Bonsoir, et merci pour ta réponse qui apporte un point de vue très intéressant. De ton côté, tu penses donc plutôt à la frustration sexuelle plutôt que l'asexualité ?
Mimi2020 a écrit :A te lire c'est évident que tu n'es pas asexuel. Déjà tu essaies de rationaliser pourquoi tu es VT et tu cherches dans quelle case rentrer. Chose à ne surtout pas faire. Tu restreins le champ des possibles.
Je partage justement cette méfiance, je ne voudrais pas "rationaliser" ma VT pour éviter d'en souffrir et fuir la réalité, d'où mes doutes et mes échanges en ce lieu
. Pourrais-tu développer les éléments qui t'ont paru si évidents dans le fait que je ne serais pas asexuel ?
Mimi2020 a écrit :Si tu dis que tu restes que le copain, c'est toi qui croit ne pas être en mesure de changer les choses du fait de ta VT et de ta peur de franchir le pas.
[...]
Le problème c'est que tu ne sais pas exprimer tes besoins, tu as honte de demander à une partenaire de te faire une fellation par exemple. Alors que beaucoup de filles font cela de manière très naturelle et sans contrainte.
En fait, la fellation n'est pas une pratique qui semble m'exciter ou dont je pourrais naturellement avoir envie dans la réalité, au même titre que la pénétration. Ce qui influence mes interactions avec les filles, puisque je n'établis pas vraiment de tension sexuelle, qui est nécessaire pour éviter la friendzone. A priori, je recherche davantage le relationnel au sexe de manière trop déséquilibrée.
Après, je n'exclus pas qu'il puisse y avoir d'autres raisons ou d'autres blocages non-identifiés. Je n'ai pas l'impression de manquer de confiance en moi, mais je n'exclus pas que ça soit possible (surtout que c'est parfois inconscient, ou que ça peut être lié à d'autres peurs comme devoir parler de sa VT si une opportunité se présentait, peur du rejet ou de l'inconnu, etc.)
Je sais que certaines personnes qui sont trop addict au porno, peuvent perdre de l'intérêt dans le sexe réel du fait du décalage qu'il y a. Dans mon cas, j'utilise très peu de porno classique, mais plutôt mes pensées ou des images de charme. Une piste pourrait être que je suis trop habitué à être stimulé par des mannequins sexy et autres bimbos, si bien que dans la réalité je manque d'attirance pour les autre femmes, sans être asexuel pour autant. Penses-tu que ce soit possible ?
Pourtant, si une opportunité devait se présenter dans la réalité avec ce type de femmes, il est possible que je ne sois toujours pas inspiré par la pénétration. Après la situation ne s'est jamais présentée en vrai.
Mimi2020 a écrit :Pas de culpabilité à avoir : quand tu t'inventes une vie ou des relations que tu n'as pas, c'est pour ne pas à avoir à te justifier en fait. On l'a tous fait et on le fait tous.
Te justifier de quoi au juste d'ailleurs ?
Tu ne le sais pas toi même le pourquoi du comment !
Je dirais que j'appréhende plutôt la honte ou les complications qui résultent d'admettre sa VT. Quand on est plus jeune, ça peut tout de suite être une humiliation que d'être "toujours puceau", et même plus âgé, ça reste stigmatisant pour certaines femmes qui peuvent être moins intéressées ou rebutées. Ce serait quelque chose que je pourrais avouer à une partenaire, une fois en confiance avec elle après un certain temps, mais en général, du point de vue de l'image publique, j'ai l'impression qu'il y a plus à perdre qu'à gagner en étant honnête sur sa VT.