- 12 déc. 2010, 16:01
#33328
Je remonte ce sujet car je me pose beaucoup de questions en ce moment sur ma thérapie et ma psy (comme toujours, d'ailleurs), et non, je ne veux pas changer de psy, comme on me l'a maintes fois suggéré, mais je suis un peu 'jalouse' de ceux qui ont trouvé la bonne personne et ne se posent pas de questions, et lui font confiance, et en fait je n'arrive pas à croire que cela est possible, le fait de ne pas se poser des questions. En fait, j'ai déjà parlé de mes mécontentements avec ma psy et je compte encore le faire, c'est mieux que de chercher qqn d'autre et recommencer à construire le sentiment de confiance dès le début. Mais néanmoins, j' ai besoin de savoir
qu'elle ne m'écoute pas juste pour l'argent, qu'elle me trouve intéressante un tout petit peu, que nos séances lui donnent une quelconque satisfaction (puisque pour moi, ce serait inacceptable de travailler juste pour gagner ses jours, pour toucher le salaire etc).
que dans la vraie vie, on aurait pu être amies
Et tout ça parce que j'ai l'impression que je ne vois pas son 'vrai' visage, uniquement le côté professionnel, pour emprunter les termes de l'analyse transactionnelle, elle reste toujours en état d'Adulte, elle n'est jamais un Enfant libéré. Par exemple si je lui demande 'combien de personnes as tu eu en thérapie aujourd'hui, elle ne va pas me dire six, ou cinq, mais va me poser la question qu'elle est ton besoin, pourquoi tu veux savoir cela ?
Et dans le groupe, qqn a fait une remarque similaire, qu'elle nous a fait dire ce qu'on aimait chacun chez nous mais elle a refusé de faire, elle aussi, l'exercice. C'est d'ailleurs un exercice difficile, on l'a fait en séance individuelle, aussi, et j'ai eu du mal à me trouver des qualités. je l'ai d'ailleurs prié de me dire, elle, ce qu'elle apprécie chez moi, mais elle ne l'a pas fait. j'aimerais savoir si les personnes qui suivent une thérapie se sont jamais posé ce genre de questions et comment ça marche pour eux, cette valorisation du patient.