- 11 août 2018, 21:31
#213701
Bonsoir à toutes et à tous,
Je m'extirpe enfin du mode "visiteur" pour m'enregistrer officiellement sur ce site que je consulte depuis un moment déjà.
Me concernant, j'ai 23 ans (bientôt 24) et habite à Paris. C'est un peu particulier car je sors d'une relation d'environ un an avec un homme de 30 ans. L'an dernier, deux de mes meilleures amies "exaspérées par mon cas" (selon leurs propres termes), m'ont enjointe à m'inscrire sur Tinder. J'avais trouvé - avec grande naïveté j'imagine - sa présentation très touchante et nous nous étions rencontrés après un mois de discussion (c'est le seul que j'ai rencontré). J'avais l'impression de pouvoir agir avec une grande liberté avec lui car il n'était pas dans mon entourage proche ou éloigné donc je n'avais pas cette crainte de m'être empêtrée à vie dans une relation. Les gestes de tendresse se multiplient et au bout de trois mois, il se montre insistant pour qu'on aille plus loin. Il n'y a que vous pour comprendre à quel point j'étais tétanisée à l'idée de lui avouer ma virginité. Je profite d'une discussion sur la fiabilité des tests de détection des MST pour lui indiquer que je n'avais jusqu'ici pas été concernée car vierge. Et...il ne m'a jamais crue. Aucune empathie, aucune oreille attentive : c'était bien loin de tous les scénarios que j'imaginais. C'était comme si je lui avais annoncé quelque chose de totalement absurde... J'ai su à cet instant que je ne voulais pas commencer ma vie sexuelle avec lui. Le naturel est revenu au galop et j'ai rangé la sexualité dans le tiroir des sujets tabous. Et forcément, mon cerveau a mémorisé tout ce qu'il disait à ce sujet : sa vision porno-centrée de la sexualité et du corps féminin, son indifférence sur le plaisir féminin... Ca m'a dé-goû-tée. Bref, nos échanges se sont considérablement distanciés et, au cours d'une "discussion argumentée", il m'a dit qu'il était frustré avec moi.
Fin de la relation et retour à la case départ pour moi. Toujours sur la même lignée : incapable de prendre seule des initiatives avec des hommes, frileuse sur tout sujet ayant trait à la sexualité et surtout surtout surtout inapte à verbaliser sur ma virginité. J'ai un parcours très classique : bonne élève et bien intégrée à l'école, j'ai toujours repoussé à plus tard les relations amoureuses. Je suis convaincue que je suis passée à côté de beaucoup de choses - en termes de premières expériences - au lycée car trop peureuse. Aujourd'hui, mon vécu de VT m'a permis de prendre du recul sur beaucoup de choses : je veux donner du sens à ma vie sexuelle au même titre que j'en donne à ma vie familiale, amicale et affective. Je crois que j'attends donc beaucoup d'une primo-relation et a fortiori d'un homme...
Voilà, voilà... Ca me fait du bien de consigner ça à l'écrit surtout avec vous tous. J'espère que mon propos n'a pas été trop brouillon, n'hésitez pas à me demander pour toute question supplémentaire. J'évite de me relire car je pourrais tout effacer (j'ai déjà supprimé le mail d'inscription dans ma boite mail (redoutable déni, n'est-ce pas ?)).
A l'écoute de vos commentaires,
A bientôt.
Je m'extirpe enfin du mode "visiteur" pour m'enregistrer officiellement sur ce site que je consulte depuis un moment déjà.
Me concernant, j'ai 23 ans (bientôt 24) et habite à Paris. C'est un peu particulier car je sors d'une relation d'environ un an avec un homme de 30 ans. L'an dernier, deux de mes meilleures amies "exaspérées par mon cas" (selon leurs propres termes), m'ont enjointe à m'inscrire sur Tinder. J'avais trouvé - avec grande naïveté j'imagine - sa présentation très touchante et nous nous étions rencontrés après un mois de discussion (c'est le seul que j'ai rencontré). J'avais l'impression de pouvoir agir avec une grande liberté avec lui car il n'était pas dans mon entourage proche ou éloigné donc je n'avais pas cette crainte de m'être empêtrée à vie dans une relation. Les gestes de tendresse se multiplient et au bout de trois mois, il se montre insistant pour qu'on aille plus loin. Il n'y a que vous pour comprendre à quel point j'étais tétanisée à l'idée de lui avouer ma virginité. Je profite d'une discussion sur la fiabilité des tests de détection des MST pour lui indiquer que je n'avais jusqu'ici pas été concernée car vierge. Et...il ne m'a jamais crue. Aucune empathie, aucune oreille attentive : c'était bien loin de tous les scénarios que j'imaginais. C'était comme si je lui avais annoncé quelque chose de totalement absurde... J'ai su à cet instant que je ne voulais pas commencer ma vie sexuelle avec lui. Le naturel est revenu au galop et j'ai rangé la sexualité dans le tiroir des sujets tabous. Et forcément, mon cerveau a mémorisé tout ce qu'il disait à ce sujet : sa vision porno-centrée de la sexualité et du corps féminin, son indifférence sur le plaisir féminin... Ca m'a dé-goû-tée. Bref, nos échanges se sont considérablement distanciés et, au cours d'une "discussion argumentée", il m'a dit qu'il était frustré avec moi.
Fin de la relation et retour à la case départ pour moi. Toujours sur la même lignée : incapable de prendre seule des initiatives avec des hommes, frileuse sur tout sujet ayant trait à la sexualité et surtout surtout surtout inapte à verbaliser sur ma virginité. J'ai un parcours très classique : bonne élève et bien intégrée à l'école, j'ai toujours repoussé à plus tard les relations amoureuses. Je suis convaincue que je suis passée à côté de beaucoup de choses - en termes de premières expériences - au lycée car trop peureuse. Aujourd'hui, mon vécu de VT m'a permis de prendre du recul sur beaucoup de choses : je veux donner du sens à ma vie sexuelle au même titre que j'en donne à ma vie familiale, amicale et affective. Je crois que j'attends donc beaucoup d'une primo-relation et a fortiori d'un homme...
Voilà, voilà... Ca me fait du bien de consigner ça à l'écrit surtout avec vous tous. J'espère que mon propos n'a pas été trop brouillon, n'hésitez pas à me demander pour toute question supplémentaire. J'évite de me relire car je pourrais tout effacer (j'ai déjà supprimé le mail d'inscription dans ma boite mail (redoutable déni, n'est-ce pas ?)).
A l'écoute de vos commentaires,
A bientôt.