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par Aurus
Homme de 33 ans non vierge
#231957
MathSo a écrit : 18 avr. 2020, 22:44 Il est indéniable que si on sent que l'on a un "problème" dans sa vie, il faille faire un travail sur soi-même afin d'aller mieux. Et il est indéniable aussi que rien n'est gravé dans le marbre. Même si il faut avouer qu'il y a plus de facilité à changer à 20 ans, plutôt qu'à 50.

En revanche, c'est une chimère de penser que tout le monde sur cette terre finira par trouver quelqu'un, ou ne sera plus vierge. N'oublions pas qu'il existe des milliers de personnes qui meurent chaque jour vierges et sans jamais avoir connu la moindre histoire. Et ça vaut aussi pour certaines personnalités importantes.

En fait, c'est comme une grande loterie, où il vaut mieux ne pas avoir le mauvais numéro. Et chaque personne sur cette terre (peut-être moi, peut-être quelqu'un d'autre ...) peut avoir potentiellement pioché le mauvais numéro.
On ne part effectivement pas tous avec les mêmes avantages dans la vie. Certains ont eut une enfance plus difficile que d'autres, ont une apparence physique qui ne leurs convient pas ...
Pour moi, c'est là où ce situe la loterie.

Personne n'est destiné à rester seul toute sa vie. Mais dire que tout le monde trouveras forcément son ou sa partenaire de vie un jour ou l'autre est bien sûr utopique. Surtout si les personnes ne font rien pour que leur situation change.

Je reste persuadé qu'il est possible de dépasser les conditionnements acquis durant l'enfance (timidité, manque de confiance en soit ...) et de vivre la vie que l'on souhaite.
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par Burden
Homme de 29 ans vierge
#231960
MathSo a écrit :En fait, c'est comme une grande loterie, où il vaut mieux ne pas avoir le mauvais numéro.
Je suis d'accord aussi pour dire que certains sont moins aidés que d'autres, ceci dit cette phrase veut dire "c'est le destin", "il adviendra ce qu'il adviendra", c'est comme si tout était prédit dès notre naissance et c'est une position de spectateur en somme. Si on pense comme un spectateur, on subit les choses et dans ce cas les événements adviennent comme à la loterie, et de manière plutôt défavorable. Il faut agir pour mettre les chances de son côté et tirer le bon numéro.
#231964
Chill a écrit : 19 avr. 2020, 14:40 Disons que je préfère rester dans ma zone de confort, au moins je suis sûr de ne pas être déçu, je suis conscient que je ne suis pas dans le bon état d'esprit, mais c'est plus fort que moi.
Donc la principale raison qui fait que je n'ai encore rien essayer, c'est la peur tout simplement.
Après il n'y a aucune obligation. Si tu le vis bien, ou que tu sens que ça n'est pas le moment, faut pas se forcer :grinning:
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par Lereveur
Homme de 42 ans non vierge
#231965
Personnellement c'était hors de question, mais il me reste le problème de vivre une relation sentimentale réellement satisfaisante / épanouissante, une " belle histoire " comme on dit, et là je suis pessimiste - ce qui ne m'empêche pas de tenter d'agir pour éviter un bilan amer en la matière.
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par Geek59
Homme de 40 ans vierge
#232455
Seul l'avenir me le dira mais pour le moment c'est bien parti. Bientôt 1 an de + à rajouter : dans 2 jours c'est mon anniversaire.
Mais si cela arrive, je ne serai pas le seul, (Paul Préboist).
http://www.topito.com/top-puceaux-celebres-pupu-vierge
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par Valsiny
Homme de 35 ans vierge
#232471
Je l'envisage, oui. En remplaçant "vierge" (chose dont je me contrefiche) par "seul".

J'étais déjà sur ce forum il y a dix ans. Depuis mon inscription, j'ai embrassé quelques garçons, et voilà tout. Je n'ai jamais eu mon roman.

Le plus agaçant, c'est de ne pas savoir pourquoi. J'ai bien quelques hypothèses, mais rien de sûr : je ne suis pas laid, je peux plaire à ceux qui aiment les intellectuels, j'ai de l'humour, etc.. Mais je dois avoir une personnalité repoussante. Je peine à me faire des amis. J'observe des difficultés que je n'ai jamais surmontées dans les domaines les plus ordinaires de la vie sociale : entre autres, une grande difficulté à avoir une conversation spontanée, légère, ce qu'on appelle "parler pour ne rien dire" ou "parler de tout et de rien" : c'est pourtant là, je le vois souvent, que les affinités se créent, que les sentiments naissent, et l'envie d'en savoir davantage sur la personne que l'on vient de rencontrer. Sans doute parce que se disent alors, secrètement, obscurément, des choses plus profondes, plus humaines que ne le laissent entrevoir ces échanges apparemment futiles. C'est souvent dans ces circonstances que les gens parlent de feeling ou d'"ondes".

Un autre problème est que je ne tombe amoureux (prenez le verbe dans un sens large et souple) que de personnes que je connais déjà. Je n'ai pas de désir pour les inconnus. L'usage des applications de rencontres est donc vain, et je les ai abandonnées. Je peux bien trouver la personne agréable sur sa photo, il me faudra passer du temps avec elle pour la désirer. Mais passer du temps avec me ramène aux problèmes du premier paragraphe : bien vite je me sens de plus en plus mal à l'aise, parce que je ne suis pas très sociable, je ne sais pas converser ; et pendant ses efforts, le désir ne naît pas de mon côté, et de l'autre, éventuellement, un désir de sexe rapide est frustré. C'est ainsi que j'ai eu un assez grand nombre de bons "premiers verres", mais qu'aucun n'a abouti à quoi que ce soit.
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par VACN
Homme de 30 ans non vierge
#232475
On se dit qu'on est pas intéressant(e), que le vrai nous ferait fuir l'autre, alors on met le cerveau aux commandes pour qu'il le cache. On pense trop à l'opinion de l'autre et pas assez à ce qu'on ressent et à profiter du moment. On est nerveux, pas authentique, et c'est pour ça qu'on est pas attirant(e), alors qu'on le serait peut-être si l'autre pouvait voir le vrai nous. Après tout, si il ou elle veut prendre un verre avec nous, c'est qu'on l'intéresse un minimum.
#232477
Valsiny a écrit : 10 mai 2020, 04:58Mais passer du temps avec me ramène aux problèmes du premier paragraphe : bien vite je me sens de plus en plus mal à l'aise, parce que je ne suis pas très sociable, je ne sais pas converser ; et pendant ses efforts, le désir ne naît pas de mon côté, et de l'autre, éventuellement, un désir de sexe rapide est frustré. C'est ainsi que j'ai eu un assez grand nombre de bons "premiers verres", mais qu'aucun n'a abouti à quoi que ce soit.
Est-ce que tout simplement tu ne cogites pas un peu trop sur ces rendez-vous ? As-tu essayé de profiter de l'instant, apprendre à connaître la personne sans arrière pensée (=sans faire de plan sur ce qui pourrait se passer ensuite) voir à tout simplement te lâcher un peu ?
Depuis que j'ai arrêté de faire des plans, des hypothèses d'avenir et d'imaginer des "et si..." je trouve que mes sorties se passent mieux qu'avant. Je suis déjà plus détendu et je profite. Bon je doute pour autant d'être avec quelqu'un un jour puisque comme beaucoup j'estime que je n'en vaut pas la peine sur le long terme. Mais profiter de l'instant présent déjà c'est pas mal.
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par Valsiny
Homme de 35 ans vierge
#232479
Tyrus a écrit :Est-ce que tout simplement tu ne cogites pas un peu trop sur ces rendez-vous ? As-tu essayé de profiter de l'instant, apprendre à connaître la personne sans arrière pensée (=sans faire de plan sur ce qui pourrait se passer ensuite) voir à tout simplement te lâcher un peu ?
C'est un problème fréquent, mais ce n'est pas le mien. Disons que le seul point commun entre ces deux problèmes, c'est la "cogitation". Je peux difficilement discuter à quelqu'un sans me concentrer et réfléchir à un niveau qui est rapidement fatigant. Lorsque je n'y parviens plus, je deviens froid et muet. Mais je ne réfléchis pas parce que je fais des plans, simplement parce que je cherche quoi dire pour alimenter la conversation.
VACN a écrit :On se dit qu'on est pas intéressant(e), que le vrai nous ferait fuir l'autre, alors on met le cerveau aux commandes pour qu'il le cache. On pense trop à l'opinion de l'autre et pas assez à ce qu'on ressent et à profiter du moment. On est nerveux, pas authentique, et c'est pour ça qu'on est pas attirant(e), alors qu'on le serait peut-être si l'autre pouvait voir le vrai nous. Après tout, si il ou elle veut prendre un verre avec nous, c'est qu'on l'intéresse un minimum
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Je suis d'accord avec l'idée qu'on a tendance à donner trop d'importance à l'opinion des autres. Je suis beaucoup plus sceptique sur le rapport entre l'attirance et la dissimulation d'un moi authentique : d'abord parce que je le suis à propos d'un "vrai moi", ensuite parce que les gens sont si nombreux à jouer un personnage en société (si je doute de l'existence d'un vrai moi, je ne doute pas d'une superposition de masques en chacun) que ce forum devrait être beaucoup plus peuplé.
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