- 30 juil. 2015, 19:55
#150911
Nous sommes partis d'un problème général qui a son lot de sous-branches très spécifiques. Dans mon précédent post, je pensais surtout aux traits de personnalités et aux erreurs chroniques que nous pouvons faire, et qui, je crois, peuvent être auto-traitées, la plupart du temps, par une vraie et sincère remise en question.
Après, si on s'intéresse à des problèmes qui relèvent davantage des troubles quasi-psychiatriques ou des névroses, on est d'accord, ce n'est pas la seule force de l'esprit qui va suffire. Les réactions somatiques de ton corps qui te trahit, pour citer ton exemple, sont plutôt des choses qui vont nécessiter une intervention extérieure.
Je comprends ta démarche consistant à plus se reposer sur l'instinct et le relâchement, mais... N'est-ce pas justement ce qui peut encourager indirectement à répéter de mauvais travers ? Je me souviens avoir lu que tu te sentais attiré par les femmes à la personnalité difficile, et que ceci t'avait porté préjudices à plusieurs reprises. Ne crois-tu pas qu'essayer d'être "plus naturel" ne ferait que t'enfoncer dans ce genre de tendances ?
Ichor a écrit : Mais il y a des choses qui vont être difficiles à faire seulement par un effort de l'esprit et de la volonté: avoir un état d'esprit qui favorise la rencontre, avoir ton corps qui ne te trahit pas quand tu es face à une opportunité de rencontre, sortir de la spirale infernale de l'échec (la répétition du même comportement qui se fait quasiment à ton insu). Toutes tes bonnes résolutions prisent après une ou plusieurs intenses remises en question vont être insuffisantes, je le crains.Epineuse question, en fait.
En tout cas, cela l'a toujours été pour moi.
La recherche de recettes, de trucs intellectuels qui vont être la clef , c'est une illusion pour moi.
Ce qui doit être recherché, selon moi, c'est un certain abandon, le lâcher-prise, et la connexion avec nos émotions, tout le contraire du contrôle brutal sur soi. Les mécanismes de défense qui mènent à l'échec ne s'activent que lorsque tu es sur la défensive. Si tu ne l'es pas, c'est le cas quand tu te laisses aller et que tu ne réfléchis pas trop, ces mécanismes peuvent être suffisamment en sommeil pour ne pas te gâcher la vie
Nous sommes partis d'un problème général qui a son lot de sous-branches très spécifiques. Dans mon précédent post, je pensais surtout aux traits de personnalités et aux erreurs chroniques que nous pouvons faire, et qui, je crois, peuvent être auto-traitées, la plupart du temps, par une vraie et sincère remise en question.
Après, si on s'intéresse à des problèmes qui relèvent davantage des troubles quasi-psychiatriques ou des névroses, on est d'accord, ce n'est pas la seule force de l'esprit qui va suffire. Les réactions somatiques de ton corps qui te trahit, pour citer ton exemple, sont plutôt des choses qui vont nécessiter une intervention extérieure.
Je comprends ta démarche consistant à plus se reposer sur l'instinct et le relâchement, mais... N'est-ce pas justement ce qui peut encourager indirectement à répéter de mauvais travers ? Je me souviens avoir lu que tu te sentais attiré par les femmes à la personnalité difficile, et que ceci t'avait porté préjudices à plusieurs reprises. Ne crois-tu pas qu'essayer d'être "plus naturel" ne ferait que t'enfoncer dans ce genre de tendances ?
Ichor a écrit : C'est plutôt un peu d'exaspération.Autant pour moi alors, ta bienveillance t'honore. Ce sont là à l'oeuvre les aléas de la communication purement écrite, sans doute... :)
Je lis ici des trucs que je pensais il y a encore des décennies (je pense beaucoup et je l'ai fait pendant très longtemps et je continue à le faire) et que certains semblent afficher comme s'il s'agissait de vérités absolues, j'ai même l'impression, sans doute à tort, qu'ils te font la leçon pour mieux se convaincre de ce qu'ils écrivent. (c'est mon ressenti, n'y voyez pas d'offense personnelle et vous pouvez penser la même chose de ce que je peux écrire ;)).
Vous voyez mes certitudes (j'essaie pourtant de ne pas en avoir trop) , sans doute, mais moi je vois les vôtres, c'est cela qui me fait sans doute réagir un peu vivement parfois. Un peu comme si vous étiez en train de poser le pied sur une mine et je me sens obligé de hurler, non, attention ne fais pas ça ! (je ne sais pas si la comparaison est heureuse).