Questions, conseils, pour parler librement de sexualité, c'est ici.
Avatar de l’utilisateur
par Ichor
Homme de 59 ans vierge
#150582
Non. Ça sape le moral de ceux qui ne se font pas suffisamment confiance. Celui qui a confiance en lui va de l'avant et se dit "ça n'a pas marché, dommage, je vais voir ce que je peux faire la prochaine fois pour éviter que ça recommence."
Tu te prends dix fois une veste, de suite et la onzième fois tu te retrouves évidemment, à grand renfort d'injonction de la volonté, dans le bon état d'esprit pour réussir, surtout dans un domaine où le trop de contrôle sur soi n'est pas nécessairement un atout (c'est probablement tout le contraire) et où tu ne maitrises pas grand chose en réalité.
Si tu n'arrive pas à faire quelque chose c'est soit c'est parce que la situation n'est pas appropriée, soit parce que tu t'y prend mal.
Quand tu essaies de séduire une femme qui n'est pas sensible à ton charme, tu ranges ça dans quelle catégorie:
la situation n'est pas appropriée, tu ne t'y prends pas bien? 8-)

C'est vrai, que je ne sais plus qui a dit:
Les femmes qu'on n'a pas eu, c'est parce qu'on n'a pas su les demander.
(un peu miso cette phrase)

Qu'on le veuille ou non, nos expériences ont une influence sur nous, elles nous construisent, trop d'expériences négatives ne peuvent pas avoir une bonne influence sur cette construction.
Il y a des tas de gens en couple qui n'ont pas confiance en eux, ou sont en dépression, alors que le couple fonctionne.
il y a des degrés dans la confiance.
Si tu n'as aucune confiance dans la possibilité de séduire un homme ou une femme, je vois mal comment tu pourrais former un couple. La chance et le hasard peuvent donner un coup de pouce parfois mais je ne sais pas si cela peut compenser une aussi faible confiance en soi dans le domaine.

Un "échec" ça ne t'aide jamais à avancer? à chercher à changer? à te surpasser?
Si tu cumules 10 000 échecs, ça ne t'oblige pas à changer de comportement?
On ne s'est pas compris.
Dix succès suivis d'un échec, tu relatives. C'est un accident de parcours qui peut être corrigé, tu restes disponible pour te demander pourquoi cela n'a pas fonctionné.
Si tu cumules 10 000 échecs tu te sens impuissant, tu n'es plus capable moralement de te demander ce qui ne va pas, d'ailleurs tu finis par donner comme explication: ce qui ne va pas, c'est moi tout entier, je suis inapte.
Je n'ai jamais dit que l'échec était mauvais en soi, mais trop d'échecs est toxique pour le psychisme.
Les individus reçoivent tous différemment l'échec, mais je suis convaincu qu'ils reçoivent tous de la même façon l'échec répété.

Par ailleurs, croire qu'on peut se "corriger" tout seul dans certains domaines est une illusion.
Avatar de l’utilisateur
par Pasta
Homme de 36 ans vierge
#150583
Il y a un équilibre difficile à trouver : se remettre en cause s’oppose à la confiance en soi. Si je ne suis pas assez confiant, je n’ose rien faire parce que je persuadé de ne pas en être capable ; si je suis trop confiant, je ne me remet pas en cause malgré mes échecs.

Tiens, on est encore hors-sujet.
Avatar de l’utilisateur
par Ichor
Homme de 59 ans vierge
#150587
si je suis trop confiant, je ne me remet pas en cause malgré mes échecs.
A condition d'avoir eu des réussites, autrement si rien ne vient contrebalancer les échecs tu n'arrives même pas à imaginer que la réussite est possible.
Avatar de l’utilisateur
par Ritchie
Homme de 32 ans non vierge
#150600
Ichor a écrit :On construit la confiance en soi essentiellement dans la réussite de ce qu'on a entrepris. Cela ne veut pas dire que celui qui a confiance en lui n'a jamais d'échec mais quand tu as déjà obtenu des réussites dans un domaine et que tu fais face à un échec, tu appréhendes plus sainement l'échec, tu peux le relativiser. Par ailleurs, cette confiance n'est pas un truc qui est fixé tel quel dans ton être jusqu'à la fin de ta vie. Cette confiance fluctue, elle doit être en permanence travaillée car elle menace toujours de disparaître ou de s'atténuer.
En fait, ce qu'on dit toi et moi n'a rien d'antinomique.

La confiance en soi a ces deux aspects là.

Elle se nourrit des expériences purement positives, et aussi de la façon dont tu approches les expériences négatives.

Je vais citer mon exemple personnel, qui illustre bien cette synthèse.

J'ai longtemps été miné par le coup des 10 000 échecs. J'avais une image de moi terrible : aucune fille ne m'avait témoigné de l'intérêt, je n'avais jamais réussi à séduire. Quel pauvre sire faisais-je !

Aux environs de septembre dernier, après de mûres réflexions, j'ai realisé que je n'étais pas forcément moins bien qu'un autre. Au contraire ! Je me suis rappelé que j'avais toujours en moi une profonde tendresse et une envie de donner du bonheur, je me sentais vraiment capable de rendre une fille heureuse ET amoureuse. Si ça n'avait pas encore marché, je pouvais certes me blâmer moi, mais j'avais aussi compris que le "système" m'avait roulé dans la boue à plusieurs reprises.

Ce sentiment d'injustice teinté de colère m'a réconcilié avec moi-même et m'a donné plus de confiance.

Je ne cachais plus ma VT aux autres.

Un mois plus tard, j'ai rencontré ma première copine, avec laquelle je suis très heureux depuis. Et ma première fois s'est passée sans peur.
Avatar de l’utilisateur
par Ichor
Homme de 59 ans vierge
#150602
Ritchie:
Donc je t'avais bien compris, ce que tu prêches en définitive c'est ta version personnelle du, si on veut, on peut.
Avatar de l’utilisateur
par Luciole
Femme de 32 ans non vierge
#150604
Blue284 a écrit : Après les histoires de confiance en soi / dépression, c'est logique même si rien de miraculeux : pour ma part je pense que ça m'apporterais une dose de confiance, et biologiquement parlant ça me parait logique que l'acte aide à baisser la possibilité de déprime (vu que ça reste un genre de sport, d'activité physique plus ou moins intense). Après il faut être stupide pour croire que ça va complètement résoudre ces deux choses.
Disons que ça dépends aussi d'où vient le manque de confiance en soi et à quel niveau il ronge la personne, si c'est vraiment à cause de la VT/absence de vie de couple, la situation peut s'améliorer en étant avec quelqu’un. Sauf que les problèmes de confiance en soi sont souvent beaucoup plus profonds et complexes que ça. On connais tous, enfin j'imagine, au moins une personne qui plait beaucoup qui a régulièrement des partenaires mais qui doute terriblement d'elle-même.
La confiance en soi c'est d'abord dans notre esprit, c'est à chacun de créer / favoriser sa propre confiance. La déprime, même chose, c'est à nous de nous en débarrasser et de ne pas laisser la place aux mauvaises pensées.
Je suis totalement d'accord avec toi, c'est avant tout un travail à faire sur soi-même. Par contre, je pense que les phases de déprimes (attention, je ne parle pas de dépression) sont parfois nécessaires.
Ichor a écrit : Si tu cumules 10 000 échecs tu te sens impuissant, tu n'es plus capable moralement de te demander ce qui ne va pas, d'ailleurs tu finis par donner comme explication: ce qui ne va pas, c'est moi tout entier, je suis inapte.
Je n'ai jamais dit que l'échec était mauvais en soi, mais trop d'échecs est toxique pour le psychisme.
Les individus reçoivent tous différemment l'échec, mais je suis convaincu qu'ils reçoivent tous de la même façon l'échec répété.
C'est plus simple de se dire "le problème vient de moi, je suis incapable, j'abandonne", je pense que chaque être humain sur cette terre est passé par cette phase, dont la durée est plus ou moins longue selon les personnes. La différence c'est le mental, et c'est important de le travailler. Au final, on est le seul à pouvoir changer sa perception des choses, malgré tout le temps que cette étape peut prendre.
Par ailleurs, croire qu'on peut se "corriger" tout seul dans certains domaines est une illusion.
Le but n'est pas de corriger ses problèmes, mais d'apprendre à mieux vivre avec et tirer des enseignements de chaque expérience.
Avatar de l’utilisateur
par Ritchie
Homme de 32 ans non vierge
#150605
Ichor a écrit :Ritchie:
Donc je t'avais bien compris, ce que tu prêches en définitive c'est ta version personnelle du, si on veut, on peut.
Le raccourci est un peu facile.

Disons plutôt que ce serait : Si on se remet en question et qu'on accepte d'aimer ce qu'il y a à aimer chez nous, tout en restant humble, on aura plus de chance pour réussir, car plus confiants.
Avatar de l’utilisateur
par Ichor
Homme de 59 ans vierge
#150606
Le but n'est pas de corriger ses problèmes
Comment veux-tu corriger un problème?

Tu peux essayer que celui-ci ne survienne pas, ou ne pas essayer, mais quand il arrive tu ne peux pas le corriger, il est là et tu dois y faire face, ou pas.
par SnapBack
ans
#150608
Elle a juste dit d'apprendre à mieux vivre avec...
C'est évident que l'on vit avec des blessures mais il ne faut pas que ça t'empoisonne la vie.

Pour les problèmes qui découlent ou sont racines de la VT justement, ça me parait tout à fait approprié.
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 7