Questions, conseils, pour parler librement de sexualité, c'est ici.
Avatar de l’utilisateur
par Yellenah
Femme de 35 ans non vierge
#183905
Certes mais même si je suis d'accord sur le fait qu'on est capables de dominer nos pulsions primaires, on est et on reste des animaux biologiquement parlant.
Je suis désolée mais en tant que femme, même si je vais tenter au maximum de surmonter ces effets, je ne peux pas nier que mes hormones et surtout leurs variations ont une influence sur mon comportement, mon humeur, mes envies et mon état d'esprit.

Est-ce que ça remet pour autant en cause mes besoins et mes droits ? Je ne crois pas...
Mais parler d'égalité c'est utopique. Mieux vaut parler d'équité.

Enfin je mélange un peu tout, mais je voulais donner mon point de vue.

Ajouté 1 minute 57 secondes après :
Oups, je faisais suite au post de VACN, je n'avais pas vu que SnapBack avait écrit après.
Avatar de l’utilisateur
par impala
Femme de 40 ans non vierge
#183916
Cela dépend sans doute des personnes car en ce qui me concerne, je n'ai jamais ressenti de variations de mon comportement, mon humeur, mon état d'esprit, etc., en fonction de mes hormones. Donc le cliché qui dit que "les femmes sont d'humeur instable quand elles ont leurs règles" m'a toujours paru très éloigné de ce que je vivais et je ne le comprenais pas.
Avatar de l’utilisateur
par VACN
Homme de 30 ans non vierge
#183925
En ce qui concerne le sujet du topic : plus j'y pense, plus je me dis qu'il y a un problème avec la question.

On ne peut pas réfléchir aux éventuelles différences entre les besoins des hommes et des femmes sans arriver à un consensus sur les besoins des hommes et des femmes. "Les hommes ont tels besoins, les femmes ont tels besoins". Or on a dit maintes et maintes fois que ce genre de généralité n'a pas lieu d'être.

Pour moi, l'une des solutions à ce débat, c'est qu'il n'a pas de sens. Madame A a-t-elle les mêmes besoins que Mesdames B, C, D et E ? Monsieur F a-t-il les mêmes besoins que Messieurs G, H, I, J et K (les Men in Black vous saluent) ? Comment comparer les besoins de Monsieur L et Madame M ? Dans quelle mesure les différences entre leurs besoins peuvent-elles êtres attribuées à leur sexe ou à leurs particularités individuelles ?
Yellenah aime ça
par winder
Homme de 36 ans vierge
#183930
VACN a écrit :Winder, on a dépassé depuis longtemps le stade de la survie dans des grottes. Même les cultures les moins avancées le sont plus que nos ancêtres préhistoriques. L'une des particularités de l'être humain est qu'il peut transcender sa nature. C'est compliqué mais faisable.

Au-delà de ça, on ne parle pas de "rôles" mais de besoins.
On a dépassé le stade de la survie dans les grottes (on peut meme dire qu'ils vivaient vraiment, faut aussi dépasser cette vision archaique de la préhistoire qui dit que c'était la misère totale au temps des chasseurs ceuilleurs. Leur mode de vie était à peu près le même que celui des dernière tribues non contactées en amazonie qui se portent très bien quand on les laisse tranquilles) mais cela n'a eu lieu que très très récemment en terme d'histoire évolutive et cela a des conséquences sur la structure de notre cerveau. Il y a des trucs qui sont imprimés très fortement et profondément dans notre inconscient et qui datent d'il y a très longtemps, avant même qu'on soient des Homo Sapiens modernes. Je ne crois donc pas qu'on puisse aussi facilement prétendre que la particularité de l'humain soit qu'il transcende complètement sa nature. C'est vraiment très compliqué, au point que je pense cela humainement infaisable.

Quand aux besoins, je pense que ceux liés à la reproduction sont toujours aussi différents entre les sexes qu'avant. les femmes enceintes restent vulnérables et c'est pourquoi elles sont autant suivies, si ce n'est contrôlées (malheureusement pour elles) dans notre société. Cela a une influence sur leur carrière, sur leur vision de la vie (la plupart des femmes vous diront que leur vie a changé quand elles sont devenues mère, alors que ce n'est pas le cas pour tous les hommes), sur leurs relations, etc... et donc cela fait que les femmes n'ont généralement pas les mêmes besoins que les hommes. C'est pour cela entre autre que les femmes sont (en général) sensibles au niveau de succès professionnels du mec qui les drague alors que les mecs n'en ont rien a ficher voire se sentent inutiles s'ils ne peuvent pas mettre en valeur leur capacité à protéger leur conjointe (physiquement, financiairement, etc...)
Les rôles ont donc évolués mais on peux toujours dire que celui des femmes est grandement influencé par le fait que ce sont elles qui mettent au monde et jouent le plus grand rôle dans l'éducation des enfants.
VACN a écrit :Dans quelle mesure les différences entre leurs besoins peuvent-elles êtres attribuées à leur sexe ou à leurs particularités individuelles ?
Je pense que les différences entre sexes sont plus importantes que celles entres individus du même sexe. Allez parler des problèmes de couples à quelqu'un d'une culture très différente de la votre, vous retrouverez beaucoup d'invariants avec les mêmes genres de reproches faits par la femme à l'homme et vice versa. Il y a bien sûr des cas s'éloignant beaucoup de cette règle générale, mais cela reste assez peu représentatif à mon avis.
Avatar de l’utilisateur
par VACN
Homme de 30 ans non vierge
#183931
Mais je ne vois pas pourquoi le fait que les femmes mettent les enfants au monde les rend plus aptes à élever les enfants.
Et tu retombes dans ces maudites généralités ^^
Dernière modification par VACN le 10 janv. 2017, 20:43, modifié 1 fois.
par SnapBack
ans
#183935
L'instinct maternel n'est pas absolu. Ça s'apprendrait.

Preuve que certaines femmes ne sont pas pré-destinées à être des mères proches de leurs enfants, bien qu'elles aient la biologie permettant de porter les enfants.

Il n'y aurait pas des dénis de grossesses ou d'abandons d'enfants si l'instinct maternel était universel. Ce qui prouve que les humains sont plus contrastés qu'un clivage en noir ou blanc malgré les compétences qu'ils seraient capables de réaliser.

Partant de ce principe, le désir lui-même n'a rien d'universel voir de prédéfini. Il peut y avoir des idées communes grâce à l'éducation mais ce n'est jamais pleinement identique.
par katy81
ans
#183936
Yellenah a écrit :Et bien tu as de la chance Impala, pour ma part je ressens bien les différences tout au long de mon cycle...
ça prouve bien que même entre femmes nous sommes différentes ; que chaque individu est différent :wink: je suis hypersensible aux hormones. Je n'ai pas les mêmes effets que la grande majorité des femmes prendre du poids en prenant la pilule car j'en perd ou que leur poitrine gonfle etc.. autant d'exemple que de femmes. Et pour les hommes idem certains sont attirés par une pratique des désirs particuliers aiment les pieds ou les mains etc... les envies vont et viennent y compris en fonction des gens que l'on rencontre.
winder a écrit :(la plupart des femmes vous diront que leur vie a changé quand elles sont devenues mère
mais ce n'est pas qu'un changement physiologique c'est surtout la responsabilité que cela entraîne, un futur père ou une future mère peut appréhender l'arriver d'un être vivant dans leur couple.
Et je dirai que c'est surtout la société qui ne s'adapte pas à la différence Notre société, car en France on ne favorise en rien la reprise du travail après que la femme ait eu un enfant, et si l'éducation des enfants est confié à la femme c'est en parti pour cette grande raison qu'elle est bien obligé physiologiquement de ne plus travailler pour accoucher. On peut aussi évoquer le nombre de fois où les employeurs préféraient embaucher une femme de 45 / 50 plutôt qu'une jeune femme de 25/30ans.
Bien qu'il y ait de plus en plus de père qui commencent à prendre des congés parentaux. Sans parler des réflexions quand on reprend le travail tout de suite après le congé maternité (le terme de mauvaise mère)
D'ailleurs certains hommes ont éduquer leurs enfants totalement seul même si effectivement c'est plus rare. La tendance aujourd'hui est d'attribuer la garde aux 2 parents par alternance dans les cas de divorce, les lois évoluent et heureusement dans ce sens pour que les pères aient leur part aussi dans ce domaine.
Tout comme on ne favorise pas non plus l'accès aux personnes handicapés à certains postes de travail sans réel motif etc... (même s'il y a quelques améliorations).
J'ai l'impression quand même qu'on s'éloigne du sujet initial.
j'ai entendu il y a peu à la radio, que 3 femmes pourront intégrer un sous marin prochainement, en tant que sous officier aucune femme n'était admise dans cette partie militaire.

pour en revenir aux besoins, il y a aussi le fait que la société a créé certains d'entre eux, combien d'article sur "comment atteindre l'orgasme à tout prix", "donner du plaisir à votre conjoint", "comment ravivez la flamme", etc.. etc... si les personnes ne se préoccupaient pas autant de savoir s'ils ont plus de rapport par semaine que leurs voisins on ne serait pas à discuter sur si l'un ou l'autre sexe à le plus de besoin.
pour vous dire j'ai entendu dans un jeu télé, que les couples dormant dans une chambre violette auraient plus de rapport sexuel par semaine que ceux dans une chambre grise etc... vous voyez le niveau de réflexion et payer des gens pour faire ce genre d'étude laissez moi rire :sweat:
Avatar de l’utilisateur
par glaraque
Homme de 35 ans non vierge
#183955
donc, il n'y a pas de différence entre un canadiens et un français. entre un français et un congolais. etc...... parce que ce sont des êtres humains ? voyont...venez pas me faire croire qu'on a pas des mentalité que notre société nous a formé. ça n'empêche pas la marginalité, l'exclusion ou la différence. quand je vois un homme noir, j'ai plus tendance à le saluer parce que d'abords il a plus tendance à me regarder et d'autres part, en proportion égale j'ai eu des résultats plus positifs avec les immigrants qu'avec les gens né au pays.
ça m'empêche pas de saluer des blancs, des bruns, des jaunes, des rouges. oups... suis-je raciste ?

par contre je ne salue JAMAIS une fille. ça veut pas dire qu'aucune fille ne veut pas se faire saluer. ou que j'ai la haine des filles.
ça veut dire que j'ai eu de mauvaise expérience avec elles. ignorement, insulte, regard de dégoux etc...
ça ne veut pas dire que je n'ai JAMAIS eu de mauvaises expériences avec les hommes. mais mes expériences sont NETTEMENT plus positive pour un simple bonjour.

jamais au grand jamais, je n'oserais aborder une fille comme j'aborde un homme dans la rue.
avec une femme, je dois avoir un meilleur prétexte pour lui parler, une approche plus "nécessaire". ça n'empêche pas certaines femmes de pouvoir parler à un homme dans la rue, sans le connaître et sans prétexte. mais c'est beaucoup plus rare qu'un homme.
si je pouvais aborder les femmes comme j'aborde les hommes, j'aurais un harem :yum: je rigole à peine.

bien sur, ce n'est pas la femme, c'est la société qui rend les femmes plus méfiante. mais la méfiance des hommes inconnus caractérise beaucoup plus les femmes que les hommes. ne pas prendre en considération la méfiance des femmes dans ma façon d'aborder les gens serait stupide et irresponsable. c'est dommage pour ces femmes qui ont passé par dessus les barrières de la société, mais j'aime pas me faire revirer de bords, me faire insulter, me faire ignorer etc....

ne peut-on pas dire que notre société nous forme. que nous avons des points commun typique à notre communauté ?

je connais très peu de gens par réseautage. je connais beaucoup plus les gens par des rencontres au hasard, dans des lieux, activités communes.
moi et mon ami, pour se sortir de notre désert féminin, avons essayer, 2 été durant d'aborder les femmes comme on abordait les hommes dans la rue. pas de les séduire....
nous avons conclue que pour notre bien être et celui de la majorité des femmes que nous abordions, nous devions mieux avoir une attitude de personne à moitié morte. c'est à dire marcher sans tomber par terre, mais rien de plus, pas de contact. devenir un tantinet plus terne que notre vrai personnalité.
nous avons aussi conclue, que si nous sommes extravertie, cela fonctionnait pour attirer l'attention des filles seulement si nous étions loin d'elle, ou si elle était dans notre dos. il fallait aussi que nos agissements ne leur soit pas destiné.

j'ai simplement posé des questions, je me suis fait narguer. et on me traite de sexiste et d'autres conneries du genre.
Avatar de l’utilisateur
par Yellenah
Femme de 35 ans non vierge
#183956
Encore une fois, "la société" c'est tout le monde, donc pour qu'elle change, il faut que chacun y mette du sien

Et pour le coup d'aborder les femmes dans la rue, si elles sont méfiantes, il y a 2 topics sur ce forum où il est plusieurs fois expliqué d'où ça peut provenir.
  • 1
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8