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par Leslyah
Femme de 47 ans vierge
#10295
Comme le site refuse d'éditer mon long message et que je tiens à répondre, j'au crée provisoirement ce topic.

[quote="VaardenEt puis cette fameuse formule, "puceau à vie", que l'on agite comme un épouvantail... c'est supposé nous effrayer ?

Je ne comprends pas comment beaucoup de personnes peuvent manquer à ce point de recul par rapport à leur époque, surtout quand la sexualité est tellement banalisée, vulgarisée.[/quote]

En quoi ces deux faits seraient-ils liés? Il y a toujours eu des vierges tardifs et à vie à qui cela ne plaisaient pas de l'être.

-- Edition le Mer 21 Jan 2009 19:34 --
Vaarden a écrit : A lire certains témoignages, j'ai l'impression que certains vivent leur chasteté comme une damnation ou la pire des souffrances, et ils se fourvoient lamentablement, car c'est au contraire une manière noble de résister à l'appel du cerveau reptilien qui lui nous réduit à l'état de bête.
Je ne vois aucune noblesse là-dedans, sinon une noblesse d'âme. On en revient donc à mon interprétation, que tu réfites, j'aimerais donc que tu sois plus explicite. En quoi est-ce noble de rester puceau à vie?

-- Edition le Mer 21 Jan 2009 19:48 --
Vaarden a écrit :Ils ne se rendent pas assez compte que leurs souffrances prennent source à partir du désir, potentiellement néfaste, qui mène à la convoitise et à une forme d'imperfection morale. Dès lors qu'on ne maîtrise pas ses désirs, la passion prend le dessus, et c'est à double tranchant (certains y voient du Romantisme, mais je ne me laisse pas abuser)
Ils = les vierges, non? Quand tu parles de désir, tu veut dire désir sexuel (?).
Si c'est le cas, je ne suis pas d'accord sur le fait que, en général, les souffrances viennent du fait que leur désir sexuel n'est pas satisfait. On ne souffre pas principalement parce qu'on n'a pas pu coucher avec X mais plutôt parce qu'on n'a pas construit de relation de couple, mais aussi parce qu'on est incapable d'aller totalement vers l'autre, il me semble.
Personnellement, je trouve que l'absence de compagnon et de passage à l'acte est à l'image de ma vie, où je n'ai jamais laissé l'occasion à quelqu'un d'entrer dans mon intimité (mon Moi) dès lors que cela supposait une intimité physique. Mais je ne suis pas frustrée sexuellement, je suis triste de ne pas pouvoir partager mon quotidien, ma Vie, avec quelqu'un qui aurait les mêmes aspirations que moi.

-- Edition le Mer 21 Jan 2009 20:02 --
Vaarden a écrit : Je considère que le comportement adopté du fait de ce sentiment peut facilement s'écarter de la raison, à différents points de vue.
Il est vrai que le désir peut nous amener à nous comporter de façon irrationnelle par rapport à notre comportement habituel. Mais ce fait est loin d'être une généralité et ne conduit pas forcément à une catastrophe.


L'ordi bugue un peu, j'ai fait comme j'ai pu. Su vous pouviez mettre une courte réponse, je pourrais continuer à développer (je n'aime pas ne pas comprendre).
par bubbly
ans
#10299
Je suis d'accord avec toi.

Le manque que l'on ressent est complexe, et c'est en effet surtout une relation affective, et tout ce que ça comporte, que nous souhaitons: partage, tendresse, complicité, projet ... et oui, bien sûr, du sexe, puisque ça fait partie de l'humain. Et c'est ce que nous sommes, des hommes et des femmes: de la chimie et un grosse dose de psychologie aussi!!

Alors, la perpétuité pour notre virginité, on ne la souhaite pas en général!
par Vaarden
115 ans vierge
#10313
Et bien ce n'est pas tant le fait de rester chaste toute sa vie que je valorise, mais plutôt de faire abstraction du regard des autres par rapport à une situation de virginité dite tardive. Je crois que l'on a tendance à sous-estimer le rôle joué par la pression sociale dans les malaises vécus par certains. Je lis souvent des personnes qui racontent leur déception suite à la révélation d'un tel "secret" à des amis en qui ils avaient confiance.
J'estime néanmoins qu'il faut savoir assumer cette situation, ne pas en avoir honte, ne pas baisser les yeux devant les autres et ne pas plier sous la pression. Ou bien on suit le troupeau, ou bien on s'impose tel qu'on est.

Je comprends sinon la remarque concernant le Moi, je trouve l'explication intéressante car elle m'aide à cerner ma propre situation. Pour ma part, c'est justemment le fait de partager ce Moi que je ne supporte pas, c'est à dire céder une part de mon individualité et créer une dépendance affective (entre-autres) à l'égard de l'Autre. Ce qui pourrait éventuellement me grandir d'un certain point de vue serait de ne pas dépendre des autres pour ce qui est de la gestion de ce qui ne tient qu'à mon "intimité".
Autrement dit, je ne vois pas pourquoi je devrais partager mon existence avec quelqu'un, cela ne m'intéresse pas vraiment et il me paraît plus convenable de me suffir à moi-même.
Voilà, j'ai essayé de faire aussi court que je pouvais.
par wooderic
ans
#10316
Vaarden a écrit :J'estime néanmoins qu'il faut savoir assumer cette situation, ne pas en avoir honte, ne pas baisser les yeux devant les autres et ne pas plier sous la pression. Ou bien on suit le troupeau, ou bien on s'impose tel qu'on est.
la, je suis plutôt d'accord avec toi....Mais il faut prendre en compte le caractère de chacun. Son envie de dire ou de ne pas dire et le fait de justement ne rien dire pour ne pas supporter la pression de son entourage et de rester tel qu'elle est...pour moi s'imposer va dans les deux sens....la discretion, qui serait plus ma manière d'être et aussi le dire mais je crois qu'il faut savoir le dire au bon moment quand les gens sont à l'écoute ou bien détachés de ça...

Je ne pense pas qu'on cède une part de son individualité, au contraire, la partager avec une personne, c'est aussi l'affirmer ou bien apprendre à l'affirmer...Je n'ai pas le même point de vue que toi...La dépendance affective fait-elle partie de l'amour ou bien le côté affectif affirme t-il ce que l'on est dans le regard d'une personne, aimée cela va de soi?

L'amour est-il une dépendance ou bien l'amour nous permet-il d'échapper à cette dépendance?

Et puis se suffir à soi même ne peut-il être une dépendance...à soi même? ou un moyen d'échapper à soi-même puis que le regard ou la vie au côté d'une autre personne peu nous amener ou nous oblige à nous voir....Ce qui pour moi, est surement l'une des meilleures choses qui puisse nous arriver...

-- Edition le Jeu 22 Jan 2009 19:50 --
Vaarden a écrit :J'estime néanmoins qu'il faut savoir assumer cette situation, ne pas en avoir honte, ne pas baisser les yeux devant les autres et ne pas plier sous la pression. Ou bien on suit le troupeau, ou bien on s'impose tel qu'on est.
la, je suis plutôt d'accord avec toi....Mais il faut prendre en compte le caractère de chacun. Son envie de dire ou de ne pas dire et le fait de justement ne rien dire pour ne pas supporter la pression de son entourage et de rester tel qu'elle est...pour moi s'imposer va dans les deux sens....la discretion, qui serait plus ma manière d'être et aussi le dire mais je crois qu'il faut savoir le dire au bon moment quand les gens sont à l'écoute ou bien détachés de ça...

Je ne pense pas qu'on cède une part de son individualité, au contraire, la partager avec une personne, c'est aussi l'affirmer ou bien apprendre à l'affirmer...Je n'ai pas le même point de vue que toi...La dépendance affective fait-elle partie de l'amour ou bien le côté affectif affirme t-il ce que l'on est dans le regard d'une personne, aimée cela va de soi?

L'amour est-il une dépendance ou bien l'amour nous permet-il d'échapper à cette dépendance?

Et puis se suffir à soi même ne peut-il être une dépendance...à soi même? ou un moyen d'échapper à soi-même puis que le regard ou la vie au côté d'une autre personne peu nous amener ou nous obliger à nous voir....Ce qui pour moi, est surement l'une des meilleures choses qui puisse nous arriver...
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par Leslyah
Femme de 47 ans vierge
#10317
Merci Vaarden d'avoir pris le temps de répondre et de te montrer plus explicite. Et j'ai mieux compris ton point de vue, que je partage en partie.
Vaarden a écrit :Et bien ce n'est pas tant le fait de rester chaste toute sa vie que je valorise, mais plutôt de faire abstraction du regard des autres par rapport à une situation de virginité dite tardive. Je crois que l'on a tendance à sous-estimer le rôle joué par la pression sociale dans les malaises vécus par certains.
Tu as parfaitement raison mais autant j'ai le courage de défendre certaines valeurs sur lesquelles je ne veux céder en aucun cas, autant je ne pourrais jamais crier ma virginité, malheureusement.
Vaarden a écrit : Pour ma part, c'est justemment le fait de partager ce Moi que je ne supporte pas, c'est à dire céder une part de mon individualité et créer une dépendance affective (entre-autres) à l'égard de l'Autre.
Je comprends mieux. Et même si j'espère un jour avoir quelqu'un dans ma vie, effectivement je ne voudrais pas que ce soit au point d'en être dépendante. Ce que pour ma part j'ai vu du côté maternel - reproduction d'un même schéma avec plusieurs hommes - et je sais que c'est une des raisons pour lesquelles je ne laisse aucun homme approcher mon intimité.

Pour autant, j'espère qu'il existe un juste équilibre, entre attachement à quelqu'un et liberté de vie. Mais c'est peut-être utopiste. Je pense que tu penses ( ^^ ) que la vie à deux signifie forcément qu'un des deux a fait plus de concessions que l'autre, au point de ne plus véritablement vivre selon ses aspirations mais avant tout selon celles de l'autre. Ai-je raison? J'avoue que cette idée m'a parfois aussi traversé l'esprit, à cause d'exemples de mon entourage.