[coxie]

Alors après avoir répondu au topic sur les positions "qui me tentent" et après avoir fais un test à la idiot sur mon niveau sexuel qui m'a "attribué" le statut de déesse du sexe :funky: (répondu bien entendu selon mes envies puisque la réalisation on en est loin) je me suis interrogé sur la différence entre l'imaginaire et la réalité...

Oui j'ai envie de tester plein de chose, oui je fantasme ou je rêve de différents "jeux" sexuels, positions ou autre... mais en serais-je capable ?? je veux dire qu'alors que j'arrive même pas à "approcher" ou faire comprendre à un mec qu'il me plait comment est-ce que je pourrais lui dire que j'ai envie d'essayer tel ou telle pratique ? et est-ce que cette "liberté" dans ma tête je l'aurais aussi "en vrai" ?

Un peu dans le même genre j'irais un peu plus loin, à savoir si a force d'imaginer tout ça, de fantasmer pendant si longtemps sans passer à l'acte et surement un peu d'idéaliser tout ça ... comment réagir ou se préparer au réel qui risque d'être décevant ???

:boulet: je sors ça chauffe je réfléchis trop :boulet:

[bubbly]

Allez je me lance, tu dois te dire que ce sujet n'intéresse personne. Et pourtant, je pense qu'on doit tous plus ou moins se poser ces questions. Encore une fois, des questions, il faudrait peut être éviter de s'en poser trop, surtout de ce point de vue : l'acte en lui-même, les positions, comment s'y prendre...
Mais j'avoue que sur le vote des positions, je n'ai pas pu répondre, ça m'a fait peur. Oui, j'ai des fantasmes, et j'aimerais être épanouie sexuellement un jour, et arriver à pouvoir essayer plein de trucs, sauf peut être certains... :O
Mais quand j'y pense, pour de vrai, et non pas en idéalisant, ça me fait peur et je me dis que je serai trop bloquée. Alors, oui, c'est sans doute une question d'idéalisation. C'est normal, c'est l'inconnu pour nous, et l'inconnu peut faire peur, en même temps qu'attirer d'ailleurs. Il faut trouver un équilibre pour que la première fois, et les suivantes, soient un peu réussies et agréables.

Ma petite expérience, où j'ai presque failli passer à l'acte, m'a montré plusieurs choses. Un, j'étais stressée, et il l'a ressenti, mais j'ai quand même réussi à ne pas me bloquer et à participer un minimum. Mais je n'étais vraiment pas motrice. En y repensant, j'ai l'impression d'avoir même été passive par moment, attendant ce qu'il allait faire après, mais c'est aussi parce que lui, était plutôt très actif.

La deuxième chose, c'est sur ce que j'ai ressenti : c'était agréable, j'étais décidée à aller le plus loin possible, et j'essayais, avec un peu de mal, de me laisser aller. Et le problème, c'est que je n'étais sans doute pas assez détendue, pour éprouver du vrai désir. Donc, si on était allée jusqu'au bout, je ne sais pas ce que ça aurait donné. Cela me fait peur aussi, de ne pas savoir si je peux éprouver suffisamment de désir pour...

Enfin, je crois, que de toute façon, l'essentiel est de communiquer avec le partenaire, lui dire ou pas sa virginité, les avis sont partagés (Coxie, tu as dû voir des sujets liés à cela) mais au moins, dire ce qu'on veut ou ce qu'on veut pas, et découvrir petit à petit les choses pour vivre un à un ses fantasmes.

Ah, la théorie, c'est beau!! :p

[Mangaman]

Je me posais la même question il y a quelques mois et années ; forcement moins maintenant mais ça m'arrive quand même encore de temps en temps. C'est je pense un souçis qui peut se poser à tout le monde, même des couples ensemble depuis longtemps. Je pense que c'est plus une question de communication générale que de communication seulement sexuelle. Pour traduire ses envies en actes, il faut je pense apprendre à s'exprimer, partager ses pensées, c'est à dire être très franc, ce qui est difficile à faire. Mais en allant progressivement, sans vouloir tout dire d'un coup, je pense que c'est réalisable. C'est une habitude à prendre au fur et à mesure dans sa vie, quotidiennement, même dans les situations qui n'ont rien à voir avec la sentimentalité. La franchise est un exercice qui doit s'apprivoiser.
En ce qui concerne le couple, pour y arriver dans ce cadre, il faut déjà avoir une grande confiance mutuelle pour aborder le sujet et en parler sans aucun tabou. Ca ne vient donc que petit à petit, jamais dès le début de la relation (ou très rarement). Il y a plusieurs manières de demander à l'autre : par la gestuelle, des phrases courtes et simples si l'autre est réactif, des discussions constructives qurlques minutes ou heures après avoir fait l'Amour (dans lesquelles on partage quelques ressenties), dans le cadre de jeux (peut-être plus facile pour aborder certains sujets), par écrit (diverses solutions pour cela, comme un journal/cahier commun, des petits mots tout simples, des fantasmes tirés au sort, etc...).
En plus de cela, on peut et même c'est important je pense d'arriver progressivemement à dire par des mots simples ce que l'on ressent pendant l'acte, se guider mutuellement dans le feu de l'action.

En tout cas, il faut s'adapter à son partenaire et se dire que l'on a le temps et que ça peut se faire très progressivement. D'ailleurs, vaut mieux ne pas tout faire trop vite, sinon on risquerait d'arriver trop rapidement à cours d'idée et l'ennui arriverait trop vite. C'est bien de garder quelques tours dans son sac.

[steph]

Des fantasmes, j'en ai pas mal moi aussi.
Mais je crois que dans un premier temps, je serais tellement content de pouvoir faire l'amour de façon toute simple, que çà me suffirait amplement.
Lorsque j'ai embrassé une fille pour la première fois, quand j'avais 15 ans, j'étais tellement sur un nuage que je n'ai pas pensé à faire quoi que ce soit d'autre (du coup elle m'a laissé tombé pour un garçon plus âgé...)

Par contre, j'ai quand même un peu peur de ne pas être à la hauteur, ou bien de ne pas ressentir de plaisir particulier...

[Mangaman]

Par contre, j'ai quand même un peu peur de ne pas être à la hauteur, ou bien de ne pas ressentir de plaisir particulier...

Le plaisir aussi s'apprivoise.
Le plaisir n'est pas forcement direct et simple ; il est subtil et donc, si on est pas habitué à faire travailler le ressenti de son propre corps, on n'a pas toutes les gammes de plaisir, parfois même il peut y avoir des sensations désagréables.
J'ai lu récemment que la petite enfance pouvait influer, car le rapport à son corps et l'apprivoisement du touché et des subtilités de sensations se font au tout début au contact de sa mère puis de son père. Les bébés/enfants qui n'ont pas été très calinés/pris dans les bras tendrement par leurs parents seront moins prédisposés à ressentir facilement du plaisir plus tard, leurs corps sera globalement moins érogène. Bien-sûr, on peut compenser ensuite, rattraper son retard dans l'adolescence mais disons que ça n'arrange rien.
C'est en ayant des rapports physiques et sentimentaux régulièrement avec quelqu'un que ça peut se débloquer progressivement. C'est l'une des raisons pour lesquelles la 1ère fois est souvent décevante, car une bonne majorité des vierges n'ont pas l'habitude de faire le lien inconsciemment entre leur corps et le plaisir. Il faut donc parfois en quelque sorte le rééduquer ou l'ajuster (parfois ce ne sont que des petits détails et rien de grâve), ce qui peut prendre selon les cas des semaines, mois ou années.