- 08 juin 2020, 20:39
#233467
Sur la concurrence. Il faudrait, pour parler de compétition, non seulement disposer d'une liste fermée de performances à réaliser (être ceci, faire cela), mais encore d'une grille d'évaluation (lui, 8/10, lui, 7). Or, s'il y a bien quelques éléments qui semblent être des atouts auprès d'un grand nombre de personnes (visage symétrique, yeux clairs...) et d'autres qui rendent la vie moins facile (obésité, origines X ou Y...), il suffit de regarder autour de soi pour comprendre que règne en réalité une variété trop importante pour établir cette liste et cette grille. Il est évident qu'il existe des tendances, et on peut supposer que certaines personnes risquent d'avoir plus de difficultés que d'autres (et parfois aussi en raison de leurs propres goûts). Mais la difficulté vient de ce que les personnes susceptibles de leur plaire et d'être intéressées sont moins nombreuses, et non de leurs mauvaises performances dans une concours aux règles indéfinissables. Pour risquer une comparaison : c'est comme chercher une fraise mûre en hiver ; ce n'est pas parce qu'on est moins bon chercheur de fruits qu'on galère, mais parce qu'on cherche celui-ci en cette saison.
Blup a écrit : ↑08 juin 2020, 18:38J'hésitais à ajouter à ma phrase : "Sauf peut-être lorsqu'il s'agit de séduction." J'observe la même chose, mais j'observe aussi que la séduction est un jeu à part. Il n'y a pas une parade nuptiale à l'origine de toute relation amoureuse, et fort heureusement.Je ne crois pas du tout que cela fonctionne comme ça, en fait. Il ne s'agit pas de se démarquer, de se mettre en avant, d'être le premier : il ne s'agit pas de concurrencer les autres.Alors à chaque fois que j'ai assisté à une scène de séduction auprès d'ami(e)s ou de personnes présentes au cours d'une soirée, ça s'est passé exactement comme cela. C'était la parade nuptiale. Il y avait parfois de la concurrence directe entre plusieurs personnes intéressées par une seule ( pour le coup c'était à l'intérieur d'un groupe déjà constitué, chacune voulant attirer l'attention plus que les autres) et parfois de la concurrence indirecte, c'est-à-dire que la personne qui nous attire est intéressée par d'autres présentes sur place, mais qui ne vont pas forcément s'intéresser à elle en retour où l'approcher, et là on passe un peu pour le remplaçant, faute de mieux.
Je suis d'accord avec vous, c'est déprimant de parler des relations sentimentales et amoureuses avec cette logique de "compétition", "classement", "offre et demande" (ça fait très PUA en plus), mais du haut de mon expérience (j'avoue assez modeste) de spectateur (essentiellement), c'est comme ça que ça s'est conclue.Vraiment, je le dis fermement : il y a un monde à côté de cela. Je peine à croire que tu n'aies jamais vu des gens se mettre ensemble sans avoir préalablement fait la roue en compétition avec d'autres paons.
Sur la concurrence. Il faudrait, pour parler de compétition, non seulement disposer d'une liste fermée de performances à réaliser (être ceci, faire cela), mais encore d'une grille d'évaluation (lui, 8/10, lui, 7). Or, s'il y a bien quelques éléments qui semblent être des atouts auprès d'un grand nombre de personnes (visage symétrique, yeux clairs...) et d'autres qui rendent la vie moins facile (obésité, origines X ou Y...), il suffit de regarder autour de soi pour comprendre que règne en réalité une variété trop importante pour établir cette liste et cette grille. Il est évident qu'il existe des tendances, et on peut supposer que certaines personnes risquent d'avoir plus de difficultés que d'autres (et parfois aussi en raison de leurs propres goûts). Mais la difficulté vient de ce que les personnes susceptibles de leur plaire et d'être intéressées sont moins nombreuses, et non de leurs mauvaises performances dans une concours aux règles indéfinissables. Pour risquer une comparaison : c'est comme chercher une fraise mûre en hiver ; ce n'est pas parce qu'on est moins bon chercheur de fruits qu'on galère, mais parce qu'on cherche celui-ci en cette saison.