Questions, conseils, pour parler librement de sexualité, c'est ici.
par Smith2
51 ans non vierge
#126642
Tiens, un sujet qui m'inspire :)

J'ai un peu de recul sur la question puisque je ne suis plus vierge depuis presque 5 ans...

Comment je le vis ? J'ai été VT et je le resterai toujours... il y a toute une période de ma vie que je regrette d'avoir laissé passer car je pense maintenant que j'ai été responsable (inconsciemment) de ma virginité.
On ne peut pas revenir en arrière et donc je ne rattraperai jamais le temps perdu.
Je ne parle pas en terme de sexualité au plan purement physique du terme, mais plus de l'échange avec le partenaire physique, amoureux et intellectuel.
Je garde de ma VT une différence... Mon chéri me dit que j'aime comme une ado (en terme de jalousie, exaltation, etc) mais ça me rend unique. C'est une des choses qu'il aime chez moi. C'est donc un défaut et une qualité.

Au début, je complexais, mais je crois que si j'avais peur de la comparaison, c'est que mes partenaires n'arrivaient pas à me mettre totalement en confiance à ce niveau là.
Pour ce qui est de l'expérience, je n'ai pas de complexes car certaines filles de mon âge sont avec leur mari depuis leur adolescence et il a été leur premier (et donc théoriquement unique) alors que j'ai eu en tout et pour tout 4 partenaires différents.
Et je trouve que c'est surtout le partenaire qui compte dans le sens où si on est vraiment à l'aise avec lui, peu importe qu'on aie été VT ou non. Tous mes partenaires l'ont su sauf un, mais c'était juste un partenaire d'un soir, pour voir si je saurais gérer ça ou pas et je ne pense pas qu'il s'en soit rendu compte alors qu'il n'a été que le second...
par ange
Femme de 34 ans non vierge
#127023
Ce qui ressort de ta réponse, comme de celle de beaucoup de monde, c'est qu'il est inutile de se faire du mal en regardant en arrière. D'autant qu'on a attendu très longtemps ce moment en se disant souvent que tout irait bien par la suite.

Depuis que j'ai débuté ce fil, j'ai repensé de moins en moins à ma VT, comme ça, naturellement... Au bout d'un moment, je présume que c'est comme n'importe quoi, on passe à autre chose. Je continue de venir ici pour encourager les gens qui n'ont pas encore passé le cap, et aussi parce que je peux poser des questions sur le sexe que je ne poserais pas forcément sur d'autres forums, parce que j'aime comme le sujet est abordé ici. Mais il m'arrive encore parfois de me demander ce que mon copain voit en moi qu'il ne voyait pas ou a cessé de voir chez ses ex copines... comment étaient-elles? elles étaient jolies? Mais ça passe.
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par Cheese
Homme de 33 ans non vierge
#128949
J'ai été content de le faire, de "rentrer dans la cour des grands" si l'on peut dire. Je confesse d'ailleurs avoir eu cette pensée pour la première fois quand je le faisais "hey mec, tu reves pas ça arrive vraiment !". Suivi de pics de confiance quand ça marchait et de colère contre moi-même quand ça marchait pas. Mais j'abrège, ce n'est pas le sujet.

Donc, oui, content de l'avoir fait. Même si comme beaucoup je pense, c'était la virginité sentimentale plus que physique qui me pesait. Savoir que j'ai réussi à plaire à quelqu'un, ça a été très stimulant, même si l'histoire s'est ici mal finie.

Je remarque par contre que j'ai developpé un certain recul sur la chose, un certain regard analytique scientifique. Par exemple, en recoupant ce que me disait mon colloc :

que bien qu'il soit en couple et tout à fait heureux, il ne peut pas s'empêcher de se dire qu'il serait tout à fait capable d'aller voir ailleurs sans trop de difficulté. Il m'a sincèrement demandé s'il n'avait pas un souci d'addiction avec le sexe.

Et une autre connaissance, en couple depuis très peu de temps, qui me confiait "la relation, c'est comme une drogue, je vois pas ma copine depuis 24h, je suis déjà en manque."

J'en arrive à une conclusion déjà entraperçue auparavant. Oui, le désir & l'excitation sexuelle sont une drogue. J'entrerais pas dans des détails trop techniques, mais nous avons ce qu'on appelle des endorphines, qui nous font ressentir le plaisir & la joie. Ils s'activent à l'action de certains stimuli, comme manger notre repas préféré, être particulièrement touché par une oeuvre d'art, ou encore, tout ce qui est du domaine du plaisir sexuel.

L'endorphine étant grosso modo des opiacés, cela explique le tandem plaisir/manque. C'est purement chimique.

Bon, c'est sur que dit comme ça, c'est pas engageant. Mais comme toute chimie, c'est plus drôle à expérimenter sur le terrain qu'étudier en labo ^^
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par rooter
Homme de 39 ans vierge
#128959
N'oublie pas l'action de la dopamine et de la sérotonine. :)
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par Giles
Homme de 44 ans non vierge
#129167
C'est vrai que je peux écrire dans ce sujet maintenant... yay !

Bon ben perso je le vis bizarrement. Maintenant que mon histoire est terminée, j'ai l'impression d'avoir passé un cap, mais en même temps de rester un peu à la traîne. J'avais renoncé à l'amour pour un temps, mais maintenant, puisque c'est le manque d'amour qui nous a fait rompre, je me dis que je laisserai peut-être une nouvelle chance à ce sentiment.

Et je me sens aussi plus sûr de moi. Bien sûr ça peut n'être qu'une impression, mais j'ai l'impression que j'aborderai beaucoup plus facilement la prochaine fille qui me plaira.

En tout cas j'ai désormais envie de voir la suite. C'est une envie que j'avais un peu perdue, volontairement, d'ailleurs, et ça m'avait fait du bien. Maintenant je sens qu'il faut que je remonte en selle (sans mauvais jeu de mots), et j'en ai assez envie.
par Jansen
Homme de 55 ans non vierge
#149847
Bonsoir,

Je pense moi aussi que quand on a été VT on le reste en fait toute sa vie même si on n'est plus vierge. On peut débattre de savoir à partir de quel âge on devient VT si on est toujours vierge : 16 ans, 18 ans, 20 ans ?

De toute facon j'ai toujours eu un mal de chien à me faire des relations, surtout des relations féminines, donc mes expériences sentimentales/sensuelles/sexuelles ont surtout été le fruit du hasard. Je dirai que du point de vue des "performances" c'est allé mieux entre la première fois et la dernière fois mais comme la dernière fois remonte à environ 6 ans je ne suis même pas sûr de ce que je vaudrais aujourd'hui :(
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par Shanks
Homme de 33 ans non vierge
#150036
Personnellement je me suis senti puceau pendant environ 1 an après avoir fait cette fameuse première fois. Je n'aime pas ce terme. Pour moi il n'y a pas UNE mais DES 1ères fois. La première fois que je me suis retrouvé nu face à une fille, nous avons essayé mais je n'ai pas eu d'érection. J'ai ensuite ressayé avec une autre fille (qui me plaisait). Une 3ème idem. Puis la 4ème avec qui j'ai dû attendre 2 mois (une tentative par semaine). Alors que j'avais déjà fait les préliminaires. J'avais également fait l'acte de pénétration mais j'étais resté quelques secondes à peine à cause de la débandade liée au stress. Donc techniquement je n'étais plus vierge, mais croyez moi, je ne me sentais pas plus avancé qu'il y 1 an, si ce n'est plus angoissé. Donc ça m'a pris beaucoup de temps et de partenaires avant de me sentir à l'aise au lit (et accessoirement non vierge).
Tout ça pour dire qu'il n'y a pas 1 première fois, il y en a plein. On sacralise trop cet acte, ce qui entraîne source d'angoisses. Il vaut mieux voir ça comme un développement sur le long terme et accepter de ne pas être forcément bon/ressentir du plaisir au début.
par lilablan
Femme de 43 ans non vierge
#150074
Jansen a écrit :e dirai que du point de vue des "performances" c'est allé mieux entre la première fois et la dernière fois mais comme la dernière fois remonte à environ 6 ans je ne suis même pas sûr de ce que je vaudrais aujourd'hui :(
D'un partenaire à l'autre je pense que le ressenti peut changer. Si la personne partageant ce moment avec nous nous met en confiance je pense que le ressenti peut être différent. On peut découvrir de nouvelles choses, de nouvelles sensations qui rendent les "performances" différentes.