos pensées et ce que cela engendre. Nos peurs, nos angoisses qui remontent, la peur de l'inconnu et de perdre ce que l'on a...Nos rêves, no envies, nos désirs...etc...Nos pensées me donne l'impression qu'elles veulent "vivre" au delà de leurs fonctions et prennent trop de place ce qui fait qu'on arrive pas a nous laisser allez et nos complexe s'installent puisqu'ils ont la place pour ça...dans nos pensées...

[Espoir78]

Oui voilà, pour moi en ce moment, c'est le porblème. J'y pense trop. Je suis super mal à l'aise au travail. Tout le monde est marié et tout. Donc, je n'ai pas de conversation et mes complexes sexuels prennent toute la place.

Je ne sais pas pourquoi, mais le psy ne m'est d'aucune aide en ce moment.

J'envisage d'aller me confier à quelqu'un de non neutre qui me donnera les outils pour avancer, car ce que je reproche aux psys, c'est de ne rien nous apporter pour avancer. Ils écoutent, mais c'est tout. Moi à chaque séance chez mon psy, je parle toute seule, je suis obligée de répéter tout le temps la même chose, puisque j'éi vute épuisé tous les sujets, vu qu'il n'apporte rien au moulin.

Bref, c'est pour ça que je veux arrêter de consulter.

[scarlett]

Oui voilà, pour moi en ce moment, c'est le porblème. J'y pense trop. Je suis super mal à l'aise au travail. Tout le monde est marié et tout. Donc, je n'ai pas de conversation et mes complexes sexuels prennent toute la place.

J'ai connu ça aussi au travail, toutes casées, toutes parlent de leur famille, de leur compagnon ou mari et par moment je trouve ça pesant aussi. J'ai presque le sentiment que le fossé s'est creusé qd je suis entrée dans la vie active, c'est comme s'il manquait une partie de ce qui fait une vie d'adulte. En plus on a tjs tendance à faire des comparaisons, à se dire qu'on est les seuls à être encore seuls...

[Espoir78]

Oui c'est pas facile au travail. Moi personnellement, je bosse dans un milieu masculin, c('est encore pire.

On m'a même déjà demandé si j'avais des enfants. J'ai également l'impression que le fossé s'est davantage creusé depuis que je suis rentrée dans la vie active.

Mais c'est comme ton amie de 40 ans, en fait, moi j'ai reçu une éducation très stricte à l'adolescence : pas de sorties le soir, pas de garçons, pas de sexe, ... Donc voilà. On voit les répercussions !

[scarlett]

Mais c'est comme ton amie de 40 ans, en fait, moi j'ai reçu une éducation très stricte à l'adolescence : pas de sorties le soir, pas de garçons, pas de sexe, ... Donc voilà. On voit les répercussions !

Oui, je pense bien...

Mais tu vois il ne faut pas perdre tt espoir et rester ouvert ouvert aux autres, aux rencontres.
Il ne faut pas se dire qu' à cause de ton éducation tout est perdu. Je sais que c'est un frein, c'est indéniable, mais qd on acquiert de la maturité on doit essayer de prendre du recul par rapport à tout ça et ne pas se mettre en situation d'échec.
Après concrètement, je ne sais pas trop, je remarque moi-même qu'avec le tps qui passe il est de plus en plus difficile de faire des rencontres :(

[medusa]

Je ne sais pas pourquoi, mais le psy ne m'est d'aucune aide en ce moment.

J'envisage d'aller me confier à quelqu'un de non neutre qui me donnera les outils pour avancer, car ce que je reproche aux psys, c'est de ne rien nous apporter pour avancer. Ils écoutent, mais c'est tout. Moi à chaque séance chez mon psy, je parle toute seule, je suis obligée de répéter tout le temps la même chose, puisque j'éi vute épuisé tous les sujets, vu qu'il n'apporte rien au moulin.

Bref, c'est pour ça que je veux arrêter de consulter.

en fait, ton psy ne parle -t-il que peu, ou jamais? en général ils écoutent d'abord et relèvent les choses importantes seulement, pour attirer ton attention sur des liens que tu peux faire entre plusieurs éléments.
après, ça dépend du type de thérapie que tu as choisie; je suppose, à ce que tu évoques avec le silence, que c'est une psychothérapie analytique. il faut que tu comprennes que ce n'est pas le psy qui fait le travail mais toi. le psy est un "miroir", une sorte de surface blanche comme une toile de cinéma. il faut voir la séance comme un moment de recherche, tu te questionnes, tu dis simplement ce qui te vient, surtout si une chose te fait penser à une autre. la présence du psy, même silencieux, est une sorte de "catalyseur". le simple fait qu'il /elle soit là, bizarrement, donne plus d'idées..c'est le fameux "transfert"...

[Espoir78]

Oui, je pense bien...

Mais tu vois il ne faut pas perdre tt espoir et rester ouvert ouvert aux autres, aux rencontres.
Il ne faut pas se dire qu' à cause de ton éducation tout est perdu. Je sais que c'est un frein, c'est indéniable, mais qd on acquiert de la maturité on doit essayer de prendre du recul par rapport à tout ça et ne pas se mettre en situation d'échec.
Après concrètement, je ne sais pas trop, je remarque moi-même qu'avec le tps qui passe il est de plus en plus difficile de faire des rencontres :(

Oui, c'est vrai que plus le temps passe plus il est dur de faire des rencontres, car de plus en plus de gens que l'on convoite sont déjà pris. Je ne baisse pas les bras, mais à pile 20 jours de mes 31 ans, je ne compte pas sur ça pour avancer.

-- Edition le Jeu 8 Jan 2009 21:02 --
-- Edition le Jeu 8 Jan 2009 21:04 --

Je ne sais pas pourquoi, mais le psy ne m'est d'aucune aide en ce moment.

J'envisage d'aller me confier à quelqu'un de non neutre qui me donnera les outils pour avancer, car ce que je reproche aux psys, c'est de ne rien nous apporter pour avancer. Ils écoutent, mais c'est tout. Moi à chaque séance chez mon psy, je parle toute seule, je suis obligée de répéter tout le temps la même chose, puisque j'éi vute épuisé tous les sujets, vu qu'il n'apporte rien au moulin.

Bref, c'est pour ça que je veux arrêter de consulter.

en fait, ton psy ne parle -t-il que peu, ou jamais? en général ils écoutent d'abord et relèvent les choses importantes seulement, pour attirer ton attention sur des liens que tu peux faire entre plusieurs éléments.
après, ça dépend du type de thérapie que tu as choisie; je suppose, à ce que tu évoques avec le silence, que c'est une psychothérapie analytique. il faut que tu comprennes que ce n'est pas le psy qui fait le travail mais toi. le psy est un "miroir", une sorte de surface blanche comme une toile de cinéma. il faut voir la séance comme un moment de recherche, tu te questionnes, tu dis simplement ce qui te vient, surtout si une chose te fait penser à une autre. la présence du psy, même silencieux, est une sorte de "catalyseur". le simple fait qu'il /elle soit là, bizarrement, donne plus d'idées..c'est le fameux "transfert"...

Le psy m'a beaucoup parlé hier à ma dernière séance et il fait le lien entre mon éducation stricte et mon problème avec les hommes. Je bosse dans un service informatique et j'en suis entourée. Je suis de plus en plus mal à l'aise, complexée...

[ptitbrun]

Oui c'est pas facile au travail. Moi personnellement, je bosse dans un milieu masculin, c('est encore pire.

On m'a même déjà demandé si j'avais des enfants. J'ai également l'impression que le fossé s'est davantage creusé depuis que je suis rentrée dans la vie active.

Mais c'est comme ton amie de 40 ans, en fait, moi j'ai reçu une éducation très stricte à l'adolescence : pas de sorties le soir, pas de garçons, pas de sexe, ... Donc voilà. On voit les répercussions !

c'est tout à fait vrai espoir78 ce que tu ressens, on le ressent tous à plus ou moins de degrés!

Tout comme je suis d'accord avec scarlett

Pour ma part, c'est à 100%... éducation stricte, il ne fallait pas sortir, en plus j'étais pas dans une ville, donc souvent seul, j'en ai même fais de bonnes angoisses vers l'age de 20/22 ans. Et parfois encore maintenant ca me travaille au fond de moi.

[wooderic]

En lisant les messages précédents, je me dis que c'est que fond de soi qu'on comprendra notre situation, mais pour la voir il faut voir aussi notre côté superficielle, je veux dire ce qu'il y a à la surface....ce à quoi on donne de l'importance et qui n'en a pas...

Et comme me disait une personne....Il ne fait pas avoir peur d'avancer même sans comprendre...tu comprendra en avançant....

Peut-être que Coxie a avancé et qu'elle comprendra plus tard...elle a avancé dans l'inconnu.... ;)