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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#231920
CasseCraie a écrit : 16 avr. 2020, 08:57 Difficile à dire, la probabilité de rester vierge toute sa vie en l'étant encore à 30 ans par exemple doit quand même être assez élevée. L'ensemble des personnes vierges à 30 ans forment une population (au sens statistique) avec relativement peu d'individus et donc des caractéristiques peut-être assez marquées.
Etant sur le forum depuis 8 ans, je dirais qu'une bonne partie des membres qui ont été des habitués, ont changé leur statut 8 ans après (plus de la moitié? je doute que cela étonnerait les anciens), et il faudrait déjà voir si 25, 30 ou 40 ans cela change tant les choses (en général, les membres qui arrivent sont déjà considérés comme "vierges tardifs => y a quelque chose qui doit bloquer"). Par exemple, l'effort risque d'être plus grand lorsqu'on a déjà un âge avancé, des mauvaises habitudes (se rabaisser etc) ont peut-être plus de chances d'avoir été surmontées etc.

Enfin, si on avait des chiffres sur les plus de 30 ans, il faudrait distinguer tous ceux qui le restent par choix ou que la chose ne dérange que peu.
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par Burden
Homme de 29 ans vierge
#231921
@Marcorel
Ce que je veux dire par là, c'est que tant que je n'aurais pas franchi cette étape, je ne pourrai jamais passer à autre chose. Cela fait des années que j'essaie (de faire ma vie comme si de rien n'était), mais c'est comme si cette idée m'empêchait de me concentrer sur autre chose, comme si c'était un besoin urgent. Vous devez vous dire que je suis très frustré et c'est le cas. Je ne pourrai pas renoncer à mon désir pour les femmes, et si c'était le cas, je pense qu'au fond de moi ça serait comme renier mon besoin vital, donc renier le sens de ma vie. Je sais que d'avoir une relation avec une femme ne peut pas être considéré comme une finalité dans la vie mais ce n'est pas ce que je veux dire. Ce que je veux dire, c'est que cette épreuve qui serait d'avoir une relation, un contact visuel prolongé, un contact physique et ce qui s'ensuit, c'est l'épreuve absolue pour moi, rien ne me terrifie plus en vérité.
Je suis doué dans tout un tas de domaines, je crois que si actuellement je ne fais rien de ma vie c'est parce que je me dis "à quoi bon si je ne peux pas me comporter normalement avec une fille"....Et donc fuir cette épreuve, ça serait la plus grande lâcheté que je pourrai faire vis-à-vis de moi-même, et ce serait impossible que je puisse accepter ça de moi.
par Marcorel
Homme de 35 ans non vierge
#231922
Burden a écrit : Ce que je veux dire, c'est que cette épreuve qui serait d'avoir une relation, un contact visuel prolongé, un contact physique et ce qui s'ensuit, c'est l'épreuve absolue pour moi, rien ne me terrifie plus en vérité.
Tu parles d'une relation de couple sérieuse ou d'une relation purement sexuelle ?
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par Burden
Homme de 29 ans vierge
#231923
Les deux je pense.
En fait je crois que j'ai une aversion pour les contacts physiques, et pourtant j'en ai très envie. J'ai la même aversion pour les conversation "profondes" c'est-à-dire empreintes de sentiments, mais j'en ai besoin également. Je vois ça comme une faiblesse, comme une partie de moi même qui reste éteinte. Je pense que ce sont des sortes de traumatismes qui m'en ont fait arriver là, mais je dois surmonter ces traumatismes.
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par MathSo
Homme de 29 ans vierge
#231924
De toutes façons, plus le temps avance sans que rien ne se passe, plus le "risque" de rester vierge à vie augmente dangereusement. Non seulement de part ses habitudes, mais aussi des visions de la société. Au bout d'un certain temps, on finit par l'accepter, et on en fait le deuil.
D'ailleurs dans un sens plus général, une personne qui n'aura jamais rien connu à 50 ans va entrer dans un célibat "définitif". A ce moment là, la personne aura compris qu'elle aura passé plus de la moitié de sa vie sans rien avoir connu (l'espérance de vie tourne autour de 80 ans). Et cela ne sert plus à rien d'espérer pour le restant de sa vie.

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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#231927
MathSo a écrit : 16 avr. 2020, 22:22 De toutes façons, plus le temps avance sans que rien ne se passe, plus le "risque" de rester vierge à vie augmente dangereusement.
En même temps : moins il reste de temps à vivre, moins il y a de chances qu'un fait se produise, simplement parce qu'il reste moins de temps.

MathSo a écrit : 16 avr. 2020, 22:22 Non seulement de part ses habitudes, mais aussi des visions de la société. Au bout d'un certain temps, on finit par l'accepter, et on en fait le deuil.
D'ailleurs dans un sens plus général, une personne qui n'aura jamais rien connu à 50 ans va entrer dans un célibat "définitif". A ce moment là, la personne aura compris qu'elle aura passé plus de la moitié de sa vie sans rien avoir connu (l'espérance de vie tourne autour de 80 ans). Et cela ne sert plus à rien d'espérer pour le restant de sa vie.
Qu'est-ce qui te rend si certain de cela? Les "visions" de la société cela n'empêche pas grand-chose (on peut toujours trouver le moyen de ne pas dire qu'on a eu peu d'expérience), et un individu de 50 ans ne rentre pas forcément dans un "célibat définitif", il peut très bien avoir d'autant plus envie de connaître quelque chose avant que l'heure ait fini de tourner pour lui. Quand t'as vraiment l'envie, ça ne devient pas facile d'arrêter d'espérer sous prétexte que tu as 50 ans, et le besoin d'affection et de contact ne s'évanouissent pas en fumée à cet âge-là. Je dis ça, il y a déjà eu des inscrits autour de 50 ans.
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par MathSo
Homme de 29 ans vierge
#231928
Quand je disais que "plus le temps avance, plus il risque de ne rien se passer". En fait, plus le temps passe, plus on prend des habitudes qui seront difficiles à changer : des habitudes, des rituels de célibataire. Parfois tue l'amour. Et puis, on finit par s'y habituer. A tel point que passer notre vie seul ne fait plus peur. C'est vrai quoi. A quoi bon venir voir son train-train chamboulé par une partenaire alors que l'on a fini par si bien s'habituer à la solitude ?

Admettons que quelqu'un de 50 ans ait envie de découvrir "la chose". C'est son droit. Seulement, il devra composer avec des personnes qui auront beaucoup plus de vécu que lui, qui auront fondé une famille, eu des enfants ... Et qui si ça se trouve, n'auront plus envie de connaitre les mêmes choses.
Mais quand même, quand tu as vécu plus de la moitié de ta vie sans avoir rien fait, tu en viens à te poser des questions. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.
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