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psy pour "soigner" ca virginité tardive?

oui c'est la solution
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oui mais j'ai peur d'y aller
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cela permettra de calmer ses angoisse et c'est tout
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non cela ne ressoudera rien
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je n'ai pas les moyens
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Avatar de l’utilisateur
par Bonbenbof
Homme de 41 ans non vierge
#29007
Nan mais là où je me dis qu'il y a vraiment un problème aussi, et en ce qui me concerne, j'ai bien précisé que je n'étais pas contre la psychanalyse mais bien contre une certaine pratique de celle-ci qui est trop communément admise par nombre de psychanalystes et dont l'efficacité n'a rien d'avéré, d'autant plus qu'elle se fait au détriment de l'analysant, c'est quand on commence à déformer les propos des gens...
Ahahahah je ris (jaune) xD j'ai envie de te retourner la critique... tu es d'avis que notre pratique de la psychanalyse est sectaire, et tu as décidé de contrer un par un tous nos arguments, de critiquer un par un tous nos propos... je crois que tu n'es pas très ouvert à la discussion sur ce sujet-là, reconnais-le.
Je suis très ouvert au contraire, c'est juste que je ne comprends pas votre obstination, et que jusqu'à présent, vous n'avez aucune autre forme d'argumentation que de dire "c'est comme ça que ça doit se faire et c'est tout..."...

Maintenant, si tu dis que tu as lu beaucoup plus que moi sur la psychanalyse, je te crois sans soucis...

Cet après-midi, j'ai tout de même pris le temps de m'enrichir quelque peu sur le sujet, et je suis surpris de constater à quel point son efficacité n'est pas le moins du monde avérée, et à quel point ses fondements son contestés, non pas par des béotiens de mon espèce, mais par des psychologues, des psychiatres, des psychanalystes, et d'autres praticiens dont le nom de la spécialité est relativement barbare et m'échappe...

Quand aux explications concernant les sectes, je crois que je ne vais absolument pas relever, car ça n'en vaut plus la peine du tout...

Je ne peux pas lutter contre la mauvaise foi et l'aveuglement...

Bonne continuation dans ton analyse si c'est par là que passe ton équilibre... Je n'ai que ça a te souhaiter...

Par contre, il y a quelque chose d'autre que je peux faire... N'y voit pas une attaque Medusa... Je sais que tu es impatiente de dépasser mon nombre de message sur le forum, mais tes messages de plus en plus courts, et ton opportunisme concernant la limitation de caractère sont un tantinet lourds en ce moment... Merci d'y faire attention...
par medusa
44 ans non vierge
#29011
"j'ai bien précisé que je n'étais pas contre la psychanalyse mais bien contre une certaine pratique de celle-ci": Nina a très bien expliqué que ce qu'on décrit est la pratique la plus commune, pratiquée par la majorité des pyschanalystes, et non le fait de quelques charlatans.

"vous n'avez aucune autre forme d'argumentation que de dire "c'est comme ça que ça doit se faire et c'est tout..."..." au contraire Nina a très bien expliqué le rôle de l'argent dans la cure, curieusement personne n'y a répondu.


"Cet après-midi, j'ai tout de même pris le temps de m'enrichir quelque peu sur le sujet, et je suis surpris de constater à quel point son efficacité n'est pas le moins du monde avérée, et à quel point ses fondements son contestés, non pas par des béotiens de mon espèce, mais par des psychologues, des psychiatres, des psychanalystes, et d'autres praticiens dont le nom de la spécialité est relativement barbare et m'échappe..."

Il y a plein d'écoles "psy" (comportementalistes, psychanalystes freudiens contre lacaniens, etc.) et la psychanalyse a toujours eu des courants opposés. ça mérite le débat, en tout cas plus que la répétition du mot "secte".
par ginger
Femme de 44 ans vierge
#29015
medusa a écrit :Je suis aussi assez déçue, car j'avais l'habitude sur le forum d'une certaine tolérance, et là je me suis vraiment sentie jugée, encore plus que quand j'ai eu ma relation avec un homme que je n'aimais pas. On se permet de me juger, de juger ma psychanalyste sans la connaître...bon vent!
euh, sincèrement, tu n'en fais pas un peu trop là medusa? Une peu de mauvaise foi, non? Il me semble que chacun doit prendre ses responsabilités tu n'es pas la dernière à avoir pris un ton péremptoire...Dans un forum il faut prendre le risque de ne pas être d'accord...alors maintenant si tu préfères te cacher derrière cet argument "la psychanalyse est un sujet tellement sensible, que beaucoup s'emportent donc je quitte la conversation" à toi de voir...
par ciliegia
ans
#29016
C'est dommage que ça tourne mal, je le trouve intéressant ce topic.

De mon côté j'ai pas l'impression qu'il y ait de l'abus dans les pratiques des psychanalystes dont parlent Médusa et Nina, et je ne pense pas que quiconque les force à continuer leur analyse... Certains y verront une perte d'argent, mais c'est un choix de vie après tout.
Divers membres du forum ont dépensé de l'argent pour diverses démarches qu'ils estimaient les plus adaptées à leur amener de l'aide : hypnothérapeute et énergéticien pour Wooderic, psychologues pour un certain nombre d'entre nous, analystes pour d'autres, médecins psychiatres (pour moi), prostituées pour qques membres masculins (non pas que je les considère comme le même corps de métier hein), sites de rencontre payants ou agences matrimoniales pour d'autres... Bref tant qu'on sent au fond de soi qu'on y trouve une aide, pourquoi pas.

Et pr finir sur une touche + légère ^^ : merci Victeur pour les liens que tu as posté sur le docu 'la première séance', je le trouve super intéressant (pourtant je suis pas fan de Gérard Miller à la base!)
par CybG
Homme de 48 ans non vierge
#29020
Dans l'essentiel je suis d'accord avec Ciliegia, à chacun de trouver sa méthode pour se sentir mieux avec lui-même et donc pour résoudre le problème rélationnel dont la VT est une conséquence.

Pour moi la solution ne passait pas par un divan de psy, mais si cela aide à d'autres à s'améliorer, je n'ai rien contre ça, tant mieux. J'ose esperer quand même qu'un jour personne n'aura besoin de psys.

La seule chose de cette discussion qui m'a beaucoup dérangé c'est l'histoire de la fraude à la sécurité sociale "pour pouvoir assurer trois séances par semaine". Étant quelqu'un qui vient d'un pays où la sécurité sociale est précaire voire inexistante, je trouve cela déplorable.
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par victeur
Homme de 52 ans non vierge
#29027
Bravo Nina et Médusa pour défendre la psychanalyse.

Merci aussi pour la distinction entre les freudiens et les lacaniens et la définition des dérives sectaires.

Quand j'allais voir mon psychanalyste, je m'allongeai sur le divan, je relevai mes lunettes sur le front, ainsi dans le flou, je commençai ma narration. C'est souvent, durant la semaine, je réfléchissais aux premiers mots que j'allais lui dire, je préparais mon incipit. J'aimais quand il m'interrompait pour me parler.

Actuellement, je vois une psychanalyste, dans une association d'entraide dans le 19ème arrondissement à côté de l'établissement "le 104", au 104, rue d'Aubervilliers. Je suis dans une précarité momentanée, je la vois en face à face.
Je suis frustré car :
1) je ne m'allonge pas, je la vois en face à face.
2) c'est une femme, j'aurais préféré un homme.
3) à la fin de la séance, je sors mon agenda pour pouvoir fixer un rendez-vous, car beaucoup d'incertitude et de précarité
4) je ressors sans payer.

Début Octobre, je rentrerai en formation, d'où une certaine stabilité. Je pense changer de thérapeute.
par traviata
Femme de 62 ans non vierge
#29029
Personnellement je distingue l'influence sous laquelle on peut se trouver en phase d'analyse et le phénomène de secte. Ca reste tout de même assez différent, notamment par le côté embrigadement de masse des sectes.

Je rejoins Lorelei, Ginger et Bonbenbof quant à la dépendance. Je considère aussi que c'est un risque important, et que votre adhésion au système par vous choisi me fait peur quant à la réalité de votre libre arbitre.

Maintenant nous sommes dans un pays libre, nous ne jugeons pas vos choix, nous nous bornons à donner un avis, peut-être un peu passionné, ou passionnel... ce qui est le rôle d'un forum.

J'ai noté d'ailleurs une petite phrase bien méprisante à l'égard des voies choisies par d'autres forumeurs :

Nina : "Je parle rarement de l'anecdotique, je parle rarement du fait ponctuel (oh, j'ai changé de voiture, oh, j'ai mangé une pomme). "

Quand Bonbenbof parle de "noter un fait marquant" pour en parler ultérieurement à sa psy, je pense qu'il ne songe pas à ce genre de propos ... Nous sommes aussi susceptibles d'avoir quelques pensées profondes, même si nous prenons moins de temps pour y songer.
par Nina
40 ans non vierge
#29054
CybG a écrit :La seule chose de cette discussion qui m'a beaucoup dérangé c'est l'histoire de la fraude à la sécurité sociale "pour pouvoir assurer trois séances par semaine". Étant quelqu'un qui vient d'un pays où la sécurité sociale est précaire voire inexistante, je trouve cela déplorable.
Sauf que si la sécurité sociale s'intéressait un peu plus à la santé mentale, il n'y aurait pas besoin de recourir à ces vils procédés.
Mais non, on préfère rembourser pendant 20 ans des traitements au Xanax et au Prozac, à cause de la pression des firmes pharmaceutiques, plutôt qu'envisager des traitements alternatifs.
traviata a écrit :Je rejoins Lorelei, Ginger et Bonbenbof quant à la dépendance. Je considère aussi que c'est un risque important, et que votre adhésion au système par vous choisi me fait peur quant à la réalité de votre libre arbitre.
Comme je l'ai expliqué par MP à Bonbenbof, si je lis énormément sur la psychanalyse, c'est justement parce que je ne veux pas avoir comme référence le discours unique de ma psy. Donc, je confronte les points de vue, je lis pas mal d'ouvrages théoriques sur le sujet. Je n'ai l'impression de perdre ni mon libre-arbitre ni mon esprit critique, puisque je me forge ma propre idée grâce à ces lectures si différentes.
Je regrette juste de ne pas réussir à trouver de récits de cure psychanalytique, il n'y a pas, à l'exception du livre de Claudia Cardinal, de compte-rendu de cure, ce qui est dommage, car j'aimerai pouvoir confronter mon expérience à celle d'autres analysants.

Le choix de l'analyse n'a pas été une évidence pour moi.
Quand je suis allée voir cette psy, je venais de subir une déception avec un psy TCC (comportementaliste) peu consciencieux (nombreux retards) et pour le coup assez vénal (65 euros la séance...).
Du coup j'ai choisi sciemment une psychiatre qui soit remboursée par la SS.
Deux fois, la 1ère année, elle m'a proposé de passer en analyse, et j'ai refusé. Cela me faisait peur, me gênait, et je ne connaissais pas du tout cette pratique.
L'été dernier, j'ai vécu une période très difficile, et c'est de là que j'ai vraiment eu envie de changement, et à la rentrée, je lui ai demandé qu'on commence l'analyse.
Du coup, j'ai commencé à lire beaucoup sur le sujet, pour comprendre, juger, me convaincre aussi moi-même que cette solution choisie en dernier recours était la bonne et que j'allais aller mieux.
Les remarques que vous vous faites sur l'intérêt du divan, le rythme des séances, le paiement en espèces, je me les suis faites moi-même, avant de finalement me rendre compte par l'expérience que oui, ça avait un intérêt.
Donc ça n'avait rien d'évident pour moi, je suis une ancienne sceptique convertie à la psychanalyse.
traviata a écrit :J'ai noté d'ailleurs une petite phrase bien méprisante à l'égard des voies choisies par d'autres forumeurs :

Nina : "Je parle rarement de l'anecdotique, je parle rarement du fait ponctuel (oh, j'ai changé de voiture, oh, j'ai mangé une pomme). "

Quand Bonbenbof parle de "noter un fait marquant" pour en parler ultérieurement à sa psy, je pense qu'il ne songe pas à ce genre de propos ... Nous sommes aussi susceptibles d'avoir quelques pensées profondes, même si nous prenons moins de temps pour y songer.
J'avais compris, je pratique beaucoup le second degré. C'est vrai que ça peut être compris comme une remarque méprisante mais ce n'était pas l'intention.
En fait, ce que je voulais dire c'est que moi non plus je ne vis pas d'événement marquant tous les jours, ma vie est tout aussi banale (voire même plus) que celle d'autres personnes. La plupart du temps c'est voiture-boulot-dodo. Pas de quoi en effet alimenter trois séances de psy par semaine.
Il y a eu une phase de l'analyse où j'ai été tentée de raconter ma vie quotidienne, mais très vite je me suis rendue compte que ça n'avait strictement aucun intérêt et je suis passée à un autre niveau.
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