- 25 juil. 2015, 17:24
#150297
J'ose lancer un sujet vaste : qu'est-ce que la sexualité, selon vous?
On a peut-être l'impression qu'on en parle largement sur ce forum, plus souvent sous l'angle d'absence de sexualité, ou d'interrogations sur nos premières fois. Il est aussi beaucoup questions de nos blocages, le difficile accès à des rencontres amoureuses, la problématique de la séduction, etc...
On parle aussi beaucoup d'amour, de couple, ce que beaucoup ici recherchent.
Avec cette question, c'est un peu l'envie de "revenir" à des fondamentaux sur cette sexualité, la nôtre ou celle que l'on souhaiterait connaître ou encore celles qu'on peut imaginer chez les autres.
Attention, je ne parle pas de débattre des positions les plus fantastiques qu'on souhaiterait essayer (il existe un sondage là-dessus), ni même de comment éviter la débandade ou atteindre l'orgasme suprême ou encore comment se débarrasser de sa virginité au plus vite.
J'imagine qu'on pourrait discuter plus largement de ce qu'on entend par ce rapprochement des corps, ce que cela implique en amont, ce que cela peut représenter individuellement ou au sein d'un couple, comment elle peut se vivre le plus naturellement possible, de manière épanouissante, sans occulter les soucis et doutes et questionnements qui ne s'arrêtent pas après la première fois.
Qu'est-ce que la sexualité? Finalement, à quel âge s'interroge-t-on? A priori assez tôt dans l'enfance, sans y mettre forcément le mot. On voit ses parents, ou d'autres couples, des bisous, des câlins, on comprend que cela a à voir avec le fait de faire des bébés. On comprend assez vite aussi ce qui rentre en jeu dans cette conception, de manière très globale au départ.
Et puis, et puis...cela diffère selon les personnes, on en parle ou pas, avec ses parents, ses copains, à l'école... et on commence à s'interroger sur soi-même à l'adolescence. Les premiers émois...ou pas.
Pour parler de moi, j'ai réalisé que je n'ai pas pensé à ma propre sexualité avant très longtemps. C'était très conceptuel, même à l'adolescence, où je voulais faire comme les autres et avoir des flirts. Oui, j'avais des prémisses de désir, embrasser un garçon uniquement mais cela a duré très longtemps. Je voulais rencontrer mon prince charmant, sans savoir ni vouloir qu'il se passe quelque chose de plus sensuel. J'étais comme dans une bulle puis plus tard entre 20 et 30 ans même, enfermée, sans l'expression du moindre désir, l'enseigne VT qui clignotait de plus en plus grand en moi et indirectement devant les autres.
Puis une lente évolution, une envie qui a grandi, faire quelque chose contre cette VT, mais l'obsession d'une rencontre libératrice sans penser plus que ça à l'acte en lui-même. Une petit histoire il y a 7 ans m'a "obligé" à me pencher un peu plus sur la question. Mais je crois que ce n'est que très récemment que j'ai pu imaginer ma propre sexualité, que je me suis un peu libérée, que je me sens prête.
Et paradoxalement peut-être, la VT n'est plus une obsession, source d'angoisse.
Donc, ça prend plus ou moins de temps mais je crois qu'il ne faut pas négliger ce cheminement, nous, VT, puisqu'on a loupé l'étape de l'adolescence où il est sensé se passer plein de choses, et notamment cette première fois. Je crois aussi qu'on peut voir cela comme une chance de ne pas avoir connu cela trop tôt. On peut être plus mûr pour vivre des choses plus belles, tout en sachant, qu'une fois la première fois passée, cela évolue encore. Il me semble que les non VT le disent souvent, rien n'est figé, soi-même, la relation avec l'autre évoluent, donc la sexualité aussi, non pas tant en termes de performance que d'émotions ressenties. Et une nouvelle rencontre est source d'une nouvelle première fois.
Je pense donc qu'il est important de bien se connaître, de ne pas se focaliser sur l'acte sexuel, dans le sens mécanique du terme, que la sexualité est tout un ensemble de choses, que le but à atteindre n'est pas la seule jouissance...
Qu'en pensez-vous?
On a peut-être l'impression qu'on en parle largement sur ce forum, plus souvent sous l'angle d'absence de sexualité, ou d'interrogations sur nos premières fois. Il est aussi beaucoup questions de nos blocages, le difficile accès à des rencontres amoureuses, la problématique de la séduction, etc...
On parle aussi beaucoup d'amour, de couple, ce que beaucoup ici recherchent.
Avec cette question, c'est un peu l'envie de "revenir" à des fondamentaux sur cette sexualité, la nôtre ou celle que l'on souhaiterait connaître ou encore celles qu'on peut imaginer chez les autres.
Attention, je ne parle pas de débattre des positions les plus fantastiques qu'on souhaiterait essayer (il existe un sondage là-dessus), ni même de comment éviter la débandade ou atteindre l'orgasme suprême ou encore comment se débarrasser de sa virginité au plus vite.
J'imagine qu'on pourrait discuter plus largement de ce qu'on entend par ce rapprochement des corps, ce que cela implique en amont, ce que cela peut représenter individuellement ou au sein d'un couple, comment elle peut se vivre le plus naturellement possible, de manière épanouissante, sans occulter les soucis et doutes et questionnements qui ne s'arrêtent pas après la première fois.
Qu'est-ce que la sexualité? Finalement, à quel âge s'interroge-t-on? A priori assez tôt dans l'enfance, sans y mettre forcément le mot. On voit ses parents, ou d'autres couples, des bisous, des câlins, on comprend que cela a à voir avec le fait de faire des bébés. On comprend assez vite aussi ce qui rentre en jeu dans cette conception, de manière très globale au départ.
Et puis, et puis...cela diffère selon les personnes, on en parle ou pas, avec ses parents, ses copains, à l'école... et on commence à s'interroger sur soi-même à l'adolescence. Les premiers émois...ou pas.
Pour parler de moi, j'ai réalisé que je n'ai pas pensé à ma propre sexualité avant très longtemps. C'était très conceptuel, même à l'adolescence, où je voulais faire comme les autres et avoir des flirts. Oui, j'avais des prémisses de désir, embrasser un garçon uniquement mais cela a duré très longtemps. Je voulais rencontrer mon prince charmant, sans savoir ni vouloir qu'il se passe quelque chose de plus sensuel. J'étais comme dans une bulle puis plus tard entre 20 et 30 ans même, enfermée, sans l'expression du moindre désir, l'enseigne VT qui clignotait de plus en plus grand en moi et indirectement devant les autres.
Puis une lente évolution, une envie qui a grandi, faire quelque chose contre cette VT, mais l'obsession d'une rencontre libératrice sans penser plus que ça à l'acte en lui-même. Une petit histoire il y a 7 ans m'a "obligé" à me pencher un peu plus sur la question. Mais je crois que ce n'est que très récemment que j'ai pu imaginer ma propre sexualité, que je me suis un peu libérée, que je me sens prête.
Et paradoxalement peut-être, la VT n'est plus une obsession, source d'angoisse.
Donc, ça prend plus ou moins de temps mais je crois qu'il ne faut pas négliger ce cheminement, nous, VT, puisqu'on a loupé l'étape de l'adolescence où il est sensé se passer plein de choses, et notamment cette première fois. Je crois aussi qu'on peut voir cela comme une chance de ne pas avoir connu cela trop tôt. On peut être plus mûr pour vivre des choses plus belles, tout en sachant, qu'une fois la première fois passée, cela évolue encore. Il me semble que les non VT le disent souvent, rien n'est figé, soi-même, la relation avec l'autre évoluent, donc la sexualité aussi, non pas tant en termes de performance que d'émotions ressenties. Et une nouvelle rencontre est source d'une nouvelle première fois.
Je pense donc qu'il est important de bien se connaître, de ne pas se focaliser sur l'acte sexuel, dans le sens mécanique du terme, que la sexualité est tout un ensemble de choses, que le but à atteindre n'est pas la seule jouissance...
Qu'en pensez-vous?